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07/08 2020
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LUTTE CONTRE LE CORONAVIRUS: LA MAYENNE, UN EXEMPLE À SUIVRE (JÉRÔME SALOMON)

LAVAL, NANTES, 7 août 2020 (APMnews) - Le plan d'action mis en place en Mayenne depuis début juillet et qui porte maintenant ses fruits en faisant baisser l'incidence des cas positifs pour le coronavirus est "l'exemple à suivre", a estimé le Pr Jérôme Salomon, directeur général de la santé (DGS) qui participait vendredi après-midi à un point presse téléphonique organisé par l'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire et la préfecture de la Mayenne.

"Les indicateurs [de l'épidémie] sont orientés à la baisse" en Mayenne et ils "pourraient faire repasser le département sous le seuil de la vigilance dans quelques jours", a constaté le DGS.

Il a souligné l'efficacité du plan d'actions déployé depuis début juillet par l'ARS, la préfecture et l'assurance maladie dans ce département le plus touché actuellement en métropole, grâce à un bon suivi des indicateurs locaux "même en infradépartemental et communal", à la mise en place scrupuleuse "du triptyque essentiel tester, tracer, isoler pour casser les chaînes de transmission", à un recours massif aux tests (la Mayenne a le taux le plus élevé de dépistages) et parce que "la prévention a bien fonctionné dans ce département".

"Chacun a parfaitement compris l'importance des gestes barrières, notamment le port du masque grand public en particulier dans les communes où cela a été rendu obligatoire et dans les rassemblements", a-t-il ajouté rappelant les mesures prises par le préfet sur la limitation des rassemblements et le port du masque obligatoire dans 66 communes.

Il a aussi relevé l'intérêt de la démarche du "aller vers" qui a été mise en place par exemple auprès des entreprises de traitement de la viande (la Mayenne dispose de beaucoup d'abattoirs).

Jérôme Salomon a remercié "l'engagement des équipes" de l'ARS, de la préfecture, de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), de la protection civile, de la Croix Rouge, des volontaires, des professionnels de santé de ville comme des hôpitaux, du social et du médico-social, des collectivités territoriales, qui ont oeuvré "en très bonne coordination dans cette course contre la montre".

"Le département a fait la démonstration de son action, dans la protection des siens et des plus fragiles. Vous avez été des pionniers et vous avez pu vous sentir stigmatisés, mais vous avez montré que c'est l'exemple à suivre par les autres", a déclaré le DGS.

Il a adressé un "appel à la vigilance" face à "la nouvelle tendance très nette à la hausse observée en Europe et en France" actuellement.

Une incidence qui devrait passer sous les 30 cas pour 100.000

"La dynamique de baisse forte se confirme", a précisé Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l'ARS Pays de la Loire.

La tendance à la baisse annoncée mardi (cf dépêche du 04/08/2020 à 18:49) est confortée par les derniers chiffres. Après être passé sous le seuil d'alerte à 49,1 cas pour 100.000 habitants mardi, le taux d'incidence est de 36,3 cas pour 100.000 à J-3, "avec même une projection à 26 cas pour 100.000", a-t-il rapporté rappelant que l'incidence avait au plus haut dépassé 140 cas.

"Nous avons toujours une dynamique de tests importante et l'incidence baisse plus vite que le taux de dépistage ce qui est le signe que le virus circule un peu moins activement", a commenté le DG d'ARS.

Le taux de positivité des tests est tombé à 1,1% contre plus de 9% au début de la phase épidémique.

Dans ce département, 46.646 tests de dépistage du Sars-CoV-2 par RT-PCR ont été réalisés, ce qui correspond à plus de 16% de la population de la Mayenne. 1.220 cas étaient positifs.

Même à Laval, le taux diminue à 160 cas pour 100.000 habitants après avoir atteint 400. Le taux de positivité y est de 2,15%.

La pression sur l'offre de soins n'est pas importante. "A ce jour, le taux de passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 est de 1,8% (4 sur 221 dans les trois services d'urgence) et il baisse régulièrement", a indiqué Jean-Jacques Coiplet.

Trois patients sont actuellement en réanimation au centre hospitalier (CH) de Laval sur 14 personnes hospitalisées en Mayenne. En Pays de la Loire, 12 patients sont en réanimation (dont 9 intubés et ventilés et 3 sous oxygène à haut débit) sur 98 hospitalisations.

Les personnes les plus gravement touchées restent les personnes âgées, celles en précarité et/ou celles qui présentent des comorbidités comme l'obésité ou un diabète.

