Actualités de l'Urgence - APM

MALGRÉ LE COVID, LE CH ANNECY GENEVOIS AVANCE SUR PLUSIEURS PROJETS
ANNECY, 7 février 2022 (APMnews) - Malgré un nombre toujours important de patients Covid+ hospitalisés dans ses locaux, le centre hospitalier Annecy Genevois (Change) avance sur de nombreux projets, tant en interne qu'avec les autres établissements de son groupement hospitalier de territoire (GHT) et l'autre GHT de la Haute-Savoie, a détaillé son directeur, Vincent Delivet, dans un entretien accordé à APMnews la semaine dernière.
Le taux d'incidence du Covid-19 a de nouveau dépassé des records (plus de 4.000 cas/100.000 habitants) dans certains départements d'Auvergne-Rhône-Alpes, notamment en Haute-Savoie, au cours de la nouvelle vague qui s'est abattue sur la France depuis début décembre.
Cette situation a conduit le Change à faire passer son nombre de lits de réanimation de 16 à "plus de 30" (60 sur l'ensemble de la Haute-Savoie) puis à redescendre légèrement à 28 ces derniers jours.
Même si l'on observe les prémices d'une baisse, "cela fait plus d'un mois qu'on est en surchauffe. Cela devient compliqué pour les urgences et les lits d'aval, avec aussi l'absentéisme des personnels lié aux contaminations", souligne Vincent Delivet, qualifiant de "prodigieux" ce que "font les professionnels de santé". "On a mis l'hôpital à rude épreuve pour maintenir l'activité."
Malgré cette situation, le Change poursuit l'élaboration de son nouveau projet d'établissement sur lequel il a déjà "les grands axes". "On va faire un projet stratégique et non pas une juxtaposition de projets, mais ceux-ci seront en annexe", explique son directeur.
Le souhait est en effet d'avoir des objectifs communs à l'établissement et de faire adopter le document "au plus tôt en juin et au plus tard en septembre".
Cette démarche a été notamment marquée par la tenue, en septembre 2021, d'un séminaire sur la transformation du management interne, qui a réuni 170 professionnels de l'établissement et a accueilli comme "témoin" Matthieu Sibé, maître de conférences à l'Institut de santé publique, d'épidémiologie et de développement (Isped) et membre expert au Haut conseil de la santé publique (HCSP).
"Ce séminaire a permis d'avancer sur le projet managérial", explique Vincent Delivet. "On le poursuit actuellement en reprécisant les missions des chefs de pôle, des chefs de service, de la direction, des cadres, etc."… et "en redécoupant l'établissement de manière cohérente en pôles et en services."
"C'est un gros chantier qui est fondamental si on veut mener toutes les transformations qu'on doit faire, dans l'objectif aussi de faire un management par la qualité, d'améliorer les conditions de travail et la prise en charge des patients et d'être plus efficient au plan médico-économique", insiste-t-il. Ces réflexions sont "croisées" avec celles du projet social. "On travaille sur le recrutement, le rôle de chacun et on décline tout cela pour redonner du sens à la gestion interne et au mieux travailler ensemble."
Le Change ayant deux sites principaux (l'un à côté d'Annecy et l'autre à Saint-Julien-en-Genevois), son idée est aussi "de dire 'un projet d'établissement, deux sites, une même équipe'". "On a beaucoup travaillé sur le fonctionnement bi-sites des équipes médicales et paramédicales", assure Vincent Delivet.
Actualisation du projet médical partagé du GHT
Outre son projet d'établissement, le Change "avance" sur la réactualisation du projet territorial du groupement hospitalier de territoire (GHT) Haute-Savoie Pays de Gex dont il est support. Cette révision a comme axe l'"accessibilité aux soins", en lien notamment avec les partenaires de ville.
