Actualités de l'Urgence - APM

RAMSAY-GÉNÉRALE DE SANTÉ ACQUIERT L'HÔPITAL PRIVÉ DE L'EST LYONNAIS AUPRÈS DE NOALYS
Située dans le sud-est de l'agglomération lyonnaise, cette clinique dispose de 171 lits et places, dont 40 lits à temps complet et 22 places en ambulatoire en chirurgie, 28 lits en hospitalisation complète (dont 8 lits en soins palliatifs) et 2 places en ambulatoire en médecine, 64 lits en hospitalisation complète et 15 places en ambulatoire en soins de suite et réadaptation (SSR).
En 2016, l'établissement a enregistré 4.230 séjours en chirurgie, 5.080 en médecine et 21.484 journées en SSR. Il a aussi un pôle d'urgences qui enregistre plus de 20.000 passages par an.
Il présente des spécialités reconnues, comme un centre de chirurgie de l'obésité. Il est aussi "leader dans le traitement régional des amputés avec une prise en charge complète jusqu'à la rééducation grâce à un SSR spécialisé dans l'orthopédie".
Son chiffre d'affaires annuel est de l'ordre de 22 millions d'euros, a précisé à APMnews Jean-Loup Durousset, président de Noalys, qui a ouvert l'établissement en 2009.
Pour Ramsay-Générale de santé, cette acquisition permet de compléter son pôle lyonnais qui est déjà composé de l'hôpital privé Jean-Mermoz, de 2 centres de radiothérapie, 3 établissements de SSR (Iris, à Lyon, Marcy-L'Etoile et Saint-Priest) et d'une clinique de santé mentale ("Mon Repos" à Ecully).
=3Renforcement de Ramsay sur l'Est lyonnais en MCO et SSR
Le groupe indique que cette reprise lui permettra de "consolider son projet médical dans l'agglomération lyonnaise, en développant une offre de soins privée en médecine-chirurgie-obstétrique (MCO) et en SSR sur l'Est lyonnais".
Concrètement, il prévoit de créer un pôle SSR "de taille critique mutualisant les compétences de la clinique Iris Saint-Priest et d'HPEL".
Il a aussi l'ambition de devenir le pôle de médecine-urgences de référence sur Lyon comptabilisant près de 55.000 passages entre les sites de Mermoz et d'HPEL, et intégrant un pôle de médecine post-urgences coordonné sur le site d'HPEL.
Ramsay-Générale de santé entend également procéder à la "consolidation de la prise en charge en cancérologie en mutualisant les compétences des deux sites" et de renforcer le "dynamisme et la coordination des équipes de chirurgie, particulièrement en orthopédie et en viscéral".
"Cette acquisition s'inscrit dans notre stratégie de renforcement de nos positions dans les territoires où nous sommes implantés et où nous avons la possibilité de renforcer la qualité de notre projet médical au bénéfice du parcours de soins des patients", déclare Pascal Roché, directeur général de Ramsay-Générale de santé, cité dans le communiqué.
=3Noalys garde une stratégie de long terme
Interrogé par APMnews suite à l'annonce du rachat d'HPEL, le président de Noalys n'a pas dévoilé le produit de la vente mais a précisé qu'il allait lui permettre de faire face au départ du partenaire présent dans le capital de son groupe.
Noalys conserve 6 autres établissements dont la clinique Natecia (spécialisée dans la femme-mère-enfant) à Lyon, des centres de chirurgie ambulatoire (à Bourgoin-Jallieu dans l'Isère et aux Angles dans le Vaucluse) et des cliniques à Cluses (Haute-Savoie) et Roussillon (Isère).
Jean-Loup Durousset annonce également que début 2017 il a passé un partenariat avec le groupe Vivalto santé pour reprendre la maternité, sous le nom de Natecia, de la polyclinique Lyon Nord à Rillieux-la-Pape.
Le groupe a également remporté l'appel d'offres de l'ARS Grand Est relatif à l'installation d'une nouvelle clinique sur le territoire de Montbéliard, à horizon fin 2018 mais un recours contre cette autorisation est toujours en cours.
Il s'est dit "très content" de la cession à Ramsay-Générale de santé d'HPEL. "On était parti de zéro sur les SSR et la médecine et maintenant c'est un établissement qui marche bien, a trouvé sa place dans différentes activités et a développé des pôles d'excellence", se félicite-t-il.
Jean-Loup Durousset rappelle qu'au plan stratégique, il se positionne sur des perspectives de plus "long terme" (environ 10 à 15 ans) que les grands groupes de cliniques qui ont des visions "plus court-termistes". "Mon rôle est d'accompagner des projets nouveaux, d'accompagner leur implantation et d'en faire de beaux établissements", souligne l'ancien président de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP).
Il indique qu'à la clinique de Cluses, qui a changé plusieurs fois de mains au cours des dernières années, il essaye par exemple de porter un projet de construction. Au centre près d'Avignon, "nous avons un projet de chirurgie esthétique", précise-t-il aussi.
Interrogé sur la nouvelle recomposition du paysage de l'hospitalisation privée avec la reprise de Médipôle-Partenaires par Elsan, il observe que "le phénomène de concentration", lancé il y a plusieurs années, "ne fait que se poursuivre".
