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30/09 2022
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LE SAS DU RHÔNE CONSIDÉRÉ COMME UNE RÉUSSITE PAR L'URPS MÉDECINS LIBÉRAUX ET LES HCL

LYON, 30 septembre 2022 (APMnews) - Le service d'accès aux soins (SAS) mis en oeuvre dans le Rhône constitue une réussite, ont considéré les représentants de l'union régionale des professionnels de santé (URPS) médecins libéraux et des Hospices civils de Lyon (HCL), mercredi soir lors d'une réunion destinée à faire un point d'étape.

Retenu parmi les 22 sites pilotes, le SAS du Rhône a été le premier à être opérationnel en France, à partir du 1er février 2021 (cf dépêche du 22/02/2021 à 18:54).

En septembre 2021, après plusieurs mois de fonctionnement et la prise en charge de plusieurs dizaines de milliers d'appels, les membres fondateurs du SAS 69 (HCL, URPS médecins, SOS Médecins et Armel 69, devenue Association des effecteurs libéraux -AEL- 69 en décembre 2021) avaient signé une convention officialisant le fonctionnement du service (cf dépêche du 11/10/2021 à 16:28), a rappelé le Dr Sylvie Filley-Bernard, présidente de l'URPS médecins libéraux, mercredi soir.

Mercredi soir, donc un an après la signature de cette convention cadre, à l'initiative de l'URPS Médecins, un point d'étape a été dressé du fonctionnement du SAS 69 et de la participation des médecins libéraux, en présence des responsables des HCL, de SOS Médecins et de communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), a constaté APMnews.

Au cours de cette réunion, les différents intervenants, dont les responsables d'AEL 69, ont tiré un bilan positif du fonctionnement du SAS 69.

Au 1er février 2021, du côté des professionnels de santé libéraux, le SAS fonctionnait avec, comme effecteurs, huit maisons médicales de garde, SOS Médecins et une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) (la CPTS Beaujolais Dombes).

La procédure de l'époque qui était appliquée pouvait déboucher soit sur un rendez-vous en maison médicale ou auprès de SOS Médecins, soit sur un conseil. Il n'y avait pas de médecin effecteur en journée.

En février 2022, AEL 69 a constitué une équipe technique ayant pour mission de démarcher des effecteurs libéraux pour les convaincre d'adhérer au SAS. Les CPTS ont été également contactées, ce qui a permis de porter leur nombre à trois (Beaujolais Dombes, Vénissieux et Lyon 8) et bientôt quatre.

Elle avait aussi pour missions d'animer le groupe des régulateurs libéraux, d'assurer le lien entre les différents outils du SAS et l'intégration technique au SAS et de superviser les opérateurs de soins non programmés (ONSP).

L'équipe des médecins régulateurs libéraux s'est étoffée au fil des mois, passant de 23 au 1er février 2022 à 44 au 28 septembre.

L'implication des médecins régulateurs a été facilitée par le conseil départemental de l'ordre des médecins et par les HCL, a souligné une intervenante. La caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) ne pouvant plus financer les médecins non conventionnés depuis le 1er juillet, les HCL ont suggéré une autre solution en proposant des contrats de salariés aux médecins non conventionnés. "Heureusement, parce qu'il y en a beaucoup", a-t-elle remarqué.

S'agissant des effecteurs, environ 40 médecins généralistes ont adhéré au SAS entre le 1er février et juin 2022.

Au 1er juillet 2022, l'inscription sur la plateforme nationale SAS est devenue obligatoire pour participer au dispositif. "Nous avons établi avec le GCS Sara [groupement de coopération sanitaire Système d'information santé en Auvergne-Rhône-Alpes] un tuto simple d'utilisation pour s'inscrire sur la plateforme" et des réunions ont été organisées avec les médecins. Une nouvelle procédure de réadressage des patients a été établie.

L'entrée en vigueur, au 1er juillet, des mesures dérogatoires du rapport de la mission Braun (notamment celle accordant une majoration de 15 euros aux médecins libéraux pour les consultations de soins non programmés orientés par le SAS, cf dépêche du 01/07/2022 à 20:27) "a permis d'accélérer les choses et on a vu une réponse rapide", a souligné le Dr Charles-Henry Guez, vice-président de l'URPS médecins libéraux et président d'AEL 69.

"On était un peu tremblants sur les urgences et en fait, ça ne s'est pas mal passé", s'est-il félicité.

De fait, le nombre de médecins effecteurs libéraux a augmenté de 40 au 30 juin à 80 au 28 septembre.

Les statistiques révèlent également une hausse significative des consultations, avec 1.695 patients orientés en ville entre le 1er juillet et le 28 septembre. Par jour, le nombre de patients orientés, qui était de 17 au 30 juin, est monté à 28 au 28 septembre.

