Actualités de l'Urgence - APM

10/09 2019
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PACTE NATIONAL SUR LES URGENCES: DE PREMIÈRES ACTIONS DÉPLOYÉES RAPIDEMENT DANS LES HAUTS-DE-FRANCE (ARS)

LILLE, 10 septembre 2019 (APMnews) - Le "pacte de refondation des urgences", présenté lundi par Agnès Buzyn, va commencer à se concrétiser rapidement dans les Hauts-de-France, en attendant une feuille de route qui le déclinera plus précisément, a annoncé l'agence régionale de santé (ARS), lundi dans un communiqué.

A la suite de la présentation du "pacte" sur les urgences, Etienne Champion, directeur général de l’ARS Hauts-de-France, a annoncé l’élaboration d’une "feuille de route régionale pragmatique" qui déclinera ce pacte et "tiendra compte des réalités territoriales".

Elle "sera finalisée et présentée en octobre, après avoir été concertée avec l’ensemble des parties prenantes dans les Hauts-de-France", assure l'ARS.

Mais de "premières mesures concrètes" vont être déployées rapidement dans la région, en s'appuyant notamment "sur des expérimentations accompagnées par l'agence et sur les dynamiques des professionnels de santé dans les territoires".

  • L’ARS annonce qu'elle ouvre "immédiatement une concertation avec les médecins libéraux pour adosser une maison médicale de garde (MMG) à proximité des centres hospitaliers de Lens, Tourcoing et Seclin-Carvin".

    Les 13 autres services d’urgences de la région accueillant plus de 50.000 passages par an sont d’ores et déjà dotés d’une MMG, dont le fonctionnement est financé par l’ARS, rapporte cette dernière.

  • L'ARS annonce également qu'elle "accompagnera toutes les initiatives prises par les professionnels de santé pour organiser les soins non programmés dans les territoires". Elle financera pour cela un plan de déploiement massif des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) sur l’ensemble de la région, à l’horizon 2022. "17 sont d’ores et déjà en phase de déploiement", souligne-t-elle.

  • S'agissant de la décision d'installer une cellule de gestion des lits au sein de chaque groupement hospitalier de territoire (GHT), elle précise que 21 hôpitaux publics sont déjà dotés d’une fonction de gestionnaire de lits ou bed managers et qu'elle "accompagnera le déploiement d’une cellule de gestion interne des lits dans les 14 GHT de la région".

  • Concernant les transports urgents vers les cabinets de ville, l'agence explique qu'elle "s’appuiera sur une expérimentation réussie sur le littoral de la Somme (Fort-Mahon et Rue) pour déployer et généraliser l’orientation de patients pris en charge en urgence par les sapeurs-pompiers vers un cabinet médical identifié, lorsque l’état de santé du patient le permet".

  • Sur le tiers payant appliqué dans le cadre de la garde des médecins libéraux, elle compte attribuer un financement à "tous les médecins libéraux qui participent à la permanence des soins ambulatoires" pour s’équiper de terminaux.

  • Concernant l'intervention d'infirmiers la nuit dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), qui peut "éviter un transfert des personnes âgées dépendantes aux urgences", ce dispositif est expérimenté par l’ARS Hauts-de-France depuis 2017 dans 12 territoires, notamment en Sambre-Avesnois-Thiérache et dans le bassin minier, au bénéfice d’environ 5.000 résidents. "Vingt-trois équipes supplémentaires seront déployées en région d’ici la fin de l’année".

  • Sur la formation des professionnels à la gestion des urgences dans tous les Ehpad d’ici 2021, elle indique qu'elle déploie depuis 2017 le projet Assure, qui améliore la gestion des urgences et le recours au Samu dans les Ehpad grâce à des formations proposées au personnel soignant. "Six cents professionnels des Ehpad bénéficient d’ores et déjà de cette qualification supplémentaire."

    "Le dispositif sera généralisé à l’ensemble des établissements d’ici 2021, ainsi qu’aux personnels des Ssiad (services de soins infirmiers à domicile) intervenant au domicile des personnes âgées", ajoute l'agence.

