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13/01 2023
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MALGRÉ DES MOIS CRITIQUES DE TENSIONS HOSPITALIÈRES, LE GH NORD ESSONNE A VU SES PROJETS AVANCER EN 2022 (DIRECTEUR)

(Par Maryannick LE BRIS)

LONGJUMEAU (Hauts-de-Seine), 13 janvier 2023 (APMnews) - S'il a traversé plusieurs mois très critiques en raison du cumul des difficultés hospitalières, le Groupe hospitalier Nord Essonne (sites de Longjumeau, Juvisy et Orsay) a avancé dans ses projets immobiliers qui se traduiront en 2024 par une nouvelle implantation sur le plateau de Saclay, a expliqué mercredi son directeur, Cédric Lussiez, dans un entretien à APMnews.

"On a l'impression d'avoir vécu les mois les plus difficiles de notre histoire hospitalière en termes de pression sur les services d'urgence", a relaté Cédric Lussiez auprès d'APMnews, évoquant une crise arrivée à son paroxysme dans la deuxième quinzaine de décembre 2022.

Depuis l'automne, la coexistence des épidémies hivernales et du Covid, la saturation des services, l'afflux de patients en gériatrie, conjugués au manque de personnel et aux congés, a "entraîné une explosion" du nombre de personnes en attente d'un lit aux urgences.

"C'est clairement déstructurant pour les équipes", a-t-il commenté, notant que la pression tendait à être moins forte début janvier. Les trois sites du Groupe hospitalier Nord Essonne (GHNE) enregistrent habituellement 135.000 passages aux urgences par an. En 2022, le volume atteint est seulement de "2% inférieur à celui de 2019, qui était un chiffre record". À cela s'ajoute une "très forte augmentation des états de gravité les plus lourds".

"L'un des faits marquants de l'année est la difficulté que l'on a eue à gérer une telle augmentation du nombre de patients lourds et donc hospitalisés, dans un contexte de fermetures capacitaires notamment en médecine, qui concerne les hôpitaux publics, mais aussi les cliniques privées, elles-mêmes confrontées à de grosses difficultés de personnel non médical", a-t-il expliqué.

À l'automne, deux unités de médecine ont dû être partiellement fermées, l'une d'elles a rouvert totalement en janvier.

Après la cyberattaque du centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) fin août 2022, le GHNE a été amené à prendre "chaque jour en hospitalisation environ une quarantaine de patients" qui auraient habituellement été pris en charge au CHSF.

"Malgré la multiplication des heures supplémentaires de soignants, un certain nombre de nouvelles capacités que l'on a réussi à ouvrir", à plusieurs reprises, les urgences pédiatriques du site de Longjumeau, et dans une moindre mesure les urgences adultes, "sont passées en mode dit dégradé", rapporte Cédric Lussiez. Il souligne que "les services des urgences n'ont jamais cessé de fonctionner pendant cette période".

"On a demandé aux patients qui étaient vus par l'infirmière et qui n'avaient pas de diagnostic [justifiant] une prise en charge hospitalière, de trouver une solution en ville ou dans nos centres de consultations de soins non programmés."

À Orsay, le centre de soins non programmés (service d'accueil pédiatrique), qui a remplacé il y a deux ans le service des urgences pédiatriques (à la suite de départs de pédiatres), ferme habituellement pendant les congés scolaires et a donc fermé entre Noël et le jour de l'an, a-t-il expliqué, relevant une "confusion" consistant à continuer de qualifier ce centre de service des urgences.

Les urgences de l'hôpital d'Orsay ont été de surcroît victimes d'une panne de chauffage pendant un mois et demi. La remise en état "a lieu en ce moment", indiquait mercredi le directeur du GHNE.

La raison de ce long délai pendant lequel le service a dû recourir à des chauffages d'appoint est que "plus aucun fournisseur n'avait les pièces" pour réparer la vieille centrale de traitement d'air défectueuse, dont le remplacement complet aurait nécessité un arrêt du service, ce qui était impossible.

Au vu de la convergence des difficultés, "je comprends que les équipes soient en colère", a commenté Cédric Lussiez. Il a en revanche contesté l'existence "d'arrêts collectifs" de travail dans ce service, tel que rapporté par Samu Urgences de France.

Si la grande majorité des activités de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) du GHNE sont vouées à déménager dans le futur hôpital de Saclay en 2024, "on a augmenté nos investissements sur nos sites actuels", pour des travaux de remise aux normes ou de rénovation, a-t-il précisé.

Mais au vu de l'état immobilier des sites, "on est impatients d'investir nos nouveaux bâtiments", a-t-il fait valoir, alors que le projet suscite toujours les contestations du Comité de défense des hôpitaux du Nord Essonne.

