Actualités de l'Urgence - APM

PACA: LA VERSION FINALE DU PRS FIXE DE NOUVELLES ÉVOLUTIONS DE L'OFFRE DE SOINS
Le PRS était soumis à consultation depuis le 15 mars (cf dépêche du 11/04/2018 à 15:51 et dépêche du 11/04/2018 à 11:55).
Sa version finale a été publiée jeudi 27 septembre au recueil des actes administratifs de la région Paca. Elle contient trois document: le schéma régional de santé (SRS) (376 pages), le cadre d'orientations stratégiques (COS) (20 pages), le programme régional pour l'accès à la prévention et aux soins des plus démunis (91 pages).
Les objectifs quantifiés d'évolution des activités de soins et des équipements d'imagerie lourds sont détaillés de la page 294 à 372 du SRS.
Les activités de soins concernées sont les suivantes: médecine, chirurgie, gynécologie-obstétrique, néonatalogie, réanimation néonatale, psychiatrie, soins de suite et de réadaptation (SSR), soins de longue durée, urgences, réanimation, traitement de l'insuffisance rénale chronique par épuration extrarénale et traitement du cancer.
Les équipements d'imagerie lourds concernés sont les appareils d'IRM, scanners, caissons hyperbares, tomographes par émission de positons (TEP), gamma-caméras, caméras à positions et cyclotrons.
Evolution des activités de soins
Pour les activités de soins, les objectifs sont définis par département. Il sont détaillés comme suit.
En médecine, 6 suppressions d'activités sont prévues d'ici 2023, réduisant le total de 107 à 101:
- Dans les Bouches-du-Rhône, le nombre d'implantations doit passer de 41 à 38 avec notamment "la suppression d’un site d’activité de médecine spécialisée à faible activité suite à sa reconversion en structure médico-sociale".
- En Vaucluse, le nombre d'implantations doit passer de 13 à 12, avec la "suppression d’un site à faible activité suite à sa transformation en établissement médico-social".
- Dans les Alpes-Maritimes, le nombre d'implantations doit passer de 23 à 22. Cette suppression se traduit par "un regroupement d’activités de médecine géographiquement proches permettant de garantir le maintien de l’accès à une offre de soins en médecine".
- Dans les Hautes-Alpes, le nombre d'implantations doit passer de 6 à 5 avec "la transformation d’un site à faible activité en établissement médico-social".
En chirurgie en hospitalisation complète, 4 suppressions d'activités sont prévues d'ici 2023 (passage de 90 à 86):
- Dans les Bouches-du-Rhône, le nombre d'implantations doit passer de 35 à 32. Cette objectif inclut "le site d'un hôpital d'instruction des armées [HIA]" et se traduit par "3 regroupements d’activités globales de chirurgie géographiquement proches".
- Dans les Alpes-Maritimes, le nombre d'implantations doit passer de 19 à 18 avec un "regroupement d’activités globales de chirurgie géographiquement proches".
En gynécologie-obstétrique, 1 suppression d'activité est prévue d'ici 2023 (passage de 37 à 36):
- Dans le Var, une implantation de maternité de niveau 1 doit être supprimée, pour passer de 4 à 3. Toutes les maternités de niveau 2 et 3 sont maintenues.
Cet objectif de suppression s'inscrit dans le cadre "de la conduite d'une mission d'expertise sur un établissement disposant d'une activité de gynéco-obstétrique à faible volume afin de définir les modalités permettant de garantir le maintien d'une prise en charge sécurisée", est-il précisé dans le PRS.
Une mission d'expertise a été effectuée en septembre à la maternité du centre hospitalier (CH) de Saint-Tropez (Var) pour déterminer le maintien ou non de ce service, avait indiqué au moment de son lancement l'agence régionale de santé (ARS) Paca. Les conclusions de ce rapport doivent être présentées fin 2018, rappelle-t-on (cf dépêche du 05/09/2018 à 17:25).
En médecine d'urgence, les principales évolutions d'ici 2023 sont:
- Dans les Alpes-Maritimes, une implantation supplémentaire de Smur (passage de 4 à 5) avec la "transformation d’une antenne de Smur existante en structure mobile d’urgence et de réanimation".
- Dans les Bouches-du-Rhône, une implantation supplémentaire de Smur (passage de 6 à 7) sur une "zone interdépartementale à forte progression démographique".
Evolution des autorisations d'équipements lourds
Concernant les équipements lourds, les principaux objectifs d'évolution sont détaillés comme suit:
Départements |
Nombre d'appareils 2018 |
Nombre d'appareils 2023 |
---|---|---|
Bouches-du-Rhône |
|
|
Vaucluse |
|
|
Alpes-Maritimes |
|
|
Var |
|
|
Alpes-de-Haute-Provence |
|
|
Hautes-Alpes |
|
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syl/nc/APMnews
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PACA: LA VERSION FINALE DU PRS FIXE DE NOUVELLES ÉVOLUTIONS DE L'OFFRE DE SOINS
Le PRS était soumis à consultation depuis le 15 mars (cf dépêche du 11/04/2018 à 15:51 et dépêche du 11/04/2018 à 11:55).
