Actualités de l'Urgence - APM

LE SYNDICAT REAGJIR DRESSE LE PORTRAIT-ROBOT DU MÉDECIN GÉNÉRALISTE REMPLAÇANT
Cette intersyndicale nationale fédérant 16 structures régionales a conduit cette enquête au travers d'un questionnaire auto-administré, mis en ligne sur son site web entre le 30 mai et le 15 août, après des sollicitations par des canaux multiples (réseaux sociaux, conseil départementaux de l'ordre des médecins).
Au terme de l'enquête, 519 réponses ont été reçues et 284 réponses analysées après exclusion des questionnaires incomplets. Sur la base des données ordinales 2016 faisant état de 11.285 médecins remplaçants (dont 9.105 actifs et 5.764 exerçant la médecine générale), Reagjir estime que le taux de réponse avoisine les 5% (12% pour la tranche d'âge des moins de 34 ans).
Environ 70% des répondants étaient des femmes, ce qui est cohérent avec les chiffre de l'ordre recensant 72% de femmes chez les médecins remplaçants de moins de 34 ans, précise l'intersyndicale.
L'âge moyen des répondants s'élevait à 31,7 ans et 56% ont déjà soutenu leur thèse, seuls 11% étant encore internes.
Près d'un tiers exercent une activité mixte, principalement liée à l'internat en cours (43%), une activité dans une structure ambulatoire (24%), un poste hospitalier (11%), ou en tant que salarié dans une structure de soins primaires (7%) ou en s'investissant dans l'enseignement ou la recherche (7%).
Les médecins interrogés remplacent en moyenne 6,1 confrères par an (entre 0 et 20 au maximum).
"34% effectuent un remplacement fixe, allant de 1 à 4 jours par semaine, avec une moyenne de 2,4 jours par semaine", pour une moyenne annuelle de 26 semaines par an (contre 29 semaines pour les remplaçants stricts).
Leur chiffre d'affaires moyen s'échelonne entre 32.901 € et 50.000 €, pour un bénéfice moyen de 29.640 € (34.587 € pour les remplaçants stricts).
Environ 64% des répondants indiquent participer à la permanence des soins ambulatoires (52% en soirée, 53% le week-end), à raison de 8 jours en moyenne par an.
=3Des remplaçants désireux de s'installer, principalement en exercice regroupé
Seuls 11% indiquent avoir un projet d'installation en cours (58% dans un cabinet de groupe, 16% en maison de santé pluridisciplinaire, 13% seul, 6% en centre de santé, 6% en hospitalier). Parmi les autres, le délai envisagé avant de franchir le pas est en moyenne de un à trois ans. Environ 21% n'ont aucun projet d'installation.
Une forte majorité des répondants (68%) se déclarent prêts à "travailler plus", citant notamment des missions de santé publique (73%), une implication dans la formation universitaire (67%), l'exercice en zones sous-dotées (57%), la participation à la permanence de soins (55%), la réflexion dans le montage de structures de groupe (47,5%) et l'implication dans la recherche (35,5%).
"Ces données confirment l'importance des remplaçants pour le bon fonctionnement de notre système de santé, puisqu'ils permettent d'assurer la continuité des soins durant les périodes d'absences des médecins installés, et contribuent à la permanence des soins. Ils sont également près d'un tiers à avoir une activité mixte, concrétisant ainsi l'envie d'un travail diversifié", note Reagjir dans un communiqué accompagnant les résultats de l'enquête.
Pour Reagjir, l'enquête confirme "que le remplacement n'est le plus souvent qu'une étape dans la vie professionnelle du jeune médecin, permettant de préparer son installation. De plus, nombreux sont les remplaçants à vouloir se saisir des tâches délaissées par nos aînés: la santé publique, le travail en zone sous-dotée ou la permanence des soins la nuit et le week-end".