Calendrier tenu pour l'ouverture du nouvel hôpital de Saclay

La livraison du nouvel hôpital de Saclay (479 lits et places, pour un coût de 232 millions d'euros) par Eiffage est toujours prévue pour janvier 2024 et l'accueil des premiers patients pour début juin 2024. "On est dans notre dernière ligne droite, ce qui est un facteur de motivation de nos équipes médicales et paramédicales et aidant pour les recrutements, notamment médicaux", a pointé Cédric Lussiez.

Le financement du bâtiment ("Pasrel") consacré à la recherche et l'innovation, qui accueillera une plateforme de biologie, d'imagerie et de médecine nucléaire et dont les maîtres d'oeuvre sont le CEA et l'université, en lien avec l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), a par ailleurs été bouclé. Le coût du bâtiment est de 66 millions d'euros (M€), financé aux deux tiers environ par le contrat de plan Etat-Région.

Une crèche hospitalière devrait ouvrir sur le nouveau site à l'été 2024.

"On commence à se préparer à ce qui n'est pas seulement un déménagement, mais une fusion d'équipes car ce sont essentiellement les équipes d'Orsay et de Longjumeau qui sont appelées à fusionner dans de nombreuses disciplines", avec "une offre de soins nouvelle que l'on a anticipée cette année".

Sur le site de Longjumeau, l'arrivée de trois gastro-entérologues a ainsi déjà permis le lancement d'une activité de gastro-entérologie à dimension universitaire, partagée avec l'hôpital Béclère (AP-HP, Clamart, Hauts-de-Seine; GHU Paris Saclay). Un hôpital de semaine a ouvert "la semaine dernière".

Parallèlement, le projet d'hôpital de proximité prévu sur le site de Longjumeau à l'été 2024 avance également, s'est félicité Cédric Lussiez. "On a commencé à étendre le fonctionnement de notre centre de consultations et de soins urgents [CCSU] et on a inauguré il y a deux mois la Maison des femmes", qui aura une dimension départementale.

L'hôpital de proximité sera d'abord installé dans les locaux actuels, puis "d'ici trois ans dans un nouveau bâtiment". L'hôpital "va désinvestir une partie importante de la parcelle dans le cadre d'un projet d'urbanisme, notamment la partie qui correspond à l'emprise actuelle de l'immeuble de grande hauteur", a détaillé Cédric Lussiez.

Sur le site de Bures-sur-Yvette, où l'activité de santé mentale sera maintenue, deux structures ambulatoires pour adolescents et jeunes adultes ont déménagé dans un nouveau bâtiment en octobre 2022, avec un doublement de leur superficie.

À Juvisy, le début des travaux d'une nouvelle clinique Korian, dans le cadre d'un partenariat public-privé avec le GHNE, est prévu pour juin. L'hôpital a vendu le terrain (12 M€) au groupe privé, qui y construira un établissement d'environ 200 lits et places. Le GHNE y assurera la prise en charge des urgences.

Un premier bâtiment doit être livré en janvier 2025 (comprenant le pôle gériatrie et les urgences), un autre (avec une offre de rééducation et de réhabilitation) sera construit dans second temps.

"Il y a un vrai engagement des professionnels" dans ce projet pour les urgences, assure Cédric Lussiez, selon qui il "n'y a aucun poste vacant sur le site de Juvisy". Le personnel des autres services travaillant actuellement sur le site sera transféré sur l'hôpital de proximité de Longjumeau.

"Du point de vue du déploiement des projets sur tous les sites, 2022 a été extrêmement positive", relève-t-il.

Le GHNE compte environ "4% de postes vacants" sur les métiers non médicaux, notamment chez les manipulateurs radio et les infirmiers de nuit. "On a commencé à engager un certain nombre de recrutements grâce au projet de Saclay, on est sur la bonne voie", espère le directeur.

En attendant, le GHNE a lancé un chantier sur la réorganisation du temps de travail, en développant le schéma des 12 heures en 2022 dans les unités d'hospitalisation, "avec des objectifs de qualité de vie au travail, notamment pour les personnels de jour, et de stabilisation des plannings".

Les travaux sur les amplitudes horaires doivent se poursuivre dans les secteurs des blocs opératoires, de consultation et d'exploration fonctionnelle.

Sur le plan financier, les résultats de 2022, encore en cours de consolidation, devraient se traduire par "une dégradation" par rapport à 2021, année qui s'est terminée sur un déficit de 11 M€ (sur un budget principal de 230 M€).