Il s'agit de se pencher sur la situation spécifique du Pays de Gex (Ain), explique le directeur. Dans le cadre du GHT, "nous avons permis au centre de soins immédiats porté par l'agglomération de s'étendre, avons aussi déposé un dossier pour implanter un scanner dans les locaux de l'hôpital de Gex et développons des consultations avancées sur Gex, en restructurant un plateau de consultations, avec l'idée de vivifier le premier recours".
A Rumilly, où se situe un autre établissement partie du GHT, "un centre de soins a été ouvert et un travail est fait avec la médecine de ville sur l'accès aux soins". Le Change mène pour sa part des réflexions sur l'accès aux soins des populations précaires.
La structuration de l'offre de soins de suite est aussi un axe de l'actualisation du projet partagé, dans le but d'obtenir des parcours de patients et des niveaux de prise en charge qui soient les meilleurs possibles.
Interrogé sur la mise en place de la commission médicale de groupement (CMG), Vincent Delivet a indiqué qu'elle est en cours de constitution et sera mise en place avant la fin du 1er trimestre 2022. Une commission de soins de groupement sera également créée et les deux commissions tiendront "deux à trois réunions médico-soignantes communes par an".
Le Change discute toujours également avec le GHT Léman Mont-Blanc, autre GHT de Haute-Savoie autour du CH Alpes Léman (Chal), pour "poser un projet médical partagé départemental clair". Dans ce cadre, "nous regardons comment on organise le recours départemental et on peut aider, dans certaines disciplines, pour maintenir un niveau d'offre qui soit satisfaisant et travailler dans une logique de gradation des soins", explique Vincent Delivet, qui met en avant la bonne coordination que les deux GHT ont eue pendant la crise.
Une aide bienvenue du Ségur investissement
En matière d'investissements, le Change compte consacrer 37 millions d'euros (M€) à ses opérations majeures en 2022, soit le même montant qu'en 2021.
Alors qu'il avait un encours de dette de 183 M€ en 2020, ayant dû recourir massivement à l'emprunt pour mener son programme d'investissement et ayant un taux de marge brute de 2,9%, il a obtenu une aide, qui sera étalée, de 55 M€ du Ségur pour la restauration de ses capacités financières, ce qui lui permet d'"éviter la spirale du surendettement", souligne son directeur, saluant le dialogue "constructif" mené avec l'agence régionale de santé (ARS) à ce sujet.
Il est aussi prévu que le Change émarge sur la seconde tranche du Ségur investissement pour l'hôpital de Saint-Julien-en-Genevois.
Interrogé sur la situation financière, son directeur explique que le Change est en déficit mais se trouve dans la trajectoire qui avait été annoncée à l'ARS avec un retour à l'équilibre visé d'ici à 2026. Le Change table notamment sur les recettes qui seront issues des développements d'activité, les hausses qui peuvent provenir de la croissance démographique que connaît son territoire et sur les mesures qui seront issues de ses réflexions internes sur la qualité ou ses organisations.
Dans le cadre de son programme d'investissement, il a ouvert en décembre 2021 un institut regroupant la cancérologie médicale et la radiothérapie (cf dépêche du 17/12/2021 à 14:56) et réinternalisé la stérilisation qui était sous-traitée jusqu'à présent.
Fin février, il lancera l'unité de chirurgie ambulatoire, tandis que les nouvelles urgences, qui intégreront un pôle d'imagerie, déménageront et ouvriront au public le 10 mars, annonce Vincent Delivet.
En 2021, il a réuni sur un même lieu l'accueil de ses urgences pédiatriques (cf dépêche du 25/11/2021 à 18:49). Cette réorganisation a été également l'occasion de créer des chambres individuelles pour l'unité de surveillance continue (USC) offrant de meilleures conditions de suivi des patients, et une salle optimisée pour la prise en charge des soins critiques et d'urgences vitales.
