Actualités de l'Urgence - APM
NOUVELLE-AQUITAINE: LANCEMENT D'UN PROJET DE RECHERCHE DE VARIANTS DU SARS-COV-2 DANS LES EAUX USÉES
Dans le cadre du groupement de coopération sanitaire (GCS) Nova, les CHU de Bordeaux, Limoges et Poitiers sont chargés d'analyser les prélèvements d'eaux usées au sein de leur laboratoire de virologie pour "avoir des capacités d'analyse des variants sur l'ensemble du territoire", a-t-elle exposé, interrogée par APMnews.
Au préalable, des tests PCR doivent être effectués sur les eaux usées prélevées pour trouver des traces de virus et vérifier s'il y a des suspicions de présence d'un variant.
L'objectif est de "voir en amont émerger des variants" et "mettre en place des stratégies le plus rapidement possible", au moment où "peu de personnes sont touchées [par ces éventuels variants] ou si elles sont asymptomatiques".
Françoise Jeanson a souligné que cette initiative "fait suite à un [autre] projet financé à Limoges et à La Rochelle dans le cadre de l'AMI [appel à manifestation d'intérêt] Covid flash lancé en 2020 pour financer rapidement des projets industriels ou de recherche près d'aboutir ou ayant besoin d'aide pour avancer rapidement, concernant le Covid-19".
Par ce biais, "on avait financé la recherche du virus dans les eaux usées [...] avec un soutien du réseau Obépine", a-t-elle rappelé (cf dépêche du 22/01/2021 à 19:11).
"Jusque-là, on avait peu de capacité d'analyse des variants, les échantillons étaient envoyés à Lyon et à Paris puis revenaient. On voulait avoir une capacité de réactivité rapide sur place, mais on manquait de matériel", a-t-elle expliqué, soulignant qu'une importante partie du financement du nouveau projet est consacrée à l'acquisition de séquenceurs.
Questionnée vendredi par APMnews, Carole Doucet, cheffe du service santé et silver économie du conseil régional, a précisé que les points de recherche seront définis le 10 juin par un comité de pilotage, pour un lancement des prélèvements une semaine plus tard.
Il est prévu d'effectuer des recherches dans l'ensemble de la région, "sans mettre l'accent" sur les stations balnéaires où la détection du virus dans les eaux usées n'a pas été assez significative jusque-là, a-t-elle précisé.
Sur les 394.000 € du projet, 200.000 € sont financés par la région et le reste l'est par les CHU et les ARS, a-t-elle chiffré, ajoutant que l'ARS finance également 150.000 € des 250.000 € consacrés en parallèle à la surveillance des variants chez les patients.
jyp/nc/APMnews
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NOUVELLE-AQUITAINE: LANCEMENT D'UN PROJET DE RECHERCHE DE VARIANTS DU SARS-COV-2 DANS LES EAUX USÉES
Dans le cadre du groupement de coopération sanitaire (GCS) Nova, les CHU de Bordeaux, Limoges et Poitiers sont chargés d'analyser les prélèvements d'eaux usées au sein de leur laboratoire de virologie pour "avoir des capacités d'analyse des variants sur l'ensemble du territoire", a-t-elle exposé, interrogée par APMnews.
Au préalable, des tests PCR doivent être effectués sur les eaux usées prélevées pour trouver des traces de virus et vérifier s'il y a des suspicions de présence d'un variant.
L'objectif est de "voir en amont émerger des variants" et "mettre en place des stratégies le plus rapidement possible", au moment où "peu de personnes sont touchées [par ces éventuels variants] ou si elles sont asymptomatiques".
Françoise Jeanson a souligné que cette initiative "fait suite à un [autre] projet financé à Limoges et à La Rochelle dans le cadre de l'AMI [appel à manifestation d'intérêt] Covid flash lancé en 2020 pour financer rapidement des projets industriels ou de recherche près d'aboutir ou ayant besoin d'aide pour avancer rapidement, concernant le Covid-19".
Par ce biais, "on avait financé la recherche du virus dans les eaux usées [...] avec un soutien du réseau Obépine", a-t-elle rappelé (cf dépêche du 22/01/2021 à 19:11).
"Jusque-là, on avait peu de capacité d'analyse des variants, les échantillons étaient envoyés à Lyon et à Paris puis revenaient. On voulait avoir une capacité de réactivité rapide sur place, mais on manquait de matériel", a-t-elle expliqué, soulignant qu'une importante partie du financement du nouveau projet est consacrée à l'acquisition de séquenceurs.
Questionnée vendredi par APMnews, Carole Doucet, cheffe du service santé et silver économie du conseil régional, a précisé que les points de recherche seront définis le 10 juin par un comité de pilotage, pour un lancement des prélèvements une semaine plus tard.
Il est prévu d'effectuer des recherches dans l'ensemble de la région, "sans mettre l'accent" sur les stations balnéaires où la détection du virus dans les eaux usées n'a pas été assez significative jusque-là, a-t-elle précisé.
Sur les 394.000 € du projet, 200.000 € sont financés par la région et le reste l'est par les CHU et les ARS, a-t-elle chiffré, ajoutant que l'ARS finance également 150.000 € des 250.000 € consacrés en parallèle à la surveillance des variants chez les patients.
jyp/nc/APMnews