Toutefois, s'il faut des "grands groupes", "il faut aussi des acteurs plus locaux ou plus régionaux, pour répondre à des besoins spécifiques sur des territoires de 30.000 à 40.000 habitants où il est compliqué de maintenir une offre mais où il faut tout de même le faire", insiste Jean-Loup Durousset.
san/ab/APMnews
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RAMSAY-GÉNÉRALE DE SANTÉ ACQUIERT L'HÔPITAL PRIVÉ DE L'EST LYONNAIS AUPRÈS DE NOALYS
Située dans le sud-est de l'agglomération lyonnaise, cette clinique dispose de 171 lits et places, dont 40 lits à temps complet et 22 places en ambulatoire en chirurgie, 28 lits en hospitalisation complète (dont 8 lits en soins palliatifs) et 2 places en ambulatoire en médecine, 64 lits en hospitalisation complète et 15 places en ambulatoire en soins de suite et réadaptation (SSR).
En 2016, l'établissement a enregistré 4.230 séjours en chirurgie, 5.080 en médecine et 21.484 journées en SSR. Il a aussi un pôle d'urgences qui enregistre plus de 20.000 passages par an.
Il présente des spécialités reconnues, comme un centre de chirurgie de l'obésité. Il est aussi "leader dans le traitement régional des amputés avec une prise en charge complète jusqu'à la rééducation grâce à un SSR spécialisé dans l'orthopédie".
Son chiffre d'affaires annuel est de l'ordre de 22 millions d'euros, a précisé à APMnews Jean-Loup Durousset, président de Noalys, qui a ouvert l'établissement en 2009.
Pour Ramsay-Générale de santé, cette acquisition permet de compléter son pôle lyonnais qui est déjà composé de l'hôpital privé Jean-Mermoz, de 2 centres de radiothérapie, 3 établissements de SSR (Iris, à Lyon, Marcy-L'Etoile et Saint-Priest) et d'une clinique de santé mentale ("Mon Repos" à Ecully).
=3Renforcement de Ramsay sur l'Est lyonnais en MCO et SSR
Le groupe indique que cette reprise lui permettra de "consolider son projet médical dans l'agglomération lyonnaise, en développant une offre de soins privée en médecine-chirurgie-obstétrique (MCO) et en SSR sur l'Est lyonnais".
Concrètement, il prévoit de créer un pôle SSR "de taille critique mutualisant les compétences de la clinique Iris Saint-Priest et d'HPEL".
Il a aussi l'ambition de devenir le pôle de médecine-urgences de référence sur Lyon comptabilisant près de 55.000 passages entre les sites de Mermoz et d'HPEL, et intégrant un pôle de médecine post-urgences coordonné sur le site d'HPEL.
Ramsay-Générale de santé entend également procéder à la "consolidation de la prise en charge en cancérologie en mutualisant les compétences des deux sites" et de renforcer le "dynamisme et la coordination des équipes de chirurgie, particulièrement en orthopédie et en viscéral".
"Cette acquisition s'inscrit dans notre stratégie de renforcement de nos positions dans les territoires où nous sommes implantés et où nous avons la possibilité de renforcer la qualité de notre projet médical au bénéfice du parcours de soins des patients", déclare Pascal Roché, directeur général de Ramsay-Générale de santé, cité dans le communiqué.
=3Noalys garde une stratégie de long terme
Interrogé par APMnews suite à l'annonce du rachat d'HPEL, le président de Noalys n'a pas dévoilé le produit de la vente mais a précisé qu'il allait lui permettre de faire face au départ du partenaire présent dans le capital de son groupe.
Noalys conserve 6 autres établissements dont la clinique Natecia (spécialisée dans la femme-mère-enfant) à Lyon, des centres de chirurgie ambulatoire (à Bourgoin-Jallieu dans l'Isère et aux Angles dans le Vaucluse) et des cliniques à Cluses (Haute-Savoie) et Roussillon (Isère).
Jean-Loup Durousset annonce également que début 2017 il a passé un partenariat avec le groupe Vivalto santé pour reprendre la maternité, sous le nom de Natecia, de la polyclinique Lyon Nord à Rillieux-la-Pape.
Le groupe a également remporté l'appel d'offres de l'ARS Grand Est relatif à l'installation d'une nouvelle clinique sur le territoire de Montbéliard, à horizon fin 2018 mais un recours contre cette autorisation est toujours en cours.
Il s'est dit "très content" de la cession à Ramsay-Générale de santé d'HPEL. "On était parti de zéro sur les SSR et la médecine et maintenant c'est un établissement qui marche bien, a trouvé sa place dans différentes activités et a développé des pôles d'excellence", se félicite-t-il.
Jean-Loup Durousset rappelle qu'au plan stratégique, il se positionne sur des perspectives de plus "long terme" (environ 10 à 15 ans) que les grands groupes de cliniques qui ont des visions "plus court-termistes". "Mon rôle est d'accompagner des projets nouveaux, d'accompagner leur implantation et d'en faire de beaux établissements", souligne l'ancien président de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP).
Il indique qu'à la clinique de Cluses, qui a changé plusieurs fois de mains au cours des dernières années, il essaye par exemple de porter un projet de construction. Au centre près d'Avignon, "nous avons un projet de chirurgie esthétique", précise-t-il aussi.
Interrogé sur la nouvelle recomposition du paysage de l'hospitalisation privée avec la reprise de Médipôle-Partenaires par Elsan, il observe que "le phénomène de concentration", lancé il y a plusieurs années, "ne fait que se poursuivre".
Toutefois, s'il faut des "grands groupes", "il faut aussi des acteurs plus locaux ou plus régionaux, pour répondre à des besoins spécifiques sur des territoires de 30.000 à 40.000 habitants où il est compliqué de maintenir une offre mais où il faut tout de même le faire", insiste Jean-Loup Durousset.
san/ab/APMnews