Le Change a aussi refait le circuit des urgences gynécologiques en adaptant les locaux et l'accueil, notamment pour mieux traiter les situations spécifiques, comme les victimes de violences, y compris sur le site de Saint-Julien-en-Genevois. Il a aussi participé à la création d'une cellule d'urgence médico-psychologique (Cump) "commune aux deux Savoie".
En 2022 et les années suivantes, il va poursuivre des travaux sur son site d'Annecy pour relier des bâtiments entre eux et réaliser un projet de plateau technique interventionnel (PTI) de cardiologie et d'autres opérations de repositionnement des services pour occuper des surfaces qui ont été libérées.
Alors que sa nouvelle activité de thrombectomie mécanique (lancée en 2021, cf dépêche du 10/11/2021 à 18:43) monte en charge, il mène un travail pour investir dans une seconde salle de radiologie interventionnelle.
L'hôpital de Saint-Julien-en-Genevois bénéficiera aussi de restructurations internes pour le faire évoluer, en attendant un projet de modernisation plus vaste, annonce Vincent Delivet qui mentionne une reconfiguration des urgences, l'implantation d'un hôpital de jour en addictologie et en médecine, l'ouverture d'un plateau de rééducation de chirurgie cardiaque et ou encore l'implantation d'une salle d'actes externes.
Le Change a par ailleurs un projet "très structuré" sur la psychiatrie, avec "la volonté de s'inscrire dans l'évolution de la prise en charge". Il travaille sur le développement de l'offre ambulatoire, y compris dans les communes où il est peu présent, et l'introduction d'une certaine "transversalité pour être plus réactif, à travers des dispositifs d'évaluation rapide".
Il mène également des travaux sur des publics spécifiques et aux urgences adultes pour améliorer la prise en charge des patients présentant des troubles psychiatriques. Il a aussi le projet d'ouvrir une unité post-urgences de pédopsychiatrie et conduit par ailleurs une réflexion sur la restructuration de l'hospitalisation. Fin mars, il participera à l'institution d'un conseil local de santé mentale (CLSM).
san/nc/APMnews
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MALGRÉ LE COVID, LE CH ANNECY GENEVOIS AVANCE SUR PLUSIEURS PROJETS
ANNECY, 7 février 2022 (APMnews) - Malgré un nombre toujours important de patients Covid+ hospitalisés dans ses locaux, le centre hospitalier Annecy Genevois (Change) avance sur de nombreux projets, tant en interne qu'avec les autres établissements de son groupement hospitalier de territoire (GHT) et l'autre GHT de la Haute-Savoie, a détaillé son directeur, Vincent Delivet, dans un entretien accordé à APMnews la semaine dernière.
Le taux d'incidence du Covid-19 a de nouveau dépassé des records (plus de 4.000 cas/100.000 habitants) dans certains départements d'Auvergne-Rhône-Alpes, notamment en Haute-Savoie, au cours de la nouvelle vague qui s'est abattue sur la France depuis début décembre.
Cette situation a conduit le Change à faire passer son nombre de lits de réanimation de 16 à "plus de 30" (60 sur l'ensemble de la Haute-Savoie) puis à redescendre légèrement à 28 ces derniers jours.
Même si l'on observe les prémices d'une baisse, "cela fait plus d'un mois qu'on est en surchauffe. Cela devient compliqué pour les urgences et les lits d'aval, avec aussi l'absentéisme des personnels lié aux contaminations", souligne Vincent Delivet, qualifiant de "prodigieux" ce que "font les professionnels de santé". "On a mis l'hôpital à rude épreuve pour maintenir l'activité."
Malgré cette situation, le Change poursuit l'élaboration de son nouveau projet d'établissement sur lequel il a déjà "les grands axes". "On va faire un projet stratégique et non pas une juxtaposition de projets, mais ceux-ci seront en annexe", explique son directeur.
Le souhait est en effet d'avoir des objectifs communs à l'établissement et de faire adopter le document "au plus tôt en juin et au plus tard en septembre".
