Actualités de l'Urgence - APM
PORTO-VECCHIO: LA MATERNITÉ DE LA CLINIQUE DE L'OSPEDALE CONFORTÉE
La réflexion sur la transformation de la maternité en CPP, même innovant, a provoqué mi-septembre une levée de boucliers des professionnels de la maternité et des urgences, en grève entre le 12 et le 15 septembre, des élus et de professionnels libéraux du territoire, qui alertaient sur les risques en mettant en avant les 2h30 de trajet vers la maternité la plus proche (cf dépêche du 15/09/2023 à 16:47).
Lors d'une réunion organisée à la mairie de Porto-Vecchio mardi 19 septembre avec les professionnels de la clinique, l'ARS, les acteurs du territoire et le comité de soutien et les syndicats, il a été acté une modification de la rédaction du schéma régional de santé (SRS) 2023-2028, actuellement soumis à consultation dans le cadre du nouveau projet régional de santé (PRS).
Il y était jusqu'à présent inscrit que la réflexion sur la maternité de Porto-Vecchio (niveau 1) se poursuivait, en lien avec les maternités de niveau 2. "La démographie médicale des gynécologues-obstétriciens et des pédiatres expose les établissements et les filières à une grande fragilité à venir", était-il indiqué.
La semaine dernière, à l'issue de la réunion, la directrice de l'ARS, Marie-Hélène Lecenne, avait déclaré avoir "levé les incompréhensions par rapport au schéma régional et [avoir] pris l'engagement de rédiger autrement deux parties de ce schéma qui concernaient la maternité de Porto-Vecchio pour assurer le collectif du souhait de ne pas fermer la maternité", selon des propos recueillis par plusieurs médias locaux et diffusés sur leurs sites internet.
Elle y indiquait par ailleurs s'être engagée à rencontrer le directeur général de la clinique "pour réévoquer le financement" car "l'agence a déjà octroyé des crédits à la clinique mais il y a lieu de refaire un point".
Cette réunion, organisée lundi, a permis de conforter les deux concessions de service public de la clinique (urgences et obstétrique) "pour le territoire de l'extrême Sud", a relaté mardi Rémy François.
Dans le PRS, il sera confirmé qu'il y a bien deux maternités en Corse-du-Sud, à Ajaccio et à Porto-Vecchio, avec un renforcement des filières, passant notamment par le développement de la chirurgie gynécologique à Porto-Vecchio, a-t-il ajouté.
Cela se concrétise par un comblement du déficit généré par la maternité et les urgences (respectivement environ 1,4 millions d'euros -M€- et 2,1 M€), à hauteur d'environ 3 M€ pour 2023. Les déficits sont "à peu près comblés, donc on a accepté le principe", a observé le directeur général.
Il a évoqué également une aide supplémentaire sur la permanence des soins. Au total, les dotations de l'Etat et l'aide de l'ARS avoisinent 5 M€.
La grève a été levée et la population est satisfaite, a-t-il noté.
Pour lui, la défense de la maternité se justifiait par le caractère "structurant" de cet outil sur le territoire et par la "volonté populaire forte" de la conserver, compte tenu de l'éloignement avec les autres maternités.
Dès la semaine prochaine, la négociation des aides prévues dans le futur contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens (CPOM) à partir de 2024 sera engagée, "avec la pérennisation financière des deux services", a indiqué Rémy François.
cb/ab/APMnews
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PORTO-VECCHIO: LA MATERNITÉ DE LA CLINIQUE DE L'OSPEDALE CONFORTÉE
La réflexion sur la transformation de la maternité en CPP, même innovant, a provoqué mi-septembre une levée de boucliers des professionnels de la maternité et des urgences, en grève entre le 12 et le 15 septembre, des élus et de professionnels libéraux du territoire, qui alertaient sur les risques en mettant en avant les 2h30 de trajet vers la maternité la plus proche (cf dépêche du 15/09/2023 à 16:47).
Lors d'une réunion organisée à la mairie de Porto-Vecchio mardi 19 septembre avec les professionnels de la clinique, l'ARS, les acteurs du territoire et le comité de soutien et les syndicats, il a été acté une modification de la rédaction du schéma régional de santé (SRS) 2023-2028, actuellement soumis à consultation dans le cadre du nouveau projet régional de santé (PRS).
Il y était jusqu'à présent inscrit que la réflexion sur la maternité de Porto-Vecchio (niveau 1) se poursuivait, en lien avec les maternités de niveau 2. "La démographie médicale des gynécologues-obstétriciens et des pédiatres expose les établissements et les filières à une grande fragilité à venir", était-il indiqué.
La semaine dernière, à l'issue de la réunion, la directrice de l'ARS, Marie-Hélène Lecenne, avait déclaré avoir "levé les incompréhensions par rapport au schéma régional et [avoir] pris l'engagement de rédiger autrement deux parties de ce schéma qui concernaient la maternité de Porto-Vecchio pour assurer le collectif du souhait de ne pas fermer la maternité", selon des propos recueillis par plusieurs médias locaux et diffusés sur leurs sites internet.
Elle y indiquait par ailleurs s'être engagée à rencontrer le directeur général de la clinique "pour réévoquer le financement" car "l'agence a déjà octroyé des crédits à la clinique mais il y a lieu de refaire un point".
Cette réunion, organisée lundi, a permis de conforter les deux concessions de service public de la clinique (urgences et obstétrique) "pour le territoire de l'extrême Sud", a relaté mardi Rémy François.
Dans le PRS, il sera confirmé qu'il y a bien deux maternités en Corse-du-Sud, à Ajaccio et à Porto-Vecchio, avec un renforcement des filières, passant notamment par le développement de la chirurgie gynécologique à Porto-Vecchio, a-t-il ajouté.
Cela se concrétise par un comblement du déficit généré par la maternité et les urgences (respectivement environ 1,4 millions d'euros -M€- et 2,1 M€), à hauteur d'environ 3 M€ pour 2023. Les déficits sont "à peu près comblés, donc on a accepté le principe", a observé le directeur général.
Il a évoqué également une aide supplémentaire sur la permanence des soins. Au total, les dotations de l'Etat et l'aide de l'ARS avoisinent 5 M€.
La grève a été levée et la population est satisfaite, a-t-il noté.
Pour lui, la défense de la maternité se justifiait par le caractère "structurant" de cet outil sur le territoire et par la "volonté populaire forte" de la conserver, compte tenu de l'éloignement avec les autres maternités.
Dès la semaine prochaine, la négociation des aides prévues dans le futur contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens (CPOM) à partir de 2024 sera engagée, "avec la pérennisation financière des deux services", a indiqué Rémy François.
cb/ab/APMnews