Actualités de l'Urgence - APM

LÉGÈRE REPRISE DES PASSAGES AUX URGENCES EN LIEN AVEC LA CANICULE
L'agence sanitaire met en place une surveillance quotidienne dès lors qu'un département de métropole est placé en vigilance météorologique orange par Météo-France.
Entre vendredi et lundi, 44 départements concentrant 45% de la population ont ainsi été concernés par au moins un jour de vigilance orange, et 12 départements de Nouvelle-Aquitaine et d'Occitanie étaient lundi en vigilance rouge, résume SPF dans son bulletin.
Alors que cet épisode caniculaire est toujours en cours, l'agence sanitaire relève une reprise, depuis vendredi, des recours aux soins pour l'indicateur sanitaire composite iCanicule, qui regroupe les consultations pour hyperthermie, coup de chaleur, déshydratation et hyponatrémie -des indicateurs spécifiques qui surviennent "moins de 24 heures après une exposition à la chaleur en été".
Si elle concerne toutes les classes d'âge, cette reprise reste pour l'heure modeste au regard de la hausse observée début juillet, lors de la première canicule estivale qui a, selon de premières estimations, engendré au moins 480 décès en excès (cf dépêche du 23/07/2025 à 16:09).
Un peu plus de 100 passages aux urgences par jour et une trentaine de consultations SOS Médecins quotidiennes sont ainsi actuellement observés. Lors du pic de début juillet, près de 350 passages aux urgences et plus de 150 consultations SOS Médecins avaient été recensés.
Depuis samedi, la part de l'indicateur iCanicule dans l'activité totale est "stable" autour de 0,5%, aussi bien aux urgences que chez SOS Médecins. A ce stade, "aucune évolution notable n'est observée" en matière de recours aux soins d'urgence toutes causes ou d'hospitalisations toutes causes, note SPF.
Elle rappelle par ailleurs qu'un éventuel excès de mortalité "ne peut être estimé qu'un mois après l'épisode caniculaire".

(SPF, "Canicule et santé en France. Bulletin du 13 août 2025")
sb/nc/APMnews
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LÉGÈRE REPRISE DES PASSAGES AUX URGENCES EN LIEN AVEC LA CANICULE
L'agence sanitaire met en place une surveillance quotidienne dès lors qu'un département de métropole est placé en vigilance météorologique orange par Météo-France.
Entre vendredi et lundi, 44 départements concentrant 45% de la population ont ainsi été concernés par au moins un jour de vigilance orange, et 12 départements de Nouvelle-Aquitaine et d'Occitanie étaient lundi en vigilance rouge, résume SPF dans son bulletin.
Alors que cet épisode caniculaire est toujours en cours, l'agence sanitaire relève une reprise, depuis vendredi, des recours aux soins pour l'indicateur sanitaire composite iCanicule, qui regroupe les consultations pour hyperthermie, coup de chaleur, déshydratation et hyponatrémie -des indicateurs spécifiques qui surviennent "moins de 24 heures après une exposition à la chaleur en été".
Si elle concerne toutes les classes d'âge, cette reprise reste pour l'heure modeste au regard de la hausse observée début juillet, lors de la première canicule estivale qui a, selon de premières estimations, engendré au moins 480 décès en excès (cf dépêche du 23/07/2025 à 16:09).
Un peu plus de 100 passages aux urgences par jour et une trentaine de consultations SOS Médecins quotidiennes sont ainsi actuellement observés. Lors du pic de début juillet, près de 350 passages aux urgences et plus de 150 consultations SOS Médecins avaient été recensés.
Depuis samedi, la part de l'indicateur iCanicule dans l'activité totale est "stable" autour de 0,5%, aussi bien aux urgences que chez SOS Médecins. A ce stade, "aucune évolution notable n'est observée" en matière de recours aux soins d'urgence toutes causes ou d'hospitalisations toutes causes, note SPF.
Elle rappelle par ailleurs qu'un éventuel excès de mortalité "ne peut être estimé qu'un mois après l'épisode caniculaire".

(SPF, "Canicule et santé en France. Bulletin du 13 août 2025")
sb/nc/APMnews