Cette démarche a été notamment marquée par la tenue, en septembre 2021, d'un séminaire sur la transformation du management interne, qui a réuni 170 professionnels de l'établissement et a accueilli comme "témoin" Matthieu Sibé, maître de conférences à l'Institut de santé publique, d'épidémiologie et de développement (Isped) et membre expert au Haut conseil de la santé publique (HCSP).
"Ce séminaire a permis d'avancer sur le projet managérial", explique Vincent Delivet. "On le poursuit actuellement en reprécisant les missions des chefs de pôle, des chefs de service, de la direction, des cadres, etc."… et "en redécoupant l'établissement de manière cohérente en pôles et en services."
"C'est un gros chantier qui est fondamental si on veut mener toutes les transformations qu'on doit faire, dans l'objectif aussi de faire un management par la qualité, d'améliorer les conditions de travail et la prise en charge des patients et d'être plus efficient au plan médico-économique", insiste-t-il. Ces réflexions sont "croisées" avec celles du projet social. "On travaille sur le recrutement, le rôle de chacun et on décline tout cela pour redonner du sens à la gestion interne et au mieux travailler ensemble."
Le Change ayant deux sites principaux (l'un à côté d'Annecy et l'autre à Saint-Julien-en-Genevois), son idée est aussi "de dire 'un projet d'établissement, deux sites, une même équipe'". "On a beaucoup travaillé sur le fonctionnement bi-sites des équipes médicales et paramédicales", assure Vincent Delivet.
Actualisation du projet médical partagé du GHT
Outre son projet d'établissement, le Change "avance" sur la réactualisation du projet territorial du groupement hospitalier de territoire (GHT) Haute-Savoie Pays de Gex dont il est support. Cette révision a comme axe l'"accessibilité aux soins", en lien notamment avec les partenaires de ville.
Il s'agit de se pencher sur la situation spécifique du Pays de Gex (Ain), explique le directeur. Dans le cadre du GHT, "nous avons permis au centre de soins immédiats porté par l'agglomération de s'étendre, avons aussi déposé un dossier pour implanter un scanner dans les locaux de l'hôpital de Gex et développons des consultations avancées sur Gex, en restructurant un plateau de consultations, avec l'idée de vivifier le premier recours".
A Rumilly, où se situe un autre établissement partie du GHT, "un centre de soins a été ouvert et un travail est fait avec la médecine de ville sur l'accès aux soins". Le Change mène pour sa part des réflexions sur l'accès aux soins des populations précaires.
La structuration de l'offre de soins de suite est aussi un axe de l'actualisation du projet partagé, dans le but d'obtenir des parcours de patients et des niveaux de prise en charge qui soient les meilleurs possibles.
Interrogé sur la mise en place de la commission médicale de groupement (CMG), Vincent Delivet a indiqué qu'elle est en cours de constitution et sera mise en place avant la fin du 1er trimestre 2022. Une commission de soins de groupement sera également créée et les deux commissions tiendront "deux à trois réunions médico-soignantes communes par an".
Le Change discute toujours également avec le GHT Léman Mont-Blanc, autre GHT de Haute-Savoie autour du CH Alpes Léman (Chal), pour "poser un projet médical partagé départemental clair". Dans ce cadre, "nous regardons comment on organise le recours départemental et on peut aider, dans certaines disciplines, pour maintenir un niveau d'offre qui soit satisfaisant et travailler dans une logique de gradation des soins", explique Vincent Delivet, qui met en avant la bonne coordination que les deux GHT ont eue pendant la crise.
Une aide bienvenue du Ségur investissement
En matière d'investissements, le Change compte consacrer 37 millions d'euros (M€) à ses opérations majeures en 2022, soit le même montant qu'en 2021.
