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13/09 2021
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OBLIGATION VACCINALE: L'ARS NOUVELLE-AQUITAINE AFFICHE SA CONFIANCE

BORDEAUX, 13 septembre 2021 (APMnews) - L'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine s'est montrée confiante quant au respect de l'obligation vaccinale chez les professionnels y étant soumis, lors d'une conférence de presse organisée lundi midi sur ce sujet.

L'événement réunissait, outre le directeur général de l'ARS, Benoît Elleboode, des représentants régionaux des ordres des médecins et des sages-femmes, de la Fédération hospitalière de France (FHF) et de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), de l'assurance maladie ou encore de l'union régionale des professionnels de santé (URPS) médecins libéraux.

Au 9 septembre, 95% des professionnels de santé libéraux de la région avaient reçu au moins une dose.

Les 5% restants comprennent notamment les professionnels ayant des contre-indications mais ne les ayant pas encore signalées à l'assurance maladie et ceux ayant été testés positifs il y a moins de 2 mois, précise Benoît Elleboode.

Ce taux est d'environ 90% chez les professionnels des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Le directeur général relève qu'à l'invitation de représentants du personnel, un nombre indéterminé d'agents peut attendre la dernière minute pour fournir la preuve de leur vaccination à leur employeur.

D'où une difficulté à évaluer le taux de vaccination au sein des hôpitaux, qui devrait toutefois se situer entre 90% et 95%.

Benoît Elleboode affirme qu'avec de tels taux, le système de santé régional ne pourra pas être déstabilisé par l'absence des professionnels en incapacité d'exercer du fait de leur absence de vaccination.

Il est toutefois possible que ponctuellement, des situations posent problème, mais elles sont difficiles à anticiper. Pour y faire face, l'ARS compte à la fois sur les renforts de professionnels de santé libéraux en établissements, sur les renforts permis dans le cadre du plan blanc, et sur la mise en place dès la mi-septembre d'une coordination départementale des établissements de santé afin de s'entraider.

Il note par ailleurs des difficultés potentielles chez les ambulanciers privés, les sociétés d'ambulance ayant alerté l'ARS à ce sujet.

Un contrôle "vite, fort et exhaustif"

Les professionnels libéraux suspendus faute de vaccination seront soumis à un contrôle des agents de l'ARS qui va commencer vite et se voudra exhaustif. Benoît Elleboode est confiant quant aux ressources à mobiliser pour ces contrôles, compte tenu du nombre de professionnels concernés.

Ces contrôles ne porteront pas uniquement sur la situation des professionnels au moment du contrôle, mais depuis le début de l'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale.

La représentante de l'ordre des médecins Florence Granieri a expliqué que selon qu'il s'agirait d'un médecin simplement non vacciné, établissant des certificats de complaisance voire militant contre la vaccination auprès de ses patients, les sanctions seraient plus ou moins lourdes.

Benoît Elleboode a laissé entendre qu'en fonction du cas de figure, si le professionnel s'avère être en infraction courant septembre ou au mois de novembre par exemple, les sanctions seraient modulées.

A compter de début 2022, les actes éventuels des professionnels soumis à l'interdiction d'exercer ne seront plus remboursés, a part ailleurs annoncé le représentant de l'assurance maladie.

Sur environ 6.500 médecins généralistes que compte la région, environ 170 n'ont pour l'heure pas présenté de preuve de leur vaccination. Chez les médecins spécialistes libéraux, ils sont 123 sur 5.023, énumère Jean-Luc Delabant, représentant de l'URPS-médecins libéraux.

La déléguée régionale de la FHF, Anne-Laure Navarre, a assuré que des communications avaient été adressées aux agents afin de les inciter à se faire vacciner, les agents vus comme plus problématiques ayant fait l'objet de courriers, voire de rendez-vous individuels.

