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30/01 2024
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LIBÉRAUX : GABRIEL ATTAL MENACE DE RESTAURER "DES OBLIGATIONS DE GARDE" DANS LES TERRITOIRES TOUJOURS SANS SAS D'ICI L'ÉTÉ

PARIS, 30 janvier 2024 (APMnews) - Le premier ministre, Gabriel Attal, a menacé de restaurer "des obligations de garde pour les médecins libéraux en soirée ou le week-end" dans les territoires qui n'auraient pas mis en place le service d'accès aux soins (SAS) d'ici l'été 2024, lors de sa déclaration dite de "politique générale", mardi à l'Assemblée nationale.

Le chef du gouvernement s'exprimait mardi pour présenter aux députés le calendrier des réformes que son gouvernement souhaite mener courant 2024, notamment à propos des professionnels de santé, de la fin de vie, de la fonction publique ou de la politique industrielle de la France (cf dépêche du 30/01/2024 à 19:14).

En abordant les sujets de santé, il a affiché égrener plusieurs mesures envisagées pour libérer du "temps médical", tout en promettant "[d']agir pour qu'il n'y ait aucun territoire oublié".

"Nous avons, depuis 2017 [NDLR, 2021], déployé le service d'accès aux soins, le SAS, il permet un progrès notable dans l'accès aux soins non programmés", a rappelé à ce titre Gabriel Attal.

"Je l'ai vu encore récemment à Dijon", a poursuivi le nouveau locataire de Matignon qui avait visité mi-janvier le CHU de Dijon, accompagné de Catherine Vautrin, toute juste nommée ministre du travail, de la santé et des solidarités (cf dépêche du 13/01/2024 à 22:47).

"Dès cet été, chaque département devra être doté d'un service d'accès aux soins avec des professionnels organisés pour assurer la permanence des soins", a affirmé le premier ministre devant la chambre haute.

"Dans les départements où il n'y aurait toujours pas de service d'accès aux soins et de réponse satisfaisante, je suis prêt à aller plus loin en restaurant des obligations de garde pour les médecins libéraux en soirée ou le week-end dans leur cabinet, à l'hôpital ou en maison de santé", a-t-il prévenu.

Près de 80% de la population est actuellement couverte par un SAS, selon le dernier état des lieux dressé fin janvier par la direction générale de l'offre de soins (DGOS) (cf dépêche du 30/01/2024 à 17:34), avec 62 premiers SAS lancés et 37 SAS toujours en cours de déploiement.

A l'occasion de l'examen de la loi visant à "améliorer l'accès aux soins par l'engagement territorial des professionnels", dite loi Valletoux, en juin 2023, d'houleux débats avaient eu lieu dans l'hémicycle sur la régulation à l'installation des médecins et le retour de l'obligation de garde supprimée en 2003 (cf dépêche du 14/06/2023 à 16:12).

Les députés avaient écarté ces deux hypothèses en adoptant toutefois un dispositif progressivement coercitif pour l'organisation de la permanence des soins en établissements (PDSES), avant que les sénateurs n'obtiennent gain de cause avec une disposition moins contraignante, basée sur une réponse graduée, fondée sur une "responsabilité collective" (cf dépêche du 19/12/2023 à 12:36).

gl/ab/APMnews

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LIBÉRAUX : GABRIEL ATTAL MENACE DE RESTAURER "DES OBLIGATIONS DE GARDE" DANS LES TERRITOIRES TOUJOURS SANS SAS D'ICI L'ÉTÉ

PARIS, 30 janvier 2024 (APMnews) - Le premier ministre, Gabriel Attal, a menacé de restaurer "des obligations de garde pour les médecins libéraux en soirée ou le week-end" dans les territoires qui n'auraient pas mis en place le service d'accès aux soins (SAS) d'ici l'été 2024, lors de sa déclaration dite de "politique générale", mardi à l'Assemblée nationale.

Le chef du gouvernement s'exprimait mardi pour présenter aux députés le calendrier des réformes que son gouvernement souhaite mener courant 2024, notamment à propos des professionnels de santé, de la fin de vie, de la fonction publique ou de la politique industrielle de la France (cf dépêche du 30/01/2024 à 19:14).

En abordant les sujets de santé, il a affiché égrener plusieurs mesures envisagées pour libérer du "temps médical", tout en promettant "[d']agir pour qu'il n'y ait aucun territoire oublié".

"Nous avons, depuis 2017 [NDLR, 2021], déployé le service d'accès aux soins, le SAS, il permet un progrès notable dans l'accès aux soins non programmés", a rappelé à ce titre Gabriel Attal.

"Je l'ai vu encore récemment à Dijon", a poursuivi le nouveau locataire de Matignon qui avait visité mi-janvier le CHU de Dijon, accompagné de Catherine Vautrin, toute juste nommée ministre du travail, de la santé et des solidarités (cf dépêche du 13/01/2024 à 22:47).

"Dès cet été, chaque département devra être doté d'un service d'accès aux soins avec des professionnels organisés pour assurer la permanence des soins", a affirmé le premier ministre devant la chambre haute.

"Dans les départements où il n'y aurait toujours pas de service d'accès aux soins et de réponse satisfaisante, je suis prêt à aller plus loin en restaurant des obligations de garde pour les médecins libéraux en soirée ou le week-end dans leur cabinet, à l'hôpital ou en maison de santé", a-t-il prévenu.

Près de 80% de la population est actuellement couverte par un SAS, selon le dernier état des lieux dressé fin janvier par la direction générale de l'offre de soins (DGOS) (cf dépêche du 30/01/2024 à 17:34), avec 62 premiers SAS lancés et 37 SAS toujours en cours de déploiement.

A l'occasion de l'examen de la loi visant à "améliorer l'accès aux soins par l'engagement territorial des professionnels", dite loi Valletoux, en juin 2023, d'houleux débats avaient eu lieu dans l'hémicycle sur la régulation à l'installation des médecins et le retour de l'obligation de garde supprimée en 2003 (cf dépêche du 14/06/2023 à 16:12).

Les députés avaient écarté ces deux hypothèses en adoptant toutefois un dispositif progressivement coercitif pour l'organisation de la permanence des soins en établissements (PDSES), avant que les sénateurs n'obtiennent gain de cause avec une disposition moins contraignante, basée sur une réponse graduée, fondée sur une "responsabilité collective" (cf dépêche du 19/12/2023 à 12:36).

gl/ab/APMnews

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