Actualités de l'Urgence - APM

23/01 2025
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POURSUIVRE LA RÉOUVERTURE DES LITS, LA "PRIORITÉ ABSOLUE" DU CHU DE BORDEAUX EN 2025

(Par Jean-Yves PAILLÉ, à Bordeaux)

BORDEAUX, 23 janvier 2025 (APMnews) - Vincent-Nicolas Delpech, directeur général du CHU de Bordeaux, s'est satisfait de la réouverture de 180 lits de plus en moyenne en 2024 et a annoncé que la poursuite de cette dynamique, avec en parallèle des recrutements et une fidélisation renforcée, est "la priorité absolue" pour 2025, lors de la cérémonie des vœux de l'établissement, mercredi.

Vincent-Nicolas Delpech, en fonction depuis octobre 2024 (cf dépêche du 08/10/2024 à 09:50), prévoit pour 2025 la réouverture de plus de 120 lits pour "consolider le CHU comme l'établissement de référence de première ligne et de recours de notre territoire pour répondre aux attentes de la population".

L'établissement comptait 3.064 lits et places en 2023, selon son rapport d'activité.

"2024 a permis pour la première fois depuis 2019 de voir les effectifs augmenter." Le "redressement des ressources humaines nous a permis et […] nous permettra de rétablir l'offre de soins", a expliqué le directeur.

En 2024, le CHU a enregistré un solde positif dans les recrutements représentant "plus de 210 professionnels de santé, dont 80 infirmiers".

"Le début d'embellie sur les ressources humaines doit se confirmer en 2025. L'ensemble des équipes de direction, des cadres et des médecins participera à cette mobilisation", a-t-il poursuivi.

"Nous allons poursuivre notre action, relever ce défi, recruter les professionnels, et les fidéliser. Ce travail sur les personnels, leurs conditions de travail, les adaptations du système hospitalier aux attentes nouvelles des professionnels, sera notre priorité numéro un", a-t-il lancé.

Interrogé en marge de la cérémonie, Vincent-Nicolas Delpech a précisé à APMnews que le CHU avait enregistré une hausse d'activité en 2024 d'environ 7% en nombre de séjours en médecine, chirurgie et obstétrique (MCO).

Le directeur général a cité dans son discours comme deuxième priorité "le redressement de la situation budgétaire".

"Je suis confiant sur le rétablissement progressif de nos fondamentaux budgétaires", a-t-il signifié, expliquant que l'établissement est "porté par notre politique des ressources humaines, par notre réouverture des lits, par une action déterminante sur les recettes liées à l'activité, mais aussi sur les dépenses inutiles, dans une logique conforme aux nouveaux contrats de pôles qui seront signés dès février".

Questionné par APMnews, il a chiffré le déficit global du CHU attendu à 20 millions d'euros (M€) en 2024.

Des travaux urgents pour un CHU particulièrement vétuste

La troisième priorité mentionnée dans le discours du directeur général concerne "la bonne marche de notre schéma directeur immobilier et du projet nouveau CHU" (cf dépêche du 06/04/2021 à 17:51), qui représente 1,1 milliard d'euros d'investissements.

"Nous savons où nous allons, mais nous avons trop attendu. Le sujet est majeur", a-t-il exprimé, déplorant que son établissement, le CHU de Bordeaux, soit "le plus vétuste de France".

"C'est un décalage incroyable entre l'excellence des équipes et leurs conditions d'exercice", a-t-il pointé.

Il a rappelé que le projet comprend "18 opérations de réhabilitation et opérations de constructions neuves sur les trois groupes hospitaliers", évoquant la "réhabilitation du Tripode ou du bâtiment de cardiologie du Haut-Lévèque", la "construction de six nouveaux bâtiments sur Pellegrin et sur les sites du Sud", ainsi que, plus globalement, "la modernisation des infrastructures techniques".

En mars 2024, les programmes des travaux de l'institut de biologie et pathologie, le bâtiment odontologie et la nouvelle blanchisserie, ont été validés, leur permettant d'entrer "en phase opérationnelle".