  • S'agissant des admissions directes dans les services de gériatrie, l’ARS compte participer à l'organisation des parcours des personnes âgées dépendantes, entre la médecine de ville ou l’Ehpad et les services de soins hospitaliers. "Il s’agira ainsi d’organiser des admissions directes en service hospitalier depuis le domicile ou un Ehpad, sans passage aux urgences", souligne-t-elle.

san/nc/APMnews

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LILLE, 10 septembre 2019 (APMnews) - Le "pacte de refondation des urgences", présenté lundi par Agnès Buzyn, va commencer à se concrétiser rapidement dans les Hauts-de-France, en attendant une feuille de route qui le déclinera plus précisément, a annoncé l'agence régionale de santé (ARS), lundi dans un communiqué.

A la suite de la présentation du "pacte" sur les urgences, Etienne Champion, directeur général de l’ARS Hauts-de-France, a annoncé l’élaboration d’une "feuille de route régionale pragmatique" qui déclinera ce pacte et "tiendra compte des réalités territoriales".

Elle "sera finalisée et présentée en octobre, après avoir été concertée avec l’ensemble des parties prenantes dans les Hauts-de-France", assure l'ARS.

Mais de "premières mesures concrètes" vont être déployées rapidement dans la région, en s'appuyant notamment "sur des expérimentations accompagnées par l'agence et sur les dynamiques des professionnels de santé dans les territoires".

  • L’ARS annonce qu'elle ouvre "immédiatement une concertation avec les médecins libéraux pour adosser une maison médicale de garde (MMG) à proximité des centres hospitaliers de Lens, Tourcoing et Seclin-Carvin".

    Les 13 autres services d’urgences de la région accueillant plus de 50.000 passages par an sont d’ores et déjà dotés d’une MMG, dont le fonctionnement est financé par l’ARS, rapporte cette dernière.

  • L'ARS annonce également qu'elle "accompagnera toutes les initiatives prises par les professionnels de santé pour organiser les soins non programmés dans les territoires". Elle financera pour cela un plan de déploiement massif des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) sur l’ensemble de la région, à l’horizon 2022. "17 sont d’ores et déjà en phase de déploiement", souligne-t-elle.

  • S'agissant de la décision d'installer une cellule de gestion des lits au sein de chaque groupement hospitalier de territoire (GHT), elle précise que 21 hôpitaux publics sont déjà dotés d’une fonction de gestionnaire de lits ou bed managers et qu'elle "accompagnera le déploiement d’une cellule de gestion interne des lits dans les 14 GHT de la région".

  • Concernant les transports urgents vers les cabinets de ville, l'agence explique qu'elle "s’appuiera sur une expérimentation réussie sur le littoral de la Somme (Fort-Mahon et Rue) pour déployer et généraliser l’orientation de patients pris en charge en urgence par les sapeurs-pompiers vers un cabinet médical identifié, lorsque l’état de santé du patient le permet".

  • Sur le tiers payant appliqué dans le cadre de la garde des médecins libéraux, elle compte attribuer un financement à "tous les médecins libéraux qui participent à la permanence des soins ambulatoires" pour s’équiper de terminaux.

  • Concernant l'intervention d'infirmiers la nuit dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), qui peut "éviter un transfert des personnes âgées dépendantes aux urgences", ce dispositif est expérimenté par l’ARS Hauts-de-France depuis 2017 dans 12 territoires, notamment en Sambre-Avesnois-Thiérache et dans le bassin minier, au bénéfice d’environ 5.000 résidents. "Vingt-trois équipes supplémentaires seront déployées en région d’ici la fin de l’année".

  • Sur la formation des professionnels à la gestion des urgences dans tous les Ehpad d’ici 2021, elle indique qu'elle déploie depuis 2017 le projet Assure, qui améliore la gestion des urgences et le recours au Samu dans les Ehpad grâce à des formations proposées au personnel soignant. "Six cents professionnels des Ehpad bénéficient d’ores et déjà de cette qualification supplémentaire."

    "Le dispositif sera généralisé à l’ensemble des établissements d’ici 2021, ainsi qu’aux personnels des Ssiad (services de soins infirmiers à domicile) intervenant au domicile des personnes âgées", ajoute l'agence.

  • S'agissant des admissions directes dans les services de gériatrie, l’ARS compte participer à l'organisation des parcours des personnes âgées dépendantes, entre la médecine de ville ou l’Ehpad et les services de soins hospitaliers. "Il s’agira ainsi d’organiser des admissions directes en service hospitalier depuis le domicile ou un Ehpad, sans passage aux urgences", souligne-t-elle.

san/nc/APMnews

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