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23/09 2021
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LES PROBLÈMES DE SANTÉ MENTALE RESTENT ENCORE PLUS ÉLEVÉS QUE LES ANNÉES PRÉCÉDENTES (SPF)

SAINT-MAURICE (Val-de-Marne), 23 septembre 2021 (APMnews) - Les Français, en particulier les enfants et les jeunes, continuaient à présenter à la fin de l'été des problèmes de santé mentale à un niveau plus élevé que les années précédentes, selon un bulletin désormais mensuel publié par Santé publique France.

Dans le contexte de l’épidémie de Covid-19 et de signaux émanant des professionnels de la psychiatrie dès novembre 2020, la surveillance de la santé mentale menée par Santé publique France a été renforcée, rappelle l'agence jeudi dans une information diffusée à la presse.

Un bulletin épidémique hebdomadaire portant spécifiquement sur les indicateurs de santé mentale de la population était diffusé depuis le 22 février. Une publication mensuelle s'y substitue, enrichie de plusieurs indicateurs et d'une analyse sur des classes d'âge plus détaillées.

Depuis le début de l'année et jusqu'en semaine 36 (S36), soit la deuxième semaine de septembre, il apparaît que les passages aux urgences pour geste suicidaire, idées suicidaires et troubles de l'humeur chez les enfants de 11-14 ans restent plus élevés par rapport aux trois années précédentes, de respectivement +61%, +140% et +93% par rapport à la moyenne de 2018-2020.

Ces niveaux plus importants sont également observés chez les 15-17 ans (+32%, +120% et +55% respectivement) et les jeunes adultes de 18-24 ans (+13%, +71% et +24% respectivement).

Les passages pour troubles alimentaires chez les 11-17 ans restent également en hausse par rapport aux trois dernières années (+47%), alors que chez les 18-24 ans, une augmentation des passages pour intoxication éthylique en particulier sur la S20, correspondant à la réouverture des terrasses des cafés, bars et restaurants, par rapport à S19 (+46%); cette activité est revenue les semaines suivantes à des niveaux comparables à ceux des trois dernières années.

Chez les adultes (25 ans et plus), depuis le début de l'année, l'ensemble des indicateurs montrait des niveaux comparables voire inférieurs à ceux des années précédentes. Plus particulièrement, les passages pour troubles anxieux étaient restés nettement inférieurs aux années précédentes jusqu'en S17 pour revenir au début de l'été à des niveaux comparables à ceux des années précédentes.

Les données de SOS Médecins montrent depuis le début de l'année, que les actes médicaux pour angoisse étaient jusqu'à la fin de l'été en légère hausse chez les 11-14 ans (+41%) et chez les 15-17 ans (+17%) par rapport aux années précédentes. Des niveaux plus élevés apparaissent également chez les jeunes de 18-24 ans (+30%) et les adultes de 25 ans et plus (+7%), ces derniers retrouvant des valeurs habituelles depuis mi-juillet.

Un nombre d'actes médicaux pour état dépressif supérieur aux années précédentes était plus particulièrement observé chez les 18-24 ans (+48%).

En S37 (semaine du 13 septembre), les passages aux urgences pour idées suicidaires et troubles de l'alimentation chez les enfants sont en hausse par rapport à S36, mais en baisse pour les intoxications éthyliques, comme pour les adultes. Chez ces derniers, les idées suicidaires, les troubles de l'humeur, les troubles anxieux et les troubles de l'alimentation diminuent aussi en S37. Les autres indicateurs sont stables.

Chez SOS Médecins, les actes médicaux pour angoisse, état dépressif et trouble du comportement sont tous en baisse chez les adultes et tous stables chez les enfants en S37 par rapport à la semaine précédente.

Dans les courbes détaillées pour S37 figurent notamment les passages aux urgences pour troubles psychotiques. Ils étaient stables ou en baisse dans toutes les classes d'âge par rapport à S36 et restaient dans des niveaux comparables à ceux des années précédentes.