Sa version finale a été publiée jeudi 27 septembre au recueil des actes administratifs de la région Paca. Elle contient trois document: le schéma régional de santé (SRS) (376 pages), le cadre d'orientations stratégiques (COS) (20 pages), le programme régional pour l'accès à la prévention et aux soins des plus démunis (91 pages).
Les objectifs quantifiés d'évolution des activités de soins et des équipements d'imagerie lourds sont détaillés de la page 294 à 372 du SRS.
Les activités de soins concernées sont les suivantes: médecine, chirurgie, gynécologie-obstétrique, néonatalogie, réanimation néonatale, psychiatrie, soins de suite et de réadaptation (SSR), soins de longue durée, urgences, réanimation, traitement de l'insuffisance rénale chronique par épuration extrarénale et traitement du cancer.
Les équipements d'imagerie lourds concernés sont les appareils d'IRM, scanners, caissons hyperbares, tomographes par émission de positons (TEP), gamma-caméras, caméras à positions et cyclotrons.
Evolution des activités de soins
Pour les activités de soins, les objectifs sont définis par département. Il sont détaillés comme suit.
En médecine, 6 suppressions d'activités sont prévues d'ici 2023, réduisant le total de 107 à 101:
- Dans les Bouches-du-Rhône, le nombre d'implantations doit passer de 41 à 38 avec notamment "la suppression d’un site d’activité de médecine spécialisée à faible activité suite à sa reconversion en structure médico-sociale".
- En Vaucluse, le nombre d'implantations doit passer de 13 à 12, avec la "suppression d’un site à faible activité suite à sa transformation en établissement médico-social".
- Dans les Alpes-Maritimes, le nombre d'implantations doit passer de 23 à 22. Cette suppression se traduit par "un regroupement d’activités de médecine géographiquement proches permettant de garantir le maintien de l’accès à une offre de soins en médecine".
- Dans les Hautes-Alpes, le nombre d'implantations doit passer de 6 à 5 avec "la transformation d’un site à faible activité en établissement médico-social".
En chirurgie en hospitalisation complète, 4 suppressions d'activités sont prévues d'ici 2023 (passage de 90 à 86):
- Dans les Bouches-du-Rhône, le nombre d'implantations doit passer de 35 à 32. Cette objectif inclut "le site d'un hôpital d'instruction des armées [HIA]" et se traduit par "3 regroupements d’activités globales de chirurgie géographiquement proches".
- Dans les Alpes-Maritimes, le nombre d'implantations doit passer de 19 à 18 avec un "regroupement d’activités globales de chirurgie géographiquement proches".
En gynécologie-obstétrique, 1 suppression d'activité est prévue d'ici 2023 (passage de 37 à 36):
- Dans le Var, une implantation de maternité de niveau 1 doit être supprimée, pour passer de 4 à 3. Toutes les maternités de niveau 2 et 3 sont maintenues.
Cet objectif de suppression s'inscrit dans le cadre "de la conduite d'une mission d'expertise sur un établissement disposant d'une activité de gynéco-obstétrique à faible volume afin de définir les modalités permettant de garantir le maintien d'une prise en charge sécurisée", est-il précisé dans le PRS.
Une mission d'expertise a été effectuée en septembre à la maternité du centre hospitalier (CH) de Saint-Tropez (Var) pour déterminer le maintien ou non de ce service, avait indiqué au moment de son lancement l'agence régionale de santé (ARS) Paca. Les conclusions de ce rapport doivent être présentées fin 2018, rappelle-t-on (cf dépêche du 05/09/2018 à 17:25).
En médecine d'urgence, les principales évolutions d'ici 2023 sont:
- Dans les Alpes-Maritimes, une implantation supplémentaire de Smur (passage de 4 à 5) avec la "transformation d’une antenne de Smur existante en structure mobile d’urgence et de réanimation".
- Dans les Bouches-du-Rhône, une implantation supplémentaire de Smur (passage de 6 à 7) sur une "zone interdépartementale à forte progression démographique".
Evolution des autorisations d'équipements lourds
Concernant les équipements lourds, les principaux objectifs d'évolution sont détaillés comme suit:
Départements |
Nombre d'appareils 2018 |
Nombre d'appareils 2023 |
---|---|---|
Bouches-du-Rhône |
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Vaucluse |
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Alpes-Maritimes |
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Var |
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Alpes-de-Haute-Provence |
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Hautes-Alpes |
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syl/nc/APMnews