L'activité "a repris en 2021 mais reste inférieure de 5% environ à ce qu'elle était avant la crise (en 2019)", a précisé Cédric Lussiez. "L'enjeu est de revenir à la situation antérieure, ce qui suppose des réouvertures capacitaires."

mlb/ab/APMnews

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(Par Maryannick LE BRIS)

LONGJUMEAU (Hauts-de-Seine), 13 janvier 2023 (APMnews) - S'il a traversé plusieurs mois très critiques en raison du cumul des difficultés hospitalières, le Groupe hospitalier Nord Essonne (sites de Longjumeau, Juvisy et Orsay) a avancé dans ses projets immobiliers qui se traduiront en 2024 par une nouvelle implantation sur le plateau de Saclay, a expliqué mercredi son directeur, Cédric Lussiez, dans un entretien à APMnews.

"On a l'impression d'avoir vécu les mois les plus difficiles de notre histoire hospitalière en termes de pression sur les services d'urgence", a relaté Cédric Lussiez auprès d'APMnews, évoquant une crise arrivée à son paroxysme dans la deuxième quinzaine de décembre 2022.

Depuis l'automne, la coexistence des épidémies hivernales et du Covid, la saturation des services, l'afflux de patients en gériatrie, conjugués au manque de personnel et aux congés, a "entraîné une explosion" du nombre de personnes en attente d'un lit aux urgences.

"C'est clairement déstructurant pour les équipes", a-t-il commenté, notant que la pression tendait à être moins forte début janvier. Les trois sites du Groupe hospitalier Nord Essonne (GHNE) enregistrent habituellement 135.000 passages aux urgences par an. En 2022, le volume atteint est seulement de "2% inférieur à celui de 2019, qui était un chiffre record". À cela s'ajoute une "très forte augmentation des états de gravité les plus lourds".

"L'un des faits marquants de l'année est la difficulté que l'on a eue à gérer une telle augmentation du nombre de patients lourds et donc hospitalisés, dans un contexte de fermetures capacitaires notamment en médecine, qui concerne les hôpitaux publics, mais aussi les cliniques privées, elles-mêmes confrontées à de grosses difficultés de personnel non médical", a-t-il expliqué.

À l'automne, deux unités de médecine ont dû être partiellement fermées, l'une d'elles a rouvert totalement en janvier.

Après la cyberattaque du centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) fin août 2022, le GHNE a été amené à prendre "chaque jour en hospitalisation environ une quarantaine de patients" qui auraient habituellement été pris en charge au CHSF.

"Malgré la multiplication des heures supplémentaires de soignants, un certain nombre de nouvelles capacités que l'on a réussi à ouvrir", à plusieurs reprises, les urgences pédiatriques du site de Longjumeau, et dans une moindre mesure les urgences adultes, "sont passées en mode dit dégradé", rapporte Cédric Lussiez. Il souligne que "les services des urgences n'ont jamais cessé de fonctionner pendant cette période".

"On a demandé aux patients qui étaient vus par l'infirmière et qui n'avaient pas de diagnostic [justifiant] une prise en charge hospitalière, de trouver une solution en ville ou dans nos centres de consultations de soins non programmés."

À Orsay, le centre de soins non programmés (service d'accueil pédiatrique), qui a remplacé il y a deux ans le service des urgences pédiatriques (à la suite de départs de pédiatres), ferme habituellement pendant les congés scolaires et a donc fermé entre Noël et le jour de l'an, a-t-il expliqué, relevant une "confusion" consistant à continuer de qualifier ce centre de service des urgences.

Les urgences de l'hôpital d'Orsay ont été de surcroît victimes d'une panne de chauffage pendant un mois et demi. La remise en état "a lieu en ce moment", indiquait mercredi le directeur du GHNE.

La raison de ce long délai pendant lequel le service a dû recourir à des chauffages d'appoint est que "plus aucun fournisseur n'avait les pièces" pour réparer la vieille centrale de traitement d'air défectueuse, dont le remplacement complet aurait nécessité un arrêt du service, ce qui était impossible.

Au vu de la convergence des difficultés, "je comprends que les équipes soient en colère", a commenté Cédric Lussiez. Il a en revanche contesté l'existence "d'arrêts collectifs" de travail dans ce service, tel que rapporté par Samu Urgences de France.

Si la grande majorité des activités de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) du GHNE sont vouées à déménager dans le futur hôpital de Saclay en 2024, "on a augmenté nos investissements sur nos sites actuels", pour des travaux de remise aux normes ou de rénovation, a-t-il précisé.

Mais au vu de l'état immobilier des sites, "on est impatients d'investir nos nouveaux bâtiments", a-t-il fait valoir, alors que le projet suscite toujours les contestations du Comité de défense des hôpitaux du Nord Essonne.

