Actualités de l'Urgence - APM

LE MINISTÈRE PROMEUT UNE DÉSINFECTION PLUS POUSSÉE DES SONDES D'ÉCHOGRAPHIE ENDOCAVITAIRE
La mission confiée au Pr Pierre Parneix, président de la Société française d'hygiène hospitalière (SF2H), était de faire "le point sur les pratiques professionnelles, les recommandations existantes et les procédés de désinfection disponibles en vue d'élaborer un guide technique à l'usage des professionnels".
Le contenu de son rapport, préconisant ce niveau de désinfection intermédiaire systématique des sondes endocavitaires, avait été révélé fin octobre (cf dépêche du 29/10/2018 à 18:08).
"Chacun a conscience de l'importance cruciale qu'aurait la reconnaissance par la ministre de la santé d'un passage à la désinfection de niveau intermédiaire pour les sondes d'échographie endocavitaire", écrivait le Pr Parneix dans ce document. Il y soulignait que cela constituerait "un signal fort donné à tous de l'importance à accorder à ce sujet et de la volonté nationale d'améliorer nos pratiques".
Le ministère de la santé a donc publié ces fiches techniques élaborées par un groupe de travail comprenant des usagers, radiologues, gynécologues, hygiénistes... ainsi que des membres des directions générales de la santé (DGS) et de l'offre de soins (DGOS). Elles ont été soumises à concertation auprès des sociétés savantes concernées.
Auparavant, si les sondes d'échographie endocavitaire étaient protégées par une gaine à usage unique, une désinfection de bas niveau par essuyage avec une lingette désinfectante était considérée comme suffisante dès lors que la gaine protégeant la sonde "était intacte à la fin de l'examen". La désinfection de niveau intermédiaire, comprenant une immersion dans une solution désinfectante bactéricide, fongicide, virucide et tuberculocide, n'était dans ce cadre réalisée qu'une fois par jour.
Les nouvelles recommandations préconisent une désinfection de niveau intermédiaire (DNI), soit par des procédés automatisés, soit par des lingettes désinfectantes virucides après chaque examen.

Les fiches techniques détaillent les procédés de désinfection semi-automatisés ainsi que ceux non automatiques et précisent les caractéristiques des produits désinfectants à employer. Elles abordent le bon usage du gel d'échographie et portent aussi sur la formation des professionnels. Des éléments destinés à l'information des patients sont également fournis.
Prévention du risque infectieux associé aux actes d'échographie endocavitaire
vib/nc/APMnews
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LE MINISTÈRE PROMEUT UNE DÉSINFECTION PLUS POUSSÉE DES SONDES D'ÉCHOGRAPHIE ENDOCAVITAIRE
La mission confiée au Pr Pierre Parneix, président de la Société française d'hygiène hospitalière (SF2H), était de faire "le point sur les pratiques professionnelles, les recommandations existantes et les procédés de désinfection disponibles en vue d'élaborer un guide technique à l'usage des professionnels".
Le contenu de son rapport, préconisant ce niveau de désinfection intermédiaire systématique des sondes endocavitaires, avait été révélé fin octobre (cf dépêche du 29/10/2018 à 18:08).
"Chacun a conscience de l'importance cruciale qu'aurait la reconnaissance par la ministre de la santé d'un passage à la désinfection de niveau intermédiaire pour les sondes d'échographie endocavitaire", écrivait le Pr Parneix dans ce document. Il y soulignait que cela constituerait "un signal fort donné à tous de l'importance à accorder à ce sujet et de la volonté nationale d'améliorer nos pratiques".
Le ministère de la santé a donc publié ces fiches techniques élaborées par un groupe de travail comprenant des usagers, radiologues, gynécologues, hygiénistes... ainsi que des membres des directions générales de la santé (DGS) et de l'offre de soins (DGOS). Elles ont été soumises à concertation auprès des sociétés savantes concernées.
Auparavant, si les sondes d'échographie endocavitaire étaient protégées par une gaine à usage unique, une désinfection de bas niveau par essuyage avec une lingette désinfectante était considérée comme suffisante dès lors que la gaine protégeant la sonde "était intacte à la fin de l'examen". La désinfection de niveau intermédiaire, comprenant une immersion dans une solution désinfectante bactéricide, fongicide, virucide et tuberculocide, n'était dans ce cadre réalisée qu'une fois par jour.
Les nouvelles recommandations préconisent une désinfection de niveau intermédiaire (DNI), soit par des procédés automatisés, soit par des lingettes désinfectantes virucides après chaque examen.

Les fiches techniques détaillent les procédés de désinfection semi-automatisés ainsi que ceux non automatiques et précisent les caractéristiques des produits désinfectants à employer. Elles abordent le bon usage du gel d'échographie et portent aussi sur la formation des professionnels. Des éléments destinés à l'information des patients sont également fournis.
Prévention du risque infectieux associé aux actes d'échographie endocavitaire
vib/nc/APMnews