C'est donc "mission accomplie", a affirmé le responsable tout en précisant que cette hausse ne s'est pas faite aux dépens des maisons médicales de garde et de SOS Médecins. "Les médecins libéraux ont fait le job et ont bien accueilli de nouveaux patients."

Au cours de la discussion, différents chantiers à poursuivre ont été évoqués, notamment celui pour continuer à inciter les CPTS à collaborer avec le SAS et à développer l'adhésion des effecteurs libéraux.

Des questions se posent sur l'ouverture prochaine du SAS à la gériatrie, à la pédiatrie ou à la psychiatrie ou sur le retour à domicile, par exemple pour les patients hospitalisés qui n'ont plus de médecin traitant. Une autre est posée sur une intégration des professionnels paramédicaux, ceux-ci "intervenant aussi dans le soin".

L'URPS apporte son soutien logistique et documentaire pour formaliser des associations de médecins libéraux en lien avec la création de SAS départementaux. Elle accompagnera chaque projet départemental qui le souhaite dans son développement vers un SAS en essayant d'harmoniser les modèles, comme c'est le cas actuellement dans la Loire, en Ardèche et dans le Puy-de-Dôme.

L'union régionale défend une gouvernance SAS qui garantisse la représentativité des acteurs libéraux effecteurs de soins non programmés, a souligné sa présidente.

L'intégration de nouveaux professionnels de santé au sein du SAS 69 est favorisée par la création de l'inter-URPS d'Auvergne-Rhône-Alpes et la présence des collèges de chaque profession au sein de la convention du SAS, comme pour les dentistes et prochainement les sages-femmes, a-t-elle assuré.

Une association inter-SAS dite "SAS Lib Aura" devrait permettre d'harmoniser et faire remonter les pratiques de chaque SAS départemental au travers de leurs retours d'expériences dans chaque territoire.

Parallèlement, l'URPS demande au ministre de la santé et de la prévention, François Braun, et au directeur général de la Caisse nationale de l'assurance maladie (Cnam), Thomas Fatôme, de "pérenniser les mesures dérogatoires incitatives du rapport Braun qui ont montré leur plus-value depuis trois mois sur l'implication des médecins de ville dans le Rhône et en Auvergne-Rhône-Alpes".

Un nouveau service qui fait travailler ensemble hospitaliers et libéraux

Le SAS, qui fait "travailler ensemble des hospitaliers et des libéraux" pour "offrir un nouveau service de soins non programmés", "est une aventure assez incroyable", a commenté de son côté Raymond Le Moign, directeur général des HCL, lors de la réunion.

"Nous sommes en train de réussir une alliance qui fonctionne bien entre médecine de ville et médicale hospitalière", s'est-il félicité.

Alors que le passage de l'été "était annoncé comme compliqué", "le SAS 69 a tenu à la fois dans la régulation hospitalière, face à la réception des appels, dans la gestion du décroché et dans celle de la régulation libérale", a-t-il poursuivi.

Constatant que l'alliance trouvée sur le terrain avec SOS Médecins ou des CPTS avait permis "d'élargir une partie de l'offre de soins non programmés et de l'améliorer", Raymond Le Moign a estimé qu'il était possible d'"essayer de convaincre d'autres professionnels de rejoindre l'organisation mise en place".

Egalement présent, le Pr Karim Tazarourte, chef du service des urgences du groupement hospitalier Edouard-Herriot (HCL), président de la Société française de médecine d'urgence (SFMU), s'est dit "très heureux" et "très fier" des résultats du SAS et de la pérennisation de l'outil qui a été créé, "malgré les divergences d'approche". "On montre ainsi qu'on peut avoir un intérêt collectif qui se combine à un intérêt individuel", a-t-il observé.

"On a réussi aussi à sécuriser un outil commun avec des vrais critères qualité de réponse, ce que le Samu seul n'arrivait pas forcément à faire", "notamment pour les conditions de décroché". Par la réorganisation qui a été effectuée, 96% des appels sont décrochés en moins de 60 secondes, et "lorsqu'un ARM de niveau 2 bascule sur la filière permanence des soins, il n'y a quasiment pas d'échec", et lorsqu'un patient attend en salle d'attente virtuelle, dans 40% des cas, cela conduit à un conseil thérapeutique, a-t-il détaillé.

"Lorsqu'on dédommage une pénibilité à un juste niveau, nous sommes là", a par ailleurs constaté Karim Tazarourte qui a fait partie de la mission flash pilotée par François Braun, en faisant référence aux mesures qui ont été mises en place pour l'été.