Alors qu'il avait un encours de dette de 183 M€ en 2020, ayant dû recourir massivement à l'emprunt pour mener son programme d'investissement et ayant un taux de marge brute de 2,9%, il a obtenu une aide, qui sera étalée, de 55 M€ du Ségur pour la restauration de ses capacités financières, ce qui lui permet d'"éviter la spirale du surendettement", souligne son directeur, saluant le dialogue "constructif" mené avec l'agence régionale de santé (ARS) à ce sujet.
Il est aussi prévu que le Change émarge sur la seconde tranche du Ségur investissement pour l'hôpital de Saint-Julien-en-Genevois.
Interrogé sur la situation financière, son directeur explique que le Change est en déficit mais se trouve dans la trajectoire qui avait été annoncée à l'ARS avec un retour à l'équilibre visé d'ici à 2026. Le Change table notamment sur les recettes qui seront issues des développements d'activité, les hausses qui peuvent provenir de la croissance démographique que connaît son territoire et sur les mesures qui seront issues de ses réflexions internes sur la qualité ou ses organisations.
Dans le cadre de son programme d'investissement, il a ouvert en décembre 2021 un institut regroupant la cancérologie médicale et la radiothérapie (cf dépêche du 17/12/2021 à 14:56) et réinternalisé la stérilisation qui était sous-traitée jusqu'à présent.
Fin février, il lancera l'unité de chirurgie ambulatoire, tandis que les nouvelles urgences, qui intégreront un pôle d'imagerie, déménageront et ouvriront au public le 10 mars, annonce Vincent Delivet.
En 2021, il a réuni sur un même lieu l'accueil de ses urgences pédiatriques (cf dépêche du 25/11/2021 à 18:49). Cette réorganisation a été également l'occasion de créer des chambres individuelles pour l'unité de surveillance continue (USC) offrant de meilleures conditions de suivi des patients, et une salle optimisée pour la prise en charge des soins critiques et d'urgences vitales.
Le Change a aussi refait le circuit des urgences gynécologiques en adaptant les locaux et l'accueil, notamment pour mieux traiter les situations spécifiques, comme les victimes de violences, y compris sur le site de Saint-Julien-en-Genevois. Il a aussi participé à la création d'une cellule d'urgence médico-psychologique (Cump) "commune aux deux Savoie".
En 2022 et les années suivantes, il va poursuivre des travaux sur son site d'Annecy pour relier des bâtiments entre eux et réaliser un projet de plateau technique interventionnel (PTI) de cardiologie et d'autres opérations de repositionnement des services pour occuper des surfaces qui ont été libérées.
Alors que sa nouvelle activité de thrombectomie mécanique (lancée en 2021, cf dépêche du 10/11/2021 à 18:43) monte en charge, il mène un travail pour investir dans une seconde salle de radiologie interventionnelle.
L'hôpital de Saint-Julien-en-Genevois bénéficiera aussi de restructurations internes pour le faire évoluer, en attendant un projet de modernisation plus vaste, annonce Vincent Delivet qui mentionne une reconfiguration des urgences, l'implantation d'un hôpital de jour en addictologie et en médecine, l'ouverture d'un plateau de rééducation de chirurgie cardiaque et ou encore l'implantation d'une salle d'actes externes.
Le Change a par ailleurs un projet "très structuré" sur la psychiatrie, avec "la volonté de s'inscrire dans l'évolution de la prise en charge". Il travaille sur le développement de l'offre ambulatoire, y compris dans les communes où il est peu présent, et l'introduction d'une certaine "transversalité pour être plus réactif, à travers des dispositifs d'évaluation rapide".
Il mène également des travaux sur des publics spécifiques et aux urgences adultes pour améliorer la prise en charge des patients présentant des troubles psychiatriques. Il a aussi le projet d'ouvrir une unité post-urgences de pédopsychiatrie et conduit par ailleurs une réflexion sur la restructuration de l'hospitalisation. Fin mars, il participera à l'institution d'un conseil local de santé mentale (CLSM).
san/nc/APMnews