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MARC LAIDET RÉÉLU À LA TÊTE DE LA FHP PSY
Jeudi, à la faveur du renouvellement du conseil d'administration de la fédération, Marc Laidet, directeur général de Clinea France pendant plus de 15 ans et aujourd'hui chargé des relations institutionnelles et affaires publiques santé chez Emeis, a été réélu "à l'unanimité" à la présidence de la FHP Psy, "pour un nouveau mandat de trois ans".
Il avait été élu une première fois en 2020 (cf dépêche du 26/11/2020 à 10:31), puis réélu en 2023 (cf dépêche du 19/01/2023 à 14:49).
Plus précisément, la fédération "identifie deux priorités pour les trois années à venir".
D'abord, il s'agit de "consolider la place de la psychiatrie privée dans les parcours de soins", en "renfor[çant] la complémentarité entre les secteurs public et privé", en consolidant "les filières post-urgence" et en définissant "les cahiers des charges nécessaires à leur déploiement".
La fédération compte aussi obtenir "un financement spécifique de l'ambulatoire, en sus de l'enveloppe actuelle".
"Une commission médicale sera créée au sein de la fédération afin d'accompagner ces travaux, d'anticiper les évolutions de l'offre et d'intégrer les innovations organisationnelles et sectorielles pour construire des projets ambitieux, adaptés aux besoins des territoires et favorisant la détection précoce ainsi qu'un accès plus rapide aux soins", annonce-t-elle.
Ensuite, la FHP Psy veut "faire évoluer le modèle de financement afin que le secteur privé devienne un partenaire pleinement reconnu des pouvoirs publics".
Elle affirme qu'elle "engagera les négociations nécessaires pour faire évoluer un modèle de financement qui ne permet plus d'accompagner les enjeux actuels de santé publique", avec l'objectif de "redonner des marges de manœuvre aux établissements".
Par ailleurs, dans le cadre de la grande cause nationale 2026 (cf dépêche du 27/11/2025 à 17:14), "nous souhaitons être pleinement associés aux décisions publiques. Nous attendons un traitement équitable de nos propositions et un financement juste entre secteurs public et privé. Au nom du principe de l'euro utile aux soins, nous resterons particulièrement vigilants aux arbitrages de la campagne budgétaire 2026", synthétise Marc Laidet, cité dans le communiqué.
Pour rappel, la FHP Psy avait diffusé en juin une "contribution" composée de "20 propositions concrètes" (cf dépêche du 16/06/2025 à 13:16).
La fédération assure représenter "plus de 210 établissements, 20.000 lits et places, 1.100 psychiatres et 15.000 salariés", pour "plus de 6 millions de journées d'hospitalisation, 114.000 patients suivis" soit "30% de l'activité" (cf dépêche du 11/07/2025 à 17:39 et dépêche du 30/09/2025 à 16:33).
vl/nc/APMnews
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MARC LAIDET RÉÉLU À LA TÊTE DE LA FHP PSY
Jeudi, à la faveur du renouvellement du conseil d'administration de la fédération, Marc Laidet, directeur général de Clinea France pendant plus de 15 ans et aujourd'hui chargé des relations institutionnelles et affaires publiques santé chez Emeis, a été réélu "à l'unanimité" à la présidence de la FHP Psy, "pour un nouveau mandat de trois ans".
Il avait été élu une première fois en 2020 (cf dépêche du 26/11/2020 à 10:31), puis réélu en 2023 (cf dépêche du 19/01/2023 à 14:49).
Plus précisément, la fédération "identifie deux priorités pour les trois années à venir".
D'abord, il s'agit de "consolider la place de la psychiatrie privée dans les parcours de soins", en "renfor[çant] la complémentarité entre les secteurs public et privé", en consolidant "les filières post-urgence" et en définissant "les cahiers des charges nécessaires à leur déploiement".
La fédération compte aussi obtenir "un financement spécifique de l'ambulatoire, en sus de l'enveloppe actuelle".
"Une commission médicale sera créée au sein de la fédération afin d'accompagner ces travaux, d'anticiper les évolutions de l'offre et d'intégrer les innovations organisationnelles et sectorielles pour construire des projets ambitieux, adaptés aux besoins des territoires et favorisant la détection précoce ainsi qu'un accès plus rapide aux soins", annonce-t-elle.
Ensuite, la FHP Psy veut "faire évoluer le modèle de financement afin que le secteur privé devienne un partenaire pleinement reconnu des pouvoirs publics".
Elle affirme qu'elle "engagera les négociations nécessaires pour faire évoluer un modèle de financement qui ne permet plus d'accompagner les enjeux actuels de santé publique", avec l'objectif de "redonner des marges de manœuvre aux établissements".
Par ailleurs, dans le cadre de la grande cause nationale 2026 (cf dépêche du 27/11/2025 à 17:14), "nous souhaitons être pleinement associés aux décisions publiques. Nous attendons un traitement équitable de nos propositions et un financement juste entre secteurs public et privé. Au nom du principe de l'euro utile aux soins, nous resterons particulièrement vigilants aux arbitrages de la campagne budgétaire 2026", synthétise Marc Laidet, cité dans le communiqué.
Pour rappel, la FHP Psy avait diffusé en juin une "contribution" composée de "20 propositions concrètes" (cf dépêche du 16/06/2025 à 13:16).
La fédération assure représenter "plus de 210 établissements, 20.000 lits et places, 1.100 psychiatres et 15.000 salariés", pour "plus de 6 millions de journées d'hospitalisation, 114.000 patients suivis" soit "30% de l'activité" (cf dépêche du 11/07/2025 à 17:39 et dépêche du 30/09/2025 à 16:33).
vl/nc/APMnews