"Il y a une place pour une réponse infirmière, cette place doit être donnée, comme pour les pharmaciens. Mais il va falloir sécuriser les parcours et les revenus", a-t-il estimé. "Ce sera la deuxième phase du SAS", a ajouté le Pr Tazarourte, qui s'est dit favorable à la participation de chacun à ce "collectif" qu'est le SAS.

san/nc/APMnews

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LYON, 30 septembre 2022 (APMnews) - Le service d'accès aux soins (SAS) mis en oeuvre dans le Rhône constitue une réussite, ont considéré les représentants de l'union régionale des professionnels de santé (URPS) médecins libéraux et des Hospices civils de Lyon (HCL), mercredi soir lors d'une réunion destinée à faire un point d'étape.

Retenu parmi les 22 sites pilotes, le SAS du Rhône a été le premier à être opérationnel en France, à partir du 1er février 2021 (cf dépêche du 22/02/2021 à 18:54).

En septembre 2021, après plusieurs mois de fonctionnement et la prise en charge de plusieurs dizaines de milliers d'appels, les membres fondateurs du SAS 69 (HCL, URPS médecins, SOS Médecins et Armel 69, devenue Association des effecteurs libéraux -AEL- 69 en décembre 2021) avaient signé une convention officialisant le fonctionnement du service (cf dépêche du 11/10/2021 à 16:28), a rappelé le Dr Sylvie Filley-Bernard, présidente de l'URPS médecins libéraux, mercredi soir.

Mercredi soir, donc un an après la signature de cette convention cadre, à l'initiative de l'URPS Médecins, un point d'étape a été dressé du fonctionnement du SAS 69 et de la participation des médecins libéraux, en présence des responsables des HCL, de SOS Médecins et de communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), a constaté APMnews.

Au cours de cette réunion, les différents intervenants, dont les responsables d'AEL 69, ont tiré un bilan positif du fonctionnement du SAS 69.

Au 1er février 2021, du côté des professionnels de santé libéraux, le SAS fonctionnait avec, comme effecteurs, huit maisons médicales de garde, SOS Médecins et une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) (la CPTS Beaujolais Dombes).

La procédure de l'époque qui était appliquée pouvait déboucher soit sur un rendez-vous en maison médicale ou auprès de SOS Médecins, soit sur un conseil. Il n'y avait pas de médecin effecteur en journée.

En février 2022, AEL 69 a constitué une équipe technique ayant pour mission de démarcher des effecteurs libéraux pour les convaincre d'adhérer au SAS. Les CPTS ont été également contactées, ce qui a permis de porter leur nombre à trois (Beaujolais Dombes, Vénissieux et Lyon 8) et bientôt quatre.

Elle avait aussi pour missions d'animer le groupe des régulateurs libéraux, d'assurer le lien entre les différents outils du SAS et l'intégration technique au SAS et de superviser les opérateurs de soins non programmés (ONSP).

L'équipe des médecins régulateurs libéraux s'est étoffée au fil des mois, passant de 23 au 1er février 2022 à 44 au 28 septembre.

L'implication des médecins régulateurs a été facilitée par le conseil départemental de l'ordre des médecins et par les HCL, a souligné une intervenante. La caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) ne pouvant plus financer les médecins non conventionnés depuis le 1er juillet, les HCL ont suggéré une autre solution en proposant des contrats de salariés aux médecins non conventionnés. "Heureusement, parce qu'il y en a beaucoup", a-t-elle remarqué.

S'agissant des effecteurs, environ 40 médecins généralistes ont adhéré au SAS entre le 1er février et juin 2022.

Au 1er juillet 2022, l'inscription sur la plateforme nationale SAS est devenue obligatoire pour participer au dispositif. "Nous avons établi avec le GCS Sara [groupement de coopération sanitaire Système d'information santé en Auvergne-Rhône-Alpes] un tuto simple d'utilisation pour s'inscrire sur la plateforme" et des réunions ont été organisées avec les médecins. Une nouvelle procédure de réadressage des patients a été établie.

L'entrée en vigueur, au 1er juillet, des mesures dérogatoires du rapport de la mission Braun (notamment celle accordant une majoration de 15 euros aux médecins libéraux pour les consultations de soins non programmés orientés par le SAS, cf dépêche du 01/07/2022 à 20:27) "a permis d'accélérer les choses et on a vu une réponse rapide", a souligné le Dr Charles-Henry Guez, vice-président de l'URPS médecins libéraux et président d'AEL 69.

"On était un peu tremblants sur les urgences et en fait, ça ne s'est pas mal passé", s'est-il félicité.

De fait, le nombre de médecins effecteurs libéraux a augmenté de 40 au 30 juin à 80 au 28 septembre.

Les statistiques révèlent également une hausse significative des consultations, avec 1.695 patients orientés en ville entre le 1er juillet et le 28 septembre. Par jour, le nombre de patients orientés, qui était de 17 au 30 juin, est monté à 28 au 28 septembre.