Le nouveau lactarium a ouvert en septembre 2024 et la première pierre de l'Ehpad de Lormont a été posée pour une livraison prévue au printemps 2026.

En 2025, les travaux de l'institut de biologie et pathologie, du bâtiment odontologie et de la nouvelle blanchisserie, entreront "en phase opérationnelle".

Au début de l'année, le programme du nouveau bâtiment urgences-cancérologie-cardiologie-pathologies thoraciques et dermatologie du Haut-Lévêque devrait être validé "afin de lancer les marchés de maîtrise d'œuvre".

Le programme des opérations du groupe hospitalier Pellegrin est quant à lui programmé "pour le printemps".

Etant donné que le "nouveau CHU ne s'achèvera que dans 10 ans […], il va falloir accélérer les opérations de maintenance à court terme afin d'améliorer le quotidien des services et réaliser certains travaux qui ne peuvent plus attendre", a prévenu le directeur général.

"Ce sera fait dès cette année dans plusieurs secteurs, notamment sur le site de Pellegrin" au Tripode et à l'hôpital des enfants. Le directeur général a annoncé une hausse du budget de maintenance de 5 M€.

En 2025, les investissements globaux du CHU devraient atteindre les 60 M€, a précisé à APMnews le directeur général.

Par ailleurs, il s'est satisfait durant son discours de la signature d'un contrat de performance énergétique avec la Société Dalkia. C'est, selon lui, "l'un des plus ambitieux de France", car il "prévoit 26 M€ d'investissement sur huit ans" devant "permettre d'atteindre des objectifs majeurs en économie d'énergie "de "-19% sur le volume de gaz et -13% toutes énergies confondues".

Enfin, Vincent-Nicolas Delpech a mentionné la recherche comme quatrième et dernière priorité pour 2025.

La Pr Nathalie Salles, présidente de la commission médicale d'établissement (CME), a fait valoir dans son discours que l'établissement se classe désormais au deuxième rang des établissements français en nombre de publications de niveau A et A+.

Le directeur général a ajouté que le CHU est dans le "top 3 des établissements" plus globalement dans la recherche.

Il a par ailleurs émis le souhait d'"approfondir" le travail partagé avec la communauté médicale et compte "intensifier l'association des cadres à cette alliance de gouvernance".

Cette alliance des gouvernances associe également les représentants des patients.

Une amélioration de la situation aux urgences du CHU

"L'été dernier, sur le front des urgences et de l'activité hospitalière, s'est mieux déroulé qu'en 2023 et plutôt mieux à Bordeaux que dans de nombreux autres établissements du territoire national", a par ailleurs mentionné Vincent-Nicolas Delpech durant son discours.

"Le CHU a fait face, sans activation de plan blanc, alors que plus de 100 établissements le sont en France et 26 en région Nouvelle-Aquitaine. Et même si ceci reste sous attention forte, je le dis avec force: nous sommes sur la bonne voie", a-t-il renchéri.

Il a salué les 6 M€ d'aides de l'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine qui "ont permis d'engager des travaux d'urgence concernant le rafraîchissement des locaux".

Interrogé par APMnews, il a souligné que plusieurs établissements girondins connaissent d'importantes difficultés aux urgences, dont la Maison de santé protestante de Bordeaux-Bagatelle (MSPB) et le Pavillon de la mutualité "qui ont été obligés de réguler" les entrées.

Le directeur général a précisé que la régulation des urgences adultes du groupe hospitalier Pellegrin portée à 24h sur 24 en juillet 2023 a été quant à elle stoppée avant l'été, car plus nécessaire (cf dépêche du 28/06/2023 à 16:58).

Vincent-Nicolas Delpech a ajouté que les effectifs sont désormais "quasiment complets" aux urgences du CHU. Il a néanmoins concédé que certains patients avaient été réorientés vers d'autres établissements.

La présidente de la CME a de son côté évoqué le regret des équipes soignantes de ne pas pouvoir accueillir certains patients.

