Actualités de l'Urgence - APM

01/09 2020
Retour

MARSEILLE: LE GROUPE SAINTE-MARGUERITE MAINTIENT SON PROJET DE CONSTRUCTION D'UN "HÔPITAL PRIVÉ"

MARSEILLE, 1er septembre 2020 (APMnews) - Le groupe Sainte-Marguerite a proposé une nouvelle version revue à la baisse de son projet de clinique "Hôpital privé Marseille" dans le XIIe arrondissement, après un refus de la métropole fin 2018, a-t-on appris mardi dans la déclaration de projet.

La déclaration de projet et la demande de permis de construire sont soumises depuis jeudi à une enquête publique qui s'achèvera le dimanche 20 septembre. La nouvelle clinique doit permettre le regroupement des deux établissements du groupe Sainte-Marguerite: l'Hôpital privé Marseille Beauregard et l'Hôpital privé Marseille-Vert Coteau (XIIe arrondissement).

Une première version du projet avait été rejetée fin 2018 par la métropole Aix-Marseille-Provence après un avis défavorable du commissaire enquêteur de l'urbanisme et l'opposition de riverains, craignant une saturation du tissu urbain et des problèmes d'accessibilité (cf dépêche du 15/10/2018 à 18:06 et dépêche du 22/11/2018 à 13:22).

Elle prévoyait la construction d'une clinique de 600 lits et places avec deux bâtiments, dont un de sept étages avec hélistation, pour une surface totale de 68.350 m², en lieu et place de l'ancien collège Louis-Armand, au sud du quartier Saint-Barnabé, est-il indiqué dans l'avis de la mission régionale d’autorité environnementale (MRAE) de Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont APMnews a eu copie mardi.

Le nouveau projet prévoit désormais un seul bâtiment de six étages, de capacité de 570 lits et places, et sans hélistation. La surface plancher est évaluée à 61.375 m² dont 5 niveaux de sous-sol.

Doivent être aménagées "694 places de stationnement dans les quatre niveaux de parking sous le bâtiment" et "16 places au niveau du premier sous-sol et en surface pour les ambulances, VSL [véhicules sanitaires légers], taxis et véhicules de livraison", est-il précisé dans l'avis.

Sont également prévus la réalisation de voies et cheminements internes, d’un parvis, ainsi que des aménagements paysagers (3.200 m²) et l’aménagement d’un bassin de rétention.

Dans son avis, la MRAE qui "n’est ni favorable ni défavorable" au nouveau projet, recommande notamment au maître d'ouvrage de prendre des mesures pour la prévention des nuisances sonores, la dégradation de la qualité de l’air, la sécurisation et la fluidification du trafic routier, ou encore pour "l’intégration paysagère d’un nouveau bâtiment en covisibilité avec les bâtiments voisins" et "la gestion du risque de pollution des sols et des eaux souterraines, en phase chantier".

Michèle Rubirola s'oppose au projet

La nouvelle maire de Marseille, Michèle Rubirola, a exprimé à plusieurs reprises son opposition au projet "Hôpital privé Marseille" lors de sa campagne électorale. "Nous nous opposons fortement à [sa] création" et "demand[ons] la réouverture de services d’urgence à l'hôpital Sainte-Marguerite" de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM), avait-elle déclaré en mars au quotidien La Marseillaise.

"Il n’est pas possible alors qu’un bâtiment public existe déjà, de sacrifier l’hôpital public pour favoriser l’implantation à même pas 3 kilomètres de là, d’un hôpital privé" à Saint-Barnabé, avait-elle continué.

L'ancien premier édile, Jean-Claude Gaudin, avait au contraire affirmé en janvier 2019 vouloir "entreprendre tout ce qui sera nécessaire pour relancer le projet [...] avec une configuration urbanistique plus adaptée au tissu urbain qui l’entoure et avec quelques améliorations par rapport au projet initial", lors de ses voeux à la presse.

Les riverains opposés au projet se sont réunis au sein de l'association "Nos quartiers demain", créée en 2018 au moment de la première consultation publique. Elle met en ligne des pétitions, diffuse des lettres d'informations, anime une page sur les réseaux sociaux, et incite notamment les habitants à répondre à l'enquête publique en cours.

syl/ab/APMnews

Les données APM Santé sont la propriété de APM International. Toute copie, republication ou redistribution des données APM Santé, notamment via la mise en antémémoire, l'encadrement ou des moyens similaires, est expressément interdite sans l'accord préalable écrit de APM. APM ne sera pas responsable des erreurs ou des retards dans les données ou de toutes actions entreprises en fonction de celles-ci ou toutes décisions prises sur la base du service. APM, APM Santé et le logo APM International, sont des marques d'APM International dans le monde. Pour de plus amples informations sur les autres services d'APM, veuillez consulter le site Web public d'APM à l'adresse www.apmnews.com

Copyright © APM-Santé - Tous droits réservés.