C'est donc "mission accomplie", a affirmé le responsable tout en précisant que cette hausse ne s'est pas faite aux dépens des maisons médicales de garde et de SOS Médecins. "Les médecins libéraux ont fait le job et ont bien accueilli de nouveaux patients."

Au cours de la discussion, différents chantiers à poursuivre ont été évoqués, notamment celui pour continuer à inciter les CPTS à collaborer avec le SAS et à développer l'adhésion des effecteurs libéraux.

Des questions se posent sur l'ouverture prochaine du SAS à la gériatrie, à la pédiatrie ou à la psychiatrie ou sur le retour à domicile, par exemple pour les patients hospitalisés qui n'ont plus de médecin traitant. Une autre est posée sur une intégration des professionnels paramédicaux, ceux-ci "intervenant aussi dans le soin".

L'URPS apporte son soutien logistique et documentaire pour formaliser des associations de médecins libéraux en lien avec la création de SAS départementaux. Elle accompagnera chaque projet départemental qui le souhaite dans son développement vers un SAS en essayant d'harmoniser les modèles, comme c'est le cas actuellement dans la Loire, en Ardèche et dans le Puy-de-Dôme.

L'union régionale défend une gouvernance SAS qui garantisse la représentativité des acteurs libéraux effecteurs de soins non programmés, a souligné sa présidente.

L'intégration de nouveaux professionnels de santé au sein du SAS 69 est favorisée par la création de l'inter-URPS d'Auvergne-Rhône-Alpes et la présence des collèges de chaque profession au sein de la convention du SAS, comme pour les dentistes et prochainement les sages-femmes, a-t-elle assuré.

Une association inter-SAS dite "SAS Lib Aura" devrait permettre d'harmoniser et faire remonter les pratiques de chaque SAS départemental au travers de leurs retours d'expériences dans chaque territoire.

Parallèlement, l'URPS demande au ministre de la santé et de la prévention, François Braun, et au directeur général de la Caisse nationale de l'assurance maladie (Cnam), Thomas Fatôme, de "pérenniser les mesures dérogatoires incitatives du rapport Braun qui ont montré leur plus-value depuis trois mois sur l'implication des médecins de ville dans le Rhône et en Auvergne-Rhône-Alpes".

Un nouveau service qui fait travailler ensemble hospitaliers et libéraux

Le SAS, qui fait "travailler ensemble des hospitaliers et des libéraux" pour "offrir un nouveau service de soins non programmés", "est une aventure assez incroyable", a commenté de son côté Raymond Le Moign, directeur général des HCL, lors de la réunion.

"Nous sommes en train de réussir une alliance qui fonctionne bien entre médecine de ville et médicale hospitalière", s'est-il félicité.

Alors que le passage de l'été "était annoncé comme compliqué", "le SAS 69 a tenu à la fois dans la régulation hospitalière, face à la réception des appels, dans la gestion du décroché et dans celle de la régulation libérale", a-t-il poursuivi.

Constatant que l'alliance trouvée sur le terrain avec SOS Médecins ou des CPTS avait permis "d'élargir une partie de l'offre de soins non programmés et de l'améliorer", Raymond Le Moign a estimé qu'il était possible d'"essayer de convaincre d'autres professionnels de rejoindre l'organisation mise en place".

Egalement présent, le Pr Karim Tazarourte, chef du service des urgences du groupement hospitalier Edouard-Herriot (HCL), président de la Société française de médecine d'urgence (SFMU), s'est dit "très heureux" et "très fier" des résultats du SAS et de la pérennisation de l'outil qui a été créé, "malgré les divergences d'approche". "On montre ainsi qu'on peut avoir un intérêt collectif qui se combine à un intérêt individuel", a-t-il observé.

"On a réussi aussi à sécuriser un outil commun avec des vrais critères qualité de réponse, ce que le Samu seul n'arrivait pas forcément à faire", "notamment pour les conditions de décroché". Par la réorganisation qui a été effectuée, 96% des appels sont décrochés en moins de 60 secondes, et "lorsqu'un ARM de niveau 2 bascule sur la filière permanence des soins, il n'y a quasiment pas d'échec", et lorsqu'un patient attend en salle d'attente virtuelle, dans 40% des cas, cela conduit à un conseil thérapeutique, a-t-il détaillé.

"Lorsqu'on dédommage une pénibilité à un juste niveau, nous sommes là", a par ailleurs constaté Karim Tazarourte qui a fait partie de la mission flash pilotée par François Braun, en faisant référence aux mesures qui ont été mises en place pour l'été.

"Il y a une place pour une réponse infirmière, cette place doit être donnée, comme pour les pharmaciens. Mais il va falloir sécuriser les parcours et les revenus", a-t-il estimé. "Ce sera la deuxième phase du SAS", a ajouté le Pr Tazarourte, qui s'est dit favorable à la participation de chacun à ce "collectif" qu'est le SAS.

san/nc/APMnews

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