Le CHU de Bordeaux certifié par la HAS avec la mention "haute qualité des soins".

Le CHU a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec la mention "haute qualité des soins", selon un rapport mis en ligne mardi. Il a obtenu un score de 98% pour le chapitre 1 (patient), de 99% pour le chapitre 2 (équipes de soins) et de 97% pour le chapitre 3 (établissement).

Les experts de la HAS soulignent pour le chapitre 1 que "les patients sont informés des hypothèses diagnostiques, des soins et des traitements qui leur sont proposés" et pointent "une information orale adaptée à la compréhension des différentes populations adultes et pédiatriques".

S'agissant du chapitre 2, il est signifié que "le service des urgences a en temps réel, la connaissance des lits disponibles", et, en parallèle, "des échelles de tri sont utilisées", avec une prise en soins "assurée dans des filières identifiées en fonction des situations".

Dans le chapitre 3, les experts saluent la "diffusion des bonnes pratiques qui sont actualisées", ou encore que "les événements indésirables graves font l'objet d'une analyse collective structurée". Toutefois, "les actions d'évaluation de la culture qualité restent encore peu développées à ce jour".

Le directeur général a évoqué un "sursaut" et des résultats qui "sont là", après la certification sous conditions obtenue en 2023. "Cette nouvelle est magnifique. Elle doit nous inciter à poursuivre. Ce sera une de nos priorités en 2025 pour la prochaine visite prévue en 2027", a-t-il poursuivi.

"La qualité et la sécurité des soins ont été reconnues comme excellentes. On ne pouvait pas rêver mieux", s'est également réjouie la présidente de la CME, ajoutant qu'"on ne se serait pas dit" qu'on arriverait à ce niveau "il y a un an et demi".

Elle a salué l'écoute de la direction avec la mise en place d'une direction médico-soignante maintenant à la tête de la direction de qualité et de sécurité des soins.

Rapport de certification du CHU de Bordeaux (HAS)

jyp/ab/APMnews

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POURSUIVRE LA RÉOUVERTURE DES LITS, LA "PRIORITÉ ABSOLUE" DU CHU DE BORDEAUX EN 2025

(Par Jean-Yves PAILLÉ, à Bordeaux)

BORDEAUX, 23 janvier 2025 (APMnews) - Vincent-Nicolas Delpech, directeur général du CHU de Bordeaux, s'est satisfait de la réouverture de 180 lits de plus en moyenne en 2024 et a annoncé que la poursuite de cette dynamique, avec en parallèle des recrutements et une fidélisation renforcée, est "la priorité absolue" pour 2025, lors de la cérémonie des vœux de l'établissement, mercredi.

Vincent-Nicolas Delpech, en fonction depuis octobre 2024 (cf dépêche du 08/10/2024 à 09:50), prévoit pour 2025 la réouverture de plus de 120 lits pour "consolider le CHU comme l'établissement de référence de première ligne et de recours de notre territoire pour répondre aux attentes de la population".

L'établissement comptait 3.064 lits et places en 2023, selon son rapport d'activité.

"2024 a permis pour la première fois depuis 2019 de voir les effectifs augmenter." Le "redressement des ressources humaines nous a permis et […] nous permettra de rétablir l'offre de soins", a expliqué le directeur.

En 2024, le CHU a enregistré un solde positif dans les recrutements représentant "plus de 210 professionnels de santé, dont 80 infirmiers".

"Le début d'embellie sur les ressources humaines doit se confirmer en 2025. L'ensemble des équipes de direction, des cadres et des médecins participera à cette mobilisation", a-t-il poursuivi.

"Nous allons poursuivre notre action, relever ce défi, recruter les professionnels, et les fidéliser. Ce travail sur les personnels, leurs conditions de travail, les adaptations du système hospitalier aux attentes nouvelles des professionnels, sera notre priorité numéro un", a-t-il lancé.