"Il n'y a pas d'alerte particulière en Ehpad et établissements médico-sociaux en Mayenne avec 2 cas de Covid chez des résidents et 5 chez le personnel", a noté Jean-Jacques Coiplet.

La Mayenne compte "à ce jour 25 clusters dont 3 définitivement clôturés, 6 maîtrisés, 2 en diffusion communautaire (dans une entreprise de traitement de la viande à Laval et dans un foyer de jeunes travailleurs à Château-Gontier) et 14 en cours d'investigation", a complété Benoît James de l'ARS.

"Depuis plus d'une semaine (le 31 juillet), il n'y a pas eu de nouveau foyer épidémique. C'est un signe positif en lien avec le suivi des indicateurs", a-t-il souligné.

Pour maintenir ces résultats, le préfet de la Mayenne, Jean-Francis Treffel, a renouvelé les messages de prudence et indiqué qu'il continuerait à refuser les autorisations pour les rassemblements de plus de 10 personnes jusqu'au 31 août. "Je recommande aussi aux Mayennais de reporter leurs projets de rassemblements privés si le respect des gestes barrières ne peut pas y être garanti", a-t-il ajouté.

Interrogé sur d'autres départements ou régions qui pourraient suivre cet "exemple", Jean-Jacques Coiplet a répondu qu'il avait beaucoup d'"échanges" avec notamment la Bretagne et au sein des Pays de la Loire pour partager les bonnes pratiques.

Ainsi, les brigades qui ont été déployées en Mayenne pour aller sur les lieux des entreprises et là où il y a de la précarité et la capacité à intervenir rapidement peuvent en intéresser d'autres.

Une opération de dépistage gratuit du coronavirus a aussi été lancée à Sablé-sur-Sarthe depuis mercredi car les taux d’incidence et de positivité indiquent que le virus circule activement et une vigilance accrue s’impose en Sarthe, notamment sur ce territoire limitrophe de la Mayenne. L'incidence est de 22,3 cas pour 100.000 dans la Sarthe (12,3 pour l'ensemble de la région).

Les causes qui ont mis l'Ouest sur le devant de la scène relèvent d'une "conjonction de milieux complexes" faisant intervenir ces entreprises de traitement de la viande nombreuses en Mayenne et la précarité ou les rassemblements festifs en Bretagne, a-t-il avancé.

L'ARS Pays de la Loire va s'inspirer des campagnes de communication lancées par l'ARS Bretagne en direction des jeunes, a mentionné Jean-Jacques Coiplet.

L'Ille-et-Vilaine intensifie sa lutte aussi

D'autres départements pourraient suivre cet exemple. L'ARS Bretagne et la préfecture d'Ille-et-Vilaine ont présenté vendredi un plan d'actions en 7 axes pour freiner la circulation du virus et lutter contre le relâchement dans l'application des gestes barrières qui ont entraîné une augmentation du nombre de personnes testées positives au coronavirus.

Ce plan repose sur le port du masque rendu obligatoire, sur la voie publique, pour les personnes de 11 ans et plus dans les lieux identifiés comme faisant l’objet d’une concentration importante de personnes à compter de samedi et jusqu’au 31 août inclus en concertation étroite avec les maires des communes concernées (Rennes, Saint-Malo, Cancale, Vitré).

Le port du masque sera rendu obligatoire dans l’ensemble des marchés de plein air, des salons et foires en extérieur, des braderies et des brocantes du département à compter de samedi 8.

De plus, les jeunes feront l’objet d’une sensibilisation accrue au respect des gestes barrières par le lancement d’une campagne de communication sur les réseaux sociaux et par un rappel adressé aux exploitants de bars et restaurants.

L’accès aux dispositifs de dépistage et les mesures de prévention seront renforcés pour l’ensemble de la population par une amplification des capacités de prélèvement ainsi que des capacités d’analyse. Cela se fera notamment par la mise en place de trois camions mobiles à compter de lundi sur le département. Avec ces dispositions, la capacité hebdomadaire de prélèvements passera de 14.000 à 18.900.

Les actions de prévention et de dépistage au sein des 8 abattoirs du département feront l’objet d’un suivi soutenu.

Les populations vulnérables et précaires, notamment les personnes relevant du droit d’asile, feront l’objet d’un dépistage systématique en lien avec les mairies et les structures d’hébergement collectif.