Informations professionnelles

01/09 2020
Retour

MARSEILLE: LE GROUPE SAINTE-MARGUERITE MAINTIENT SON PROJET DE CONSTRUCTION D'UN "HÔPITAL PRIVÉ"

MARSEILLE, 1er septembre 2020 (APMnews) - Le groupe Sainte-Marguerite a proposé une nouvelle version revue à la baisse de son projet de clinique "Hôpital privé Marseille" dans le XIIe arrondissement, après un refus de la métropole fin 2018, a-t-on appris mardi dans la déclaration de projet.

La déclaration de projet et la demande de permis de construire sont soumises depuis jeudi à une enquête publique qui s'achèvera le dimanche 20 septembre. La nouvelle clinique doit permettre le regroupement des deux établissements du groupe Sainte-Marguerite: l'Hôpital privé Marseille Beauregard et l'Hôpital privé Marseille-Vert Coteau (XIIe arrondissement).

Une première version du projet avait été rejetée fin 2018 par la métropole Aix-Marseille-Provence après un avis défavorable du commissaire enquêteur de l'urbanisme et l'opposition de riverains, craignant une saturation du tissu urbain et des problèmes d'accessibilité (cf dépêche du 15/10/2018 à 18:06 et dépêche du 22/11/2018 à 13:22).

Elle prévoyait la construction d'une clinique de 600 lits et places avec deux bâtiments, dont un de sept étages avec hélistation, pour une surface totale de 68.350 m², en lieu et place de l'ancien collège Louis-Armand, au sud du quartier Saint-Barnabé, est-il indiqué dans l'avis de la mission régionale d’autorité environnementale (MRAE) de Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont APMnews a eu copie mardi.

Le nouveau projet prévoit désormais un seul bâtiment de six étages, de capacité de 570 lits et places, et sans hélistation. La surface plancher est évaluée à 61.375 m² dont 5 niveaux de sous-sol.

Doivent être aménagées "694 places de stationnement dans les quatre niveaux de parking sous le bâtiment" et "16 places au niveau du premier sous-sol et en surface pour les ambulances, VSL [véhicules sanitaires légers], taxis et véhicules de livraison", est-il précisé dans l'avis.

Sont également prévus la réalisation de voies et cheminements internes, d’un parvis, ainsi que des aménagements paysagers (3.200 m²) et l’aménagement d’un bassin de rétention.

Dans son avis, la MRAE qui "n’est ni favorable ni défavorable" au nouveau projet, recommande notamment au maître d'ouvrage de prendre des mesures pour la prévention des nuisances sonores, la dégradation de la qualité de l’air, la sécurisation et la fluidification du trafic routier, ou encore pour "l’intégration paysagère d’un nouveau bâtiment en covisibilité avec les bâtiments voisins" et "la gestion du risque de pollution des sols et des eaux souterraines, en phase chantier".

Michèle Rubirola s'oppose au projet

La nouvelle maire de Marseille, Michèle Rubirola, a exprimé à plusieurs reprises son opposition au projet "Hôpital privé Marseille" lors de sa campagne électorale. "Nous nous opposons fortement à [sa] création" et "demand[ons] la réouverture de services d’urgence à l'hôpital Sainte-Marguerite" de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM), avait-elle déclaré en mars au quotidien La Marseillaise.

"Il n’est pas possible alors qu’un bâtiment public existe déjà, de sacrifier l’hôpital public pour favoriser l’implantation à même pas 3 kilomètres de là, d’un hôpital privé" à Saint-Barnabé, avait-elle continué.

L'ancien premier édile, Jean-Claude Gaudin, avait au contraire affirmé en janvier 2019 vouloir "entreprendre tout ce qui sera nécessaire pour relancer le projet [...] avec une configuration urbanistique plus adaptée au tissu urbain qui l’entoure et avec quelques améliorations par rapport au projet initial", lors de ses voeux à la presse.

Les riverains opposés au projet se sont réunis au sein de l'association "Nos quartiers demain", créée en 2018 au moment de la première consultation publique. Elle met en ligne des pétitions, diffuse des lettres d'informations, anime une page sur les réseaux sociaux, et incite notamment les habitants à répondre à l'enquête publique en cours.

syl/ab/APMnews

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites.