Actualités de l'Urgence - APM

24/01 2023
Retour

RÉGULATION MÉDICALE: DES ORGANISATIONS SALUENT L'AMENDEMENT RECONNAISSANT LES ARM COMME PROFESSIONNELS DE SANTÉ

PARIS, 24 janvier 2023 (APMnews) - L'Association française des assistants de régulation médicale (Afarm), l'Union nationale des assistants de régulation (Unarm) et Samu-Urgences de France (SUdF) ont salué lundi, dans un communiqué commun, l'adoption d'un amendement gouvernemental accordant le statut de professionnels de santé aux assistants de régulation médicale (ARM), jeudi à