Actualités de l'Urgence - APM
Retour
PACA: L'AGENCE RÉGIONALE DE SANTÉ RELANCE L'OBSERVATOIRE RÉGIONAL DES URGENCES
Cette réactivation de l'observatoire, inscrite dans le schéma régional de santé 2023-2028 (cf dépêche du 08/11/2023 à 13:14), avait été annoncée comme une des priorités de l'ARS pour 2025, en avril (cf dépêche du 23/04/2025 à 18:39), après avoir initialement été prévue fin 2024 (cf dépêche du 30/08/2024 à 11:25).
En 2018, le changement des statuts de l'observatoire régional des urgences (ORU) Paca, alors groupement d'intérêt public (GIP) basé à Hyères (Var), avait été source de tensions entre l'ARS et le directeur de la structure d'alors, le Dr Gilles Viudes, qui avait alors été suspendu et déplorait une "prise de contrôle" de la part de l'ARS (cf dépêche du 09/03/2018 à 17:49 et dépêche du 04/04/2018 à 17:17).
Le collège de médecine d'urgence régional (Copacamu) s'était alors opposé à la réforme, qui amoindrissait le poids des soignants dans la gouvernance (cf dépêche du 26/03/2018 à 16:30), à l'inverse des fédérations hospitalières.
"Désormais installé au cœur de Marseille, ce groupement de coopération sanitaire [GCS] va permettre à la région de disposer d'une instance qui accompagnera les acteurs de la médecine d'urgence à répondre, ensemble, aux besoins croissants", se félicite l'ARS, qui mentionne l'implication des fédérations hospitalières, du Copacamu, du groupement régional d'appui au développement de l'e-santé (Grades) Paca, et d'autres "acteurs de terrain".
"Dans un contexte où le nombre de passages aux urgences a doublé en vingt ans et où les tensions RH persistent, l'ORU Paca jouera un rôle déterminant pour objectiver l'activité des urgences, service par service et territoire par territoire, anticiper les variations saisonnières et les phénomènes inhabituels, aider les Samu et les établissements à organiser leurs ressources en période de saturation [et] favoriser une harmonisation régionale des pratiques, au bénéfice des patients et des équipes", détaille-t-elle.
Les deux priorités, à court terme, seront le soutien aux services d'urgence "sur le terrain" et l'amélioration de la qualité des données sur les urgences. L'ORU devra donc développer des outils pour mieux orienter les patients selon le degré de saturation des services, harmoniser les procédures d'admission, contribuer à améliorer la gestion des lits disponibles et uniformiser la collecte des données.
"L'ARS Paca réaffirme son soutien plein et entier à cette structure, qui permettra un pilotage renforcé, une meilleure coordination territoriale et un appui concret aux établissements de santé, notamment lors des périodes de tension", conclut-elle.
bd/lb/APMnews
Informations professionnelles
- AFMU
- Agenda
- Annonces de postes
- Annuaire de l'urgence
- Audits
- Calculateurs
- Cas cliniques
- Cochrane PEC
- COVID-19
- DynaMed
- E-learning
- Géodes
- Grand public
- Librairie
- Médecine factuelle
- Outils professionnels
- Podcast
- Portail de l'urgence
- Recherche avancée
- Recommandations
- Recommandations SFMU
- Référentiels SFMU
- Textes réglementaires
- UrgencesDPC
- Webinaire
- Weblettre
Retour
PACA: L'AGENCE RÉGIONALE DE SANTÉ RELANCE L'OBSERVATOIRE RÉGIONAL DES URGENCES
Cette réactivation de l'observatoire, inscrite dans le schéma régional de santé 2023-2028 (cf dépêche du 08/11/2023 à 13:14), avait été annoncée comme une des priorités de l'ARS pour 2025, en avril (cf dépêche du 23/04/2025 à 18:39), après avoir initialement été prévue fin 2024 (cf dépêche du 30/08/2024 à 11:25).
En 2018, le changement des statuts de l'observatoire régional des urgences (ORU) Paca, alors groupement d'intérêt public (GIP) basé à Hyères (Var), avait été source de tensions entre l'ARS et le directeur de la structure d'alors, le Dr Gilles Viudes, qui avait alors été suspendu et déplorait une "prise de contrôle" de la part de l'ARS (cf dépêche du 09/03/2018 à 17:49 et dépêche du 04/04/2018 à 17:17).
Le collège de médecine d'urgence régional (Copacamu) s'était alors opposé à la réforme, qui amoindrissait le poids des soignants dans la gouvernance (cf dépêche du 26/03/2018 à 16:30), à l'inverse des fédérations hospitalières.
"Désormais installé au cœur de Marseille, ce groupement de coopération sanitaire [GCS] va permettre à la région de disposer d'une instance qui accompagnera les acteurs de la médecine d'urgence à répondre, ensemble, aux besoins croissants", se félicite l'ARS, qui mentionne l'implication des fédérations hospitalières, du Copacamu, du groupement régional d'appui au développement de l'e-santé (Grades) Paca, et d'autres "acteurs de terrain".
"Dans un contexte où le nombre de passages aux urgences a doublé en vingt ans et où les tensions RH persistent, l'ORU Paca jouera un rôle déterminant pour objectiver l'activité des urgences, service par service et territoire par territoire, anticiper les variations saisonnières et les phénomènes inhabituels, aider les Samu et les établissements à organiser leurs ressources en période de saturation [et] favoriser une harmonisation régionale des pratiques, au bénéfice des patients et des équipes", détaille-t-elle.
Les deux priorités, à court terme, seront le soutien aux services d'urgence "sur le terrain" et l'amélioration de la qualité des données sur les urgences. L'ORU devra donc développer des outils pour mieux orienter les patients selon le degré de saturation des services, harmoniser les procédures d'admission, contribuer à améliorer la gestion des lits disponibles et uniformiser la collecte des données.
"L'ARS Paca réaffirme son soutien plein et entier à cette structure, qui permettra un pilotage renforcé, une meilleure coordination territoriale et un appui concret aux établissements de santé, notamment lors des périodes de tension", conclut-elle.
bd/lb/APMnews
Rechercher
Se connecter
Adhérer







Adhérer à la SFMU
Alerte sanitaire
Inscription newsletter