Actualités de l'Urgence - APM

LE GHT DU VAR S'ORGANISE POUR MAINTENIR LE FONCTIONNEMENT DE SES URGENCES CET ÉTÉ
La prime de solidarité territoriale (PST) au sein des SAU des CH varois sera ainsi majorée de 30% cet été, selon un arrêté de l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) du 3 juin (cf dépêche du 10/06/2025 à 18:53).
Le département avait déjà été touché les étés précédents par des difficultés aux urgences, en particulier sur son versant est, auxquelles le GHT s'était mieux préparé en 2024 qu'en 2023, notamment grâce à la PST (cf dépêche du 30/08/2024 à 11:25).
Yann Le Bras explique que, comme en 2024, la préparation de l'été 2025 a commencé dès février. Au total, 22,3 équivalents temps plein d'urgentistes manquent dans le Var.
Si les lignes de gardes ne posent pas de problème à Fréjus-Saint-Raphaël, Draguignan et Gassin (Saint-Tropez) cette année, les difficultés se concentrent désormais sur le versant ouest du Var où, hormis le "point solide" que constitue son établissement support, qui dispose de deux SAU (Toulon et la Seyne-sur-Mer) "en plein effectif", les SAU de Brignoles-Le-Luc, Hyères (en direction commune avec Toulon-La Seyne-sur-Mer) et de l'hôpital d'instruction des armées (HIA) Sainte-Anne (Toulon) sont en revanche en tension.
C'est dans ce contexte que la PST est majorée (y compris pour Draguignan et Saint-Tropez), à la demande du GHT, qui déploie par ailleurs la prime d'engagement collectif (PEC), comme en 2024, afin de favoriser les projets au long cours permettant un meilleur fonctionnement des SAU par l'entraide, qui s'inscrivent dans une amélioration des conditions de travail.
Suivi hebdomadaire des tensions en aval par bassins de population
Le troisième levier évoqué par le président du comité stratégique du GHT consiste à "accompagner les urgentistes dans la comptabilisation des temps de trajet" entre les établissements du département.
Il mentionne par ailleurs un travail sur les solutions d'aval -y compris dans le secteur privé- afin de désengorger les SAU. Un suivi hebdomadaire des tensions en aval par bassins de population est effectué. Yann Le Bras observe une "nette amélioration" du prévisionnel des lits d'hospitalisation ouverts, comme en 2024.
Au total, 79 plages estivales sont encore vacantes en juillet et août entre Hyères, Sainte-Anne et Brignoles-Le-Luc en juillet et août. Si la solidarité territoriale et le temps de travail additionnel ne suffisent pas, les établissements du GHT pourraient recourir à l'intérim médical ou à des contrats de remplacement, voire mettre en place des procédures de "fonctionnement adapté", c'est-à-dire des fermetures partielles des SAU, et un accompagnement des SAU ouverts qui, par ricochet, seraient soumis à un flux de patients plus important.
Yann Le Bras assure par ailleurs que "la régulation à l'entrée des SAU n'est pas un choix d'organisation validé à ce jour dans le département".
Il précise qu'en 2024, la PST a représenté un coût de 142.000 € pour les établissements, et la PEC environ 160.000 €, intégralement financés par l'agence régionale de santé. "On a un accompagnement majeur de l'ARS par rapport à ces dispositifs".
bd/lb/APMnews
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LE GHT DU VAR S'ORGANISE POUR MAINTENIR LE FONCTIONNEMENT DE SES URGENCES CET ÉTÉ
La prime de solidarité territoriale (PST) au sein des SAU des CH varois sera ainsi majorée de 30% cet été, selon un arrêté de l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) du 3 juin (cf dépêche du 10/06/2025 à 18:53).
Le département avait déjà été touché les étés précédents par des difficultés aux urgences, en particulier sur son versant est, auxquelles le GHT s'était mieux préparé en 2024 qu'en 2023, notamment grâce à la PST (cf dépêche du 30/08/2024 à 11:25).
Yann Le Bras explique que, comme en 2024, la préparation de l'été 2025 a commencé dès février. Au total, 22,3 équivalents temps plein d'urgentistes manquent dans le Var.
Si les lignes de gardes ne posent pas de problème à Fréjus-Saint-Raphaël, Draguignan et Gassin (Saint-Tropez) cette année, les difficultés se concentrent désormais sur le versant ouest du Var où, hormis le "point solide" que constitue son établissement support, qui dispose de deux SAU (Toulon et la Seyne-sur-Mer) "en plein effectif", les SAU de Brignoles-Le-Luc, Hyères (en direction commune avec Toulon-La Seyne-sur-Mer) et de l'hôpital d'instruction des armées (HIA) Sainte-Anne (Toulon) sont en revanche en tension.
C'est dans ce contexte que la PST est majorée (y compris pour Draguignan et Saint-Tropez), à la demande du GHT, qui déploie par ailleurs la prime d'engagement collectif (PEC), comme en 2024, afin de favoriser les projets au long cours permettant un meilleur fonctionnement des SAU par l'entraide, qui s'inscrivent dans une amélioration des conditions de travail.
Suivi hebdomadaire des tensions en aval par bassins de population
Le troisième levier évoqué par le président du comité stratégique du GHT consiste à "accompagner les urgentistes dans la comptabilisation des temps de trajet" entre les établissements du département.
Il mentionne par ailleurs un travail sur les solutions d'aval -y compris dans le secteur privé- afin de désengorger les SAU. Un suivi hebdomadaire des tensions en aval par bassins de population est effectué. Yann Le Bras observe une "nette amélioration" du prévisionnel des lits d'hospitalisation ouverts, comme en 2024.
Au total, 79 plages estivales sont encore vacantes en juillet et août entre Hyères, Sainte-Anne et Brignoles-Le-Luc en juillet et août. Si la solidarité territoriale et le temps de travail additionnel ne suffisent pas, les établissements du GHT pourraient recourir à l'intérim médical ou à des contrats de remplacement, voire mettre en place des procédures de "fonctionnement adapté", c'est-à-dire des fermetures partielles des SAU, et un accompagnement des SAU ouverts qui, par ricochet, seraient soumis à un flux de patients plus important.
Yann Le Bras assure par ailleurs que "la régulation à l'entrée des SAU n'est pas un choix d'organisation validé à ce jour dans le département".
Il précise qu'en 2024, la PST a représenté un coût de 142.000 € pour les établissements, et la PEC environ 160.000 €, intégralement financés par l'agence régionale de santé. "On a un accompagnement majeur de l'ARS par rapport à ces dispositifs".
bd/lb/APMnews