Interrogé en marge de la cérémonie, Vincent-Nicolas Delpech a précisé à APMnews que le CHU avait enregistré une hausse d'activité en 2024 d'environ 7% en nombre de séjours en médecine, chirurgie et obstétrique (MCO).

Le directeur général a cité dans son discours comme deuxième priorité "le redressement de la situation budgétaire".

"Je suis confiant sur le rétablissement progressif de nos fondamentaux budgétaires", a-t-il signifié, expliquant que l'établissement est "porté par notre politique des ressources humaines, par notre réouverture des lits, par une action déterminante sur les recettes liées à l'activité, mais aussi sur les dépenses inutiles, dans une logique conforme aux nouveaux contrats de pôles qui seront signés dès février".

Questionné par APMnews, il a chiffré le déficit global du CHU attendu à 20 millions d'euros (M€) en 2024.

Des travaux urgents pour un CHU particulièrement vétuste

La troisième priorité mentionnée dans le discours du directeur général concerne "la bonne marche de notre schéma directeur immobilier et du projet nouveau CHU" (cf dépêche du 06/04/2021 à 17:51), qui représente 1,1 milliard d'euros d'investissements.

"Nous savons où nous allons, mais nous avons trop attendu. Le sujet est majeur", a-t-il exprimé, déplorant que son établissement, le CHU de Bordeaux, soit "le plus vétuste de France".

"C'est un décalage incroyable entre l'excellence des équipes et leurs conditions d'exercice", a-t-il pointé.

Il a rappelé que le projet comprend "18 opérations de réhabilitation et opérations de constructions neuves sur les trois groupes hospitaliers", évoquant la "réhabilitation du Tripode ou du bâtiment de cardiologie du Haut-Lévèque", la "construction de six nouveaux bâtiments sur Pellegrin et sur les sites du Sud", ainsi que, plus globalement, "la modernisation des infrastructures techniques".

En mars 2024, les programmes des travaux de l'institut de biologie et pathologie, le bâtiment odontologie et la nouvelle blanchisserie, ont été validés, leur permettant d'entrer "en phase opérationnelle".

Le nouveau lactarium a ouvert en septembre 2024 et la première pierre de l'Ehpad de Lormont a été posée pour une livraison prévue au printemps 2026.

En 2025, les travaux de l'institut de biologie et pathologie, du bâtiment odontologie et de la nouvelle blanchisserie, entreront "en phase opérationnelle".

Au début de l'année, le programme du nouveau bâtiment urgences-cancérologie-cardiologie-pathologies thoraciques et dermatologie du Haut-Lévêque devrait être validé "afin de lancer les marchés de maîtrise d'œuvre".

Le programme des opérations du groupe hospitalier Pellegrin est quant à lui programmé "pour le printemps".

Etant donné que le "nouveau CHU ne s'achèvera que dans 10 ans […], il va falloir accélérer les opérations de maintenance à court terme afin d'améliorer le quotidien des services et réaliser certains travaux qui ne peuvent plus attendre", a prévenu le directeur général.

"Ce sera fait dès cette année dans plusieurs secteurs, notamment sur le site de Pellegrin" au Tripode et à l'hôpital des enfants. Le directeur général a annoncé une hausse du budget de maintenance de 5 M€.

En 2025, les investissements globaux du CHU devraient atteindre les 60 M€, a précisé à APMnews le directeur général.

Par ailleurs, il s'est satisfait durant son discours de la signature d'un contrat de performance énergétique avec la Société Dalkia. C'est, selon lui, "l'un des plus ambitieux de France", car il "prévoit 26 M€ d'investissement sur huit ans" devant "permettre d'atteindre des objectifs majeurs en économie d'énergie "de "-19% sur le volume de gaz et -13% toutes énergies confondues".

Enfin, Vincent-Nicolas Delpech a mentionné la recherche comme quatrième et dernière priorité pour 2025.

La Pr Nathalie Salles, présidente de la commission médicale d'établissement (CME), a fait valoir dans son discours que l'établissement se classe désormais au deuxième rang des établissements français en nombre de publications de niveau A et A+.