Philippe Choupin, délégué régional de la FHP, a revendiqué un taux de vaccination de 97% chez les personnels des cliniques, allant jusqu'à 100% chez les personnels soignants de certains établissements.

bd/ab/APMnews

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OBLIGATION VACCINALE: L'ARS NOUVELLE-AQUITAINE AFFICHE SA CONFIANCE

BORDEAUX, 13 septembre 2021 (APMnews) - L'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine s'est montrée confiante quant au respect de l'obligation vaccinale chez les professionnels y étant soumis, lors d'une conférence de presse organisée lundi midi sur ce sujet.

L'événement réunissait, outre le directeur général de l'ARS, Benoît Elleboode, des représentants régionaux des ordres des médecins et des sages-femmes, de la Fédération hospitalière de France (FHF) et de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), de l'assurance maladie ou encore de l'union régionale des professionnels de santé (URPS) médecins libéraux.

Au 9 septembre, 95% des professionnels de santé libéraux de la région avaient reçu au moins une dose.

Les 5% restants comprennent notamment les professionnels ayant des contre-indications mais ne les ayant pas encore signalées à l'assurance maladie et ceux ayant été testés positifs il y a moins de 2 mois, précise Benoît Elleboode.

Ce taux est d'environ 90% chez les professionnels des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Le directeur général relève qu'à l'invitation de représentants du personnel, un nombre indéterminé d'agents peut attendre la dernière minute pour fournir la preuve de leur vaccination à leur employeur.

D'où une difficulté à évaluer le taux de vaccination au sein des hôpitaux, qui devrait toutefois se situer entre 90% et 95%.

Benoît Elleboode affirme qu'avec de tels taux, le système de santé régional ne pourra pas être déstabilisé par l'absence des professionnels en incapacité d'exercer du fait de leur absence de vaccination.

Il est toutefois possible que ponctuellement, des situations posent problème, mais elles sont difficiles à anticiper. Pour y faire face, l'ARS compte à la fois sur les renforts de professionnels de santé libéraux en établissements, sur les renforts permis dans le cadre du plan blanc, et sur la mise en place dès la mi-septembre d'une coordination départementale des établissements de santé afin de s'entraider.

Il note par ailleurs des difficultés potentielles chez les ambulanciers privés, les sociétés d'ambulance ayant alerté l'ARS à ce sujet.

Un contrôle "vite, fort et exhaustif"

Les professionnels libéraux suspendus faute de vaccination seront soumis à un contrôle des agents de l'ARS qui va commencer vite et se voudra exhaustif. Benoît Elleboode est confiant quant aux ressources à mobiliser pour ces contrôles, compte tenu du nombre de professionnels concernés.

Ces contrôles ne porteront pas uniquement sur la situation des professionnels au moment du contrôle, mais depuis le début de l'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale.

La représentante de l'ordre des médecins Florence Granieri a expliqué que selon qu'il s'agirait d'un médecin simplement non vacciné, établissant des certificats de complaisance voire militant contre la vaccination auprès de ses patients, les sanctions seraient plus ou moins lourdes.

Benoît Elleboode a laissé entendre qu'en fonction du cas de figure, si le professionnel s'avère être en infraction courant septembre ou au mois de novembre par exemple, les sanctions seraient modulées.

A compter de début 2022, les actes éventuels des professionnels soumis à l'interdiction d'exercer ne seront plus remboursés, a part ailleurs annoncé le représentant de l'assurance maladie.

Sur environ 6.500 médecins généralistes que compte la région, environ 170 n'ont pour l'heure pas présenté de preuve de leur vaccination. Chez les médecins spécialistes libéraux, ils sont 123 sur 5.023, énumère Jean-Luc Delabant, représentant de l'URPS-médecins libéraux.

La déléguée régionale de la FHF, Anne-Laure Navarre, a assuré que des communications avaient été adressées aux agents afin de les inciter à se faire vacciner, les agents vus comme plus problématiques ayant fait l'objet de courriers, voire de rendez-vous individuels.

Philippe Choupin, délégué régional de la FHP, a revendiqué un taux de vaccination de 97% chez les personnels des cliniques, allant jusqu'à 100% chez les personnels soignants de certains établissements.

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