L'intersyndicale invite les pouvoirs publics "à accompagner le projet professionnel des remplaçants plutôt que de l'imposer ou de le contraindre comme certains politiques voudraient le faire".
vg/eh/APM polsan
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LE SYNDICAT REAGJIR DRESSE LE PORTRAIT-ROBOT DU MÉDECIN GÉNÉRALISTE REMPLAÇANT
Cette intersyndicale nationale fédérant 16 structures régionales a conduit cette enquête au travers d'un questionnaire auto-administré, mis en ligne sur son site web entre le 30 mai et le 15 août, après des sollicitations par des canaux multiples (réseaux sociaux, conseil départementaux de l'ordre des médecins).
Au terme de l'enquête, 519 réponses ont été reçues et 284 réponses analysées après exclusion des questionnaires incomplets. Sur la base des données ordinales 2016 faisant état de 11.285 médecins remplaçants (dont 9.105 actifs et 5.764 exerçant la médecine générale), Reagjir estime que le taux de réponse avoisine les 5% (12% pour la tranche d'âge des moins de 34 ans).
Environ 70% des répondants étaient des femmes, ce qui est cohérent avec les chiffre de l'ordre recensant 72% de femmes chez les médecins remplaçants de moins de 34 ans, précise l'intersyndicale.
L'âge moyen des répondants s'élevait à 31,7 ans et 56% ont déjà soutenu leur thèse, seuls 11% étant encore internes.
Près d'un tiers exercent une activité mixte, principalement liée à l'internat en cours (43%), une activité dans une structure ambulatoire (24%), un poste hospitalier (11%), ou en tant que salarié dans une structure de soins primaires (7%) ou en s'investissant dans l'enseignement ou la recherche (7%).
Les médecins interrogés remplacent en moyenne 6,1 confrères par an (entre 0 et 20 au maximum).
"34% effectuent un remplacement fixe, allant de 1 à 4 jours par semaine, avec une moyenne de 2,4 jours par semaine", pour une moyenne annuelle de 26 semaines par an (contre 29 semaines pour les remplaçants stricts).
Leur chiffre d'affaires moyen s'échelonne entre 32.901 € et 50.000 €, pour un bénéfice moyen de 29.640 € (34.587 € pour les remplaçants stricts).
Environ 64% des répondants indiquent participer à la permanence des soins ambulatoires (52% en soirée, 53% le week-end), à raison de 8 jours en moyenne par an.
=3Des remplaçants désireux de s'installer, principalement en exercice regroupé
Seuls 11% indiquent avoir un projet d'installation en cours (58% dans un cabinet de groupe, 16% en maison de santé pluridisciplinaire, 13% seul, 6% en centre de santé, 6% en hospitalier). Parmi les autres, le délai envisagé avant de franchir le pas est en moyenne de un à trois ans. Environ 21% n'ont aucun projet d'installation.
Une forte majorité des répondants (68%) se déclarent prêts à "travailler plus", citant notamment des missions de santé publique (73%), une implication dans la formation universitaire (67%), l'exercice en zones sous-dotées (57%), la participation à la permanence de soins (55%), la réflexion dans le montage de structures de groupe (47,5%) et l'implication dans la recherche (35,5%).
"Ces données confirment l'importance des remplaçants pour le bon fonctionnement de notre système de santé, puisqu'ils permettent d'assurer la continuité des soins durant les périodes d'absences des médecins installés, et contribuent à la permanence des soins. Ils sont également près d'un tiers à avoir une activité mixte, concrétisant ainsi l'envie d'un travail diversifié", note Reagjir dans un communiqué accompagnant les résultats de l'enquête.
Pour Reagjir, l'enquête confirme "que le remplacement n'est le plus souvent qu'une étape dans la vie professionnelle du jeune médecin, permettant de préparer son installation. De plus, nombreux sont les remplaçants à vouloir se saisir des tâches délaissées par nos aînés: la santé publique, le travail en zone sous-dotée ou la permanence des soins la nuit et le week-end".
L'intersyndicale invite les pouvoirs publics "à accompagner le projet professionnel des remplaçants plutôt que de l'imposer ou de le contraindre comme certains politiques voudraient le faire".
vg/eh/APM polsan