Le directeur général a ajouté que le CHU est dans le "top 3 des établissements" plus globalement dans la recherche.

Il a par ailleurs émis le souhait d'"approfondir" le travail partagé avec la communauté médicale et compte "intensifier l'association des cadres à cette alliance de gouvernance".

Cette alliance des gouvernances associe également les représentants des patients.

Une amélioration de la situation aux urgences du CHU

"L'été dernier, sur le front des urgences et de l'activité hospitalière, s'est mieux déroulé qu'en 2023 et plutôt mieux à Bordeaux que dans de nombreux autres établissements du territoire national", a par ailleurs mentionné Vincent-Nicolas Delpech durant son discours.

"Le CHU a fait face, sans activation de plan blanc, alors que plus de 100 établissements le sont en France et 26 en région Nouvelle-Aquitaine. Et même si ceci reste sous attention forte, je le dis avec force: nous sommes sur la bonne voie", a-t-il renchéri.

Il a salué les 6 M€ d'aides de l'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine qui "ont permis d'engager des travaux d'urgence concernant le rafraîchissement des locaux".

Interrogé par APMnews, il a souligné que plusieurs établissements girondins connaissent d'importantes difficultés aux urgences, dont la Maison de santé protestante de Bordeaux-Bagatelle (MSPB) et le Pavillon de la mutualité "qui ont été obligés de réguler" les entrées.

Le directeur général a précisé que la régulation des urgences adultes du groupe hospitalier Pellegrin portée à 24h sur 24 en juillet 2023 a été quant à elle stoppée avant l'été, car plus nécessaire (cf dépêche du 28/06/2023 à 16:58).

Vincent-Nicolas Delpech a ajouté que les effectifs sont désormais "quasiment complets" aux urgences du CHU. Il a néanmoins concédé que certains patients avaient été réorientés vers d'autres établissements.

La présidente de la CME a de son côté évoqué le regret des équipes soignantes de ne pas pouvoir accueillir certains patients.

Le CHU de Bordeaux certifié par la HAS avec la mention "haute qualité des soins".

Le CHU a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec la mention "haute qualité des soins", selon un rapport mis en ligne mardi. Il a obtenu un score de 98% pour le chapitre 1 (patient), de 99% pour le chapitre 2 (équipes de soins) et de 97% pour le chapitre 3 (établissement).

Les experts de la HAS soulignent pour le chapitre 1 que "les patients sont informés des hypothèses diagnostiques, des soins et des traitements qui leur sont proposés" et pointent "une information orale adaptée à la compréhension des différentes populations adultes et pédiatriques".

S'agissant du chapitre 2, il est signifié que "le service des urgences a en temps réel, la connaissance des lits disponibles", et, en parallèle, "des échelles de tri sont utilisées", avec une prise en soins "assurée dans des filières identifiées en fonction des situations".

Dans le chapitre 3, les experts saluent la "diffusion des bonnes pratiques qui sont actualisées", ou encore que "les événements indésirables graves font l'objet d'une analyse collective structurée". Toutefois, "les actions d'évaluation de la culture qualité restent encore peu développées à ce jour".

Le directeur général a évoqué un "sursaut" et des résultats qui "sont là", après la certification sous conditions obtenue en 2023. "Cette nouvelle est magnifique. Elle doit nous inciter à poursuivre. Ce sera une de nos priorités en 2025 pour la prochaine visite prévue en 2027", a-t-il poursuivi.

"La qualité et la sécurité des soins ont été reconnues comme excellentes. On ne pouvait pas rêver mieux", s'est également réjouie la présidente de la CME, ajoutant qu'"on ne se serait pas dit" qu'on arriverait à ce niveau "il y a un an et demi".

Elle a salué l'écoute de la direction avec la mise en place d'une direction médico-soignante maintenant à la tête de la direction de qualité et de sécurité des soins.

Rapport de certification du CHU de Bordeaux (HAS)

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