Actualités de l'Urgence - APM
LE FONCTIONNEMENT DU SERVICE D'ACCÈS AUX SOINS D'INDRE-ET-LOIRE SERA OPTIMAL DÉBUT 2022
Retenu en novembre 2020 parmi les 22 sites pilotes (cf dépêche du 23/11/2020 à 14:00), ce projet de SAS d'Indre-et-Loire est porté par le collectif des 6 communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) de l'Indre-et-Loire et le CHU de Tours, a expliqué la médecin généraliste. Il couvrira l'ensemble du département.
Concernant son fonctionnement, pour les demandes de soins non programmés ou urgences vitales, le patient appellera le 15 et le Samu centre 15 fera ensuite le tri entre les appels relevant de l'aide médicale d'urgence et ceux de la filière ambulatoire.
Si besoin, le médecin régulateur donnera son avis, avec une éventuelle prescription médicamenteuse par téléphone dans le cadre du SAS volet ambulatoire. Dans le cadre du SAS volet aide médicale d'urgence, le patient sera orienté vers un médecin effectuant des soins non programmés, selon un arbre décisionnel pré-établi, ou vers le Samu centre 15.
Les heures d'ouverture du SAS sont prévus de 8 heures à 20 heures du lundi au vendredi, et de 8 heures à 12 heures le samedi.
Après 20 heures en semaine, les samedis après midi, les dimanches et jours fériés, il y aura un fonctionnement normal de la permanence des soins ambulatoire (PDSA) avec des régulateurs libéraux au centre 15 jusqu'à minuit, puis des régulateurs hospitaliers.
Quatre opérateurs de soins non programmés, qui seront recrutés le 25 octobre, auront pour mission de prendre rendez-vous via l’agenda partagé du "médecin effecteur" de soins non programmés et de transmettre l'appel à un médecin régulateur libéral du SAS.
Les médecins régulateurs libéraux seront quant à eux chargés de donner un conseil médical, de réorienter l'appel vers l'opérateur de soins programmés qui donnera un rendez-vous avec le médecin effecteur, ou réorientera l'appel s'il relève du Samu.
Concernant les "médecins effecteurs", censés être présents sur l'ensemble du département, une mise à disposition de créneaux horaires pour les soins non programmés est prévue.
Le Dr Alice Perrain a rappelé que les objectifs du SAS sont de répondre dans les meilleurs délais à l'ensemble des appels, de garantir une réponse médicale aux demandes de soins non programmés, de contribuer à l'amélioration des parcours de santé des patients, diminuer le nombre de passages aux urgences et permettre aux médecins généralistes d’être absents sereinement.
Une des difficultés rencontrées dans la mise en place du SAS était la crainte pour des raisons de sécurité du Samu que les médecins effectuent "une régulation déportée ou délocalisée qui permet aux médecins loin du centre 15 de réguler quelques heures", a souligné le Dr Alice Perrain.
Cette dernière a précisé attendre encore des précisions sur les financements pour les locaux, le matériel, les logiciels de téléphonie nécessaires au fonctionnement du SAS, mais aussi le salaire de la chargée de mission et celui des quatre opérateurs de soins non programmés, la rémunération de l'équipe projet, c'est-à-dire des libéraux impliqués pour cette opération.
Elle a ajouté que la convention officialisant la constitution du SAS n'était pas encore signée.
jyp/ab/APMnews
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LE FONCTIONNEMENT DU SERVICE D'ACCÈS AUX SOINS D'INDRE-ET-LOIRE SERA OPTIMAL DÉBUT 2022
Retenu en novembre 2020 parmi les 22 sites pilotes (cf dépêche du 23/11/2020 à 14:00), ce projet de SAS d'Indre-et-Loire est porté par le collectif des 6 communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) de l'Indre-et-Loire et le CHU de Tours, a expliqué la médecin généraliste. Il couvrira l'ensemble du département.
Concernant son fonctionnement, pour les demandes de soins non programmés ou urgences vitales, le patient appellera le 15 et le Samu centre 15 fera ensuite le tri entre les appels relevant de l'aide médicale d'urgence et ceux de la filière ambulatoire.
Si besoin, le médecin régulateur donnera son avis, avec une éventuelle prescription médicamenteuse par téléphone dans le cadre du SAS volet ambulatoire. Dans le cadre du SAS volet aide médicale d'urgence, le patient sera orienté vers un médecin effectuant des soins non programmés, selon un arbre décisionnel pré-établi, ou vers le Samu centre 15.
Les heures d'ouverture du SAS sont prévus de 8 heures à 20 heures du lundi au vendredi, et de 8 heures à 12 heures le samedi.
Après 20 heures en semaine, les samedis après midi, les dimanches et jours fériés, il y aura un fonctionnement normal de la permanence des soins ambulatoire (PDSA) avec des régulateurs libéraux au centre 15 jusqu'à minuit, puis des régulateurs hospitaliers.
Quatre opérateurs de soins non programmés, qui seront recrutés le 25 octobre, auront pour mission de prendre rendez-vous via l’agenda partagé du "médecin effecteur" de soins non programmés et de transmettre l'appel à un médecin régulateur libéral du SAS.
Les médecins régulateurs libéraux seront quant à eux chargés de donner un conseil médical, de réorienter l'appel vers l'opérateur de soins programmés qui donnera un rendez-vous avec le médecin effecteur, ou réorientera l'appel s'il relève du Samu.
Concernant les "médecins effecteurs", censés être présents sur l'ensemble du département, une mise à disposition de créneaux horaires pour les soins non programmés est prévue.
Le Dr Alice Perrain a rappelé que les objectifs du SAS sont de répondre dans les meilleurs délais à l'ensemble des appels, de garantir une réponse médicale aux demandes de soins non programmés, de contribuer à l'amélioration des parcours de santé des patients, diminuer le nombre de passages aux urgences et permettre aux médecins généralistes d’être absents sereinement.
Une des difficultés rencontrées dans la mise en place du SAS était la crainte pour des raisons de sécurité du Samu que les médecins effectuent "une régulation déportée ou délocalisée qui permet aux médecins loin du centre 15 de réguler quelques heures", a souligné le Dr Alice Perrain.
Cette dernière a précisé attendre encore des précisions sur les financements pour les locaux, le matériel, les logiciels de téléphonie nécessaires au fonctionnement du SAS, mais aussi le salaire de la chargée de mission et celui des quatre opérateurs de soins non programmés, la rémunération de l'équipe projet, c'est-à-dire des libéraux impliqués pour cette opération.
Elle a ajouté que la convention officialisant la constitution du SAS n'était pas encore signée.
jyp/ab/APMnews