Santé mentale. Edition nationale mensuelle n°1

ld/ab/APMnews

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SAINT-MAURICE (Val-de-Marne), 23 septembre 2021 (APMnews) - Les Français, en particulier les enfants et les jeunes, continuaient à présenter à la fin de l'été des problèmes de santé mentale à un niveau plus élevé que les années précédentes, selon un bulletin désormais mensuel publié par Santé publique France.

Dans le contexte de l’épidémie de Covid-19 et de signaux émanant des professionnels de la psychiatrie dès novembre 2020, la surveillance de la santé mentale menée par Santé publique France a été renforcée, rappelle l'agence jeudi dans une information diffusée à la presse.

Un bulletin épidémique hebdomadaire portant spécifiquement sur les indicateurs de santé mentale de la population était diffusé depuis le 22 février. Une publication mensuelle s'y substitue, enrichie de plusieurs indicateurs et d'une analyse sur des classes d'âge plus détaillées.

Depuis le début de l'année et jusqu'en semaine 36 (S36), soit la deuxième semaine de septembre, il apparaît que les passages aux urgences pour geste suicidaire, idées suicidaires et troubles de l'humeur chez les enfants de 11-14 ans restent plus élevés par rapport aux trois années précédentes, de respectivement +61%, +140% et +93% par rapport à la moyenne de 2018-2020.

Ces niveaux plus importants sont également observés chez les 15-17 ans (+32%, +120% et +55% respectivement) et les jeunes adultes de 18-24 ans (+13%, +71% et +24% respectivement).

Les passages pour troubles alimentaires chez les 11-17 ans restent également en hausse par rapport aux trois dernières années (+47%), alors que chez les 18-24 ans, une augmentation des passages pour intoxication éthylique en particulier sur la S20, correspondant à la réouverture des terrasses des cafés, bars et restaurants, par rapport à S19 (+46%); cette activité est revenue les semaines suivantes à des niveaux comparables à ceux des trois dernières années.

Chez les adultes (25 ans et plus), depuis le début de l'année, l'ensemble des indicateurs montrait des niveaux comparables voire inférieurs à ceux des années précédentes. Plus particulièrement, les passages pour troubles anxieux étaient restés nettement inférieurs aux années précédentes jusqu'en S17 pour revenir au début de l'été à des niveaux comparables à ceux des années précédentes.

Les données de SOS Médecins montrent depuis le début de l'année, que les actes médicaux pour angoisse étaient jusqu'à la fin de l'été en légère hausse chez les 11-14 ans (+41%) et chez les 15-17 ans (+17%) par rapport aux années précédentes. Des niveaux plus élevés apparaissent également chez les jeunes de 18-24 ans (+30%) et les adultes de 25 ans et plus (+7%), ces derniers retrouvant des valeurs habituelles depuis mi-juillet.

Un nombre d'actes médicaux pour état dépressif supérieur aux années précédentes était plus particulièrement observé chez les 18-24 ans (+48%).

En S37 (semaine du 13 septembre), les passages aux urgences pour idées suicidaires et troubles de l'alimentation chez les enfants sont en hausse par rapport à S36, mais en baisse pour les intoxications éthyliques, comme pour les adultes. Chez ces derniers, les idées suicidaires, les troubles de l'humeur, les troubles anxieux et les troubles de l'alimentation diminuent aussi en S37. Les autres indicateurs sont stables.

Chez SOS Médecins, les actes médicaux pour angoisse, état dépressif et trouble du comportement sont tous en baisse chez les adultes et tous stables chez les enfants en S37 par rapport à la semaine précédente.

Dans les courbes détaillées pour S37 figurent notamment les passages aux urgences pour troubles psychotiques. Ils étaient stables ou en baisse dans toutes les classes d'âge par rapport à S36 et restaient dans des niveaux comparables à ceux des années précédentes.

Santé mentale. Edition nationale mensuelle n°1

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