Les rassemblements de plus de 10 personnes sur la voie publique feront l’objet d’un suivi particulièrement attentif voire d’interdictions lorsque cela sera justifié, ont détaillé l'ARS et la préfecture.

sl/ab/APMnews

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LAVAL, NANTES, 7 août 2020 (APMnews) - Le plan d'action mis en place en Mayenne depuis début juillet et qui porte maintenant ses fruits en faisant baisser l'incidence des cas positifs pour le coronavirus est "l'exemple à suivre", a estimé le Pr Jérôme Salomon, directeur général de la santé (DGS) qui participait vendredi après-midi à un point presse téléphonique organisé par l'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire et la préfecture de la Mayenne.

"Les indicateurs [de l'épidémie] sont orientés à la baisse" en Mayenne et ils "pourraient faire repasser le département sous le seuil de la vigilance dans quelques jours", a constaté le DGS.

Il a souligné l'efficacité du plan d'actions déployé depuis début juillet par l'ARS, la préfecture et l'assurance maladie dans ce département le plus touché actuellement en métropole, grâce à un bon suivi des indicateurs locaux "même en infradépartemental et communal", à la mise en place scrupuleuse "du triptyque essentiel tester, tracer, isoler pour casser les chaînes de transmission", à un recours massif aux tests (la Mayenne a le taux le plus élevé de dépistages) et parce que "la prévention a bien fonctionné dans ce département".

"Chacun a parfaitement compris l'importance des gestes barrières, notamment le port du masque grand public en particulier dans les communes où cela a été rendu obligatoire et dans les rassemblements", a-t-il ajouté rappelant les mesures prises par le préfet sur la limitation des rassemblements et le port du masque obligatoire dans 66 communes.

Il a aussi relevé l'intérêt de la démarche du "aller vers" qui a été mise en place par exemple auprès des entreprises de traitement de la viande (la Mayenne dispose de beaucoup d'abattoirs).

Jérôme Salomon a remercié "l'engagement des équipes" de l'ARS, de la préfecture, de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), de la protection civile, de la Croix Rouge, des volontaires, des professionnels de santé de ville comme des hôpitaux, du social et du médico-social, des collectivités territoriales, qui ont oeuvré "en très bonne coordination dans cette course contre la montre".

"Le département a fait la démonstration de son action, dans la protection des siens et des plus fragiles. Vous avez été des pionniers et vous avez pu vous sentir stigmatisés, mais vous avez montré que c'est l'exemple à suivre par les autres", a déclaré le DGS.

Il a adressé un "appel à la vigilance" face à "la nouvelle tendance très nette à la hausse observée en Europe et en France" actuellement.

Une incidence qui devrait passer sous les 30 cas pour 100.000

"La dynamique de baisse forte se confirme", a précisé Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l'ARS Pays de la Loire.

La tendance à la baisse annoncée mardi (cf dépêche du 04/08/2020 à 18:49) est confortée par les derniers chiffres. Après être passé sous le seuil d'alerte à 49,1 cas pour 100.000 habitants mardi, le taux d'incidence est de 36,3 cas pour 100.000 à J-3, "avec même une projection à 26 cas pour 100.000", a-t-il rapporté rappelant que l'incidence avait au plus haut dépassé 140 cas.

"Nous avons toujours une dynamique de tests importante et l'incidence baisse plus vite que le taux de dépistage ce qui est le signe que le virus circule un peu moins activement", a commenté le DG d'ARS.

Le taux de positivité des tests est tombé à 1,1% contre plus de 9% au début de la phase épidémique.

Dans ce département, 46.646 tests de dépistage du Sars-CoV-2 par RT-PCR ont été réalisés, ce qui correspond à plus de 16% de la population de la Mayenne. 1.220 cas étaient positifs.

Même à Laval, le taux diminue à 160 cas pour 100.000 habitants après avoir atteint 400. Le taux de positivité y est de 2,15%.

La pression sur l'offre de soins n'est pas importante. "A ce jour, le taux de passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 est de 1,8% (4 sur 221 dans les trois services d'urgence) et il baisse régulièrement", a indiqué Jean-Jacques Coiplet.

Trois patients sont actuellement en réanimation au centre hospitalier (CH) de Laval sur 14 personnes hospitalisées en Mayenne. En Pays de la Loire, 12 patients sont en réanimation (dont 9 intubés et ventilés et 3 sous oxygène à haut débit) sur 98 hospitalisations.

Les personnes les plus gravement touchées restent les personnes âgées, celles en précarité et/ou celles qui présentent des comorbidités comme l'obésité ou un diabète.

