Actualités de l'Urgence - APM

En Normandie, l'ARS a fait cette demande vendredi, a-t-elle annoncé dans un communiqué.

Elle a précisé que la région affichait désormais un taux de 248 cas positifs pour 100.000 habitants, proche du seuil d'alerte (250 cas pour 100.000 habitants), et qui était dépassé dans trois départements (Eure, Orne et Seine-Maritime).

"Si la tension sur les lits de réanimation et d'hospitalisation conventionnelle reste plus contenue qu'ailleurs grâce à l'efficacité de la vaccination sur la réduction des formes graves chez les personnes vaccinées, le nombre de patients hospitalisés augmente de jour en jour et atteint déjà un niveau difficilement soutenable pour le système de soins", a souligné l'ARS. Les entrées en hospitalisation conventionnelle s'élèvent en moyenne à 20 par jour, et à 4 par jour en réanimation.

A l'inverse d'autres ARS, celle de Normandie n'a pas donné de consigne générale de déprogrammation. "Certains établissements doivent toutefois d'ores et déjà réduire leur activité quotidienne pour faire face à l'afflux de patients."

Egalement vendredi, l'ARS Bretagne a annoncé que son directeur général avait demandé aux établissements, publics et privés, du territoire de santé "Haute-Bretagne" (Rennes-Redon-Vitré-Fougères) de réactiver le niveau 2 de leur plan blanc.

D'autres établissements avaient déjà déclenché leur plan blanc (les centres hospitaliers de Vannes, de Ploërmel, du Pays de Morlaix, les groupements hospitaliers de Rance-Emeraude, d'Armor et la clinique des Augustines de Malestroit).

Dans un communiqué, l'ARS a précisé que la Bretagne enregistrait 10.350 cas positifs supplémentaires depuis le 3 décembre et que le taux d'incidence s'élevait à 306,7 cas pour 100.000 habitants avec un taux de positivité de 5,5%.

Vendredi, 427 hospitalisations de patients Covid étaient en cours, dont 48 en réanimation.

san/nc/APMnews