Calendrier tenu pour l'ouverture du nouvel hôpital de Saclay

La livraison du nouvel hôpital de Saclay (479 lits et places, pour un coût de 232 millions d'euros) par Eiffage est toujours prévue pour janvier 2024 et l'accueil des premiers patients pour début juin 2024. "On est dans notre dernière ligne droite, ce qui est un facteur de motivation de nos équipes médicales et paramédicales et aidant pour les recrutements, notamment médicaux", a pointé Cédric Lussiez.

Le financement du bâtiment ("Pasrel") consacré à la recherche et l'innovation, qui accueillera une plateforme de biologie, d'imagerie et de médecine nucléaire et dont les maîtres d'oeuvre sont le CEA et l'université, en lien avec l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), a par ailleurs été bouclé. Le coût du bâtiment est de 66 millions d'euros (M€), financé aux deux tiers environ par le contrat de plan Etat-Région.

Une crèche hospitalière devrait ouvrir sur le nouveau site à l'été 2024.

"On commence à se préparer à ce qui n'est pas seulement un déménagement, mais une fusion d'équipes car ce sont essentiellement les équipes d'Orsay et de Longjumeau qui sont appelées à fusionner dans de nombreuses disciplines", avec "une offre de soins nouvelle que l'on a anticipée cette année".

Sur le site de Longjumeau, l'arrivée de trois gastro-entérologues a ainsi déjà permis le lancement d'une activité de gastro-entérologie à dimension universitaire, partagée avec l'hôpital Béclère (AP-HP, Clamart, Hauts-de-Seine; GHU Paris Saclay). Un hôpital de semaine a ouvert "la semaine dernière".

Parallèlement, le projet d'hôpital de proximité prévu sur le site de Longjumeau à l'été 2024 avance également, s'est félicité Cédric Lussiez. "On a commencé à étendre le fonctionnement de notre centre de consultations et de soins urgents [CCSU] et on a inauguré il y a deux mois la Maison des femmes", qui aura une dimension départementale.

L'hôpital de proximité sera d'abord installé dans les locaux actuels, puis "d'ici trois ans dans un nouveau bâtiment". L'hôpital "va désinvestir une partie importante de la parcelle dans le cadre d'un projet d'urbanisme, notamment la partie qui correspond à l'emprise actuelle de l'immeuble de grande hauteur", a détaillé Cédric Lussiez.

Sur le site de Bures-sur-Yvette, où l'activité de santé mentale sera maintenue, deux structures ambulatoires pour adolescents et jeunes adultes ont déménagé dans un nouveau bâtiment en octobre 2022, avec un doublement de leur superficie.

À Juvisy, le début des travaux d'une nouvelle clinique Korian, dans le cadre d'un partenariat public-privé avec le GHNE, est prévu pour juin. L'hôpital a vendu le terrain (12 M€) au groupe privé, qui y construira un établissement d'environ 200 lits et places. Le GHNE y assurera la prise en charge des urgences.

Un premier bâtiment doit être livré en janvier 2025 (comprenant le pôle gériatrie et les urgences), un autre (avec une offre de rééducation et de réhabilitation) sera construit dans second temps.

"Il y a un vrai engagement des professionnels" dans ce projet pour les urgences, assure Cédric Lussiez, selon qui il "n'y a aucun poste vacant sur le site de Juvisy". Le personnel des autres services travaillant actuellement sur le site sera transféré sur l'hôpital de proximité de Longjumeau.

"Du point de vue du déploiement des projets sur tous les sites, 2022 a été extrêmement positive", relève-t-il.

Le GHNE compte environ "4% de postes vacants" sur les métiers non médicaux, notamment chez les manipulateurs radio et les infirmiers de nuit. "On a commencé à engager un certain nombre de recrutements grâce au projet de Saclay, on est sur la bonne voie", espère le directeur.

En attendant, le GHNE a lancé un chantier sur la réorganisation du temps de travail, en développant le schéma des 12 heures en 2022 dans les unités d'hospitalisation, "avec des objectifs de qualité de vie au travail, notamment pour les personnels de jour, et de stabilisation des plannings".

Les travaux sur les amplitudes horaires doivent se poursuivre dans les secteurs des blocs opératoires, de consultation et d'exploration fonctionnelle.

Sur le plan financier, les résultats de 2022, encore en cours de consolidation, devraient se traduire par "une dégradation" par rapport à 2021, année qui s'est terminée sur un déficit de 11 M€ (sur un budget principal de 230 M€).

L'activité "a repris en 2021 mais reste inférieure de 5% environ à ce qu'elle était avant la crise (en 2019)", a précisé Cédric Lussiez. "L'enjeu est de revenir à la situation antérieure, ce qui suppose des réouvertures capacitaires."

mlb/ab/APMnews

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