"Il n'y a pas d'alerte particulière en Ehpad et établissements médico-sociaux en Mayenne avec 2 cas de Covid chez des résidents et 5 chez le personnel", a noté Jean-Jacques Coiplet.

La Mayenne compte "à ce jour 25 clusters dont 3 définitivement clôturés, 6 maîtrisés, 2 en diffusion communautaire (dans une entreprise de traitement de la viande à Laval et dans un foyer de jeunes travailleurs à Château-Gontier) et 14 en cours d'investigation", a complété Benoît James de l'ARS.

"Depuis plus d'une semaine (le 31 juillet), il n'y a pas eu de nouveau foyer épidémique. C'est un signe positif en lien avec le suivi des indicateurs", a-t-il souligné.

Pour maintenir ces résultats, le préfet de la Mayenne, Jean-Francis Treffel, a renouvelé les messages de prudence et indiqué qu'il continuerait à refuser les autorisations pour les rassemblements de plus de 10 personnes jusqu'au 31 août. "Je recommande aussi aux Mayennais de reporter leurs projets de rassemblements privés si le respect des gestes barrières ne peut pas y être garanti", a-t-il ajouté.

Interrogé sur d'autres départements ou régions qui pourraient suivre cet "exemple", Jean-Jacques Coiplet a répondu qu'il avait beaucoup d'"échanges" avec notamment la Bretagne et au sein des Pays de la Loire pour partager les bonnes pratiques.

Ainsi, les brigades qui ont été déployées en Mayenne pour aller sur les lieux des entreprises et là où il y a de la précarité et la capacité à intervenir rapidement peuvent en intéresser d'autres.

Une opération de dépistage gratuit du coronavirus a aussi été lancée à Sablé-sur-Sarthe depuis mercredi car les taux d’incidence et de positivité indiquent que le virus circule activement et une vigilance accrue s’impose en Sarthe, notamment sur ce territoire limitrophe de la Mayenne. L'incidence est de 22,3 cas pour 100.000 dans la Sarthe (12,3 pour l'ensemble de la région).

Les causes qui ont mis l'Ouest sur le devant de la scène relèvent d'une "conjonction de milieux complexes" faisant intervenir ces entreprises de traitement de la viande nombreuses en Mayenne et la précarité ou les rassemblements festifs en Bretagne, a-t-il avancé.

L'ARS Pays de la Loire va s'inspirer des campagnes de communication lancées par l'ARS Bretagne en direction des jeunes, a mentionné Jean-Jacques Coiplet.

L'Ille-et-Vilaine intensifie sa lutte aussi

D'autres départements pourraient suivre cet exemple. L'ARS Bretagne et la préfecture d'Ille-et-Vilaine ont présenté vendredi un plan d'actions en 7 axes pour freiner la circulation du virus et lutter contre le relâchement dans l'application des gestes barrières qui ont entraîné une augmentation du nombre de personnes testées positives au coronavirus.

Ce plan repose sur le port du masque rendu obligatoire, sur la voie publique, pour les personnes de 11 ans et plus dans les lieux identifiés comme faisant l’objet d’une concentration importante de personnes à compter de samedi et jusqu’au 31 août inclus en concertation étroite avec les maires des communes concernées (Rennes, Saint-Malo, Cancale, Vitré).

Le port du masque sera rendu obligatoire dans l’ensemble des marchés de plein air, des salons et foires en extérieur, des braderies et des brocantes du département à compter de samedi 8.

De plus, les jeunes feront l’objet d’une sensibilisation accrue au respect des gestes barrières par le lancement d’une campagne de communication sur les réseaux sociaux et par un rappel adressé aux exploitants de bars et restaurants.

L’accès aux dispositifs de dépistage et les mesures de prévention seront renforcés pour l’ensemble de la population par une amplification des capacités de prélèvement ainsi que des capacités d’analyse. Cela se fera notamment par la mise en place de trois camions mobiles à compter de lundi sur le département. Avec ces dispositions, la capacité hebdomadaire de prélèvements passera de 14.000 à 18.900.

Les actions de prévention et de dépistage au sein des 8 abattoirs du département feront l’objet d’un suivi soutenu.

Les populations vulnérables et précaires, notamment les personnes relevant du droit d’asile, feront l’objet d’un dépistage systématique en lien avec les mairies et les structures d’hébergement collectif.

Les rassemblements de plus de 10 personnes sur la voie publique feront l’objet d’un suivi particulièrement attentif voire d’interdictions lorsque cela sera justifié, ont détaillé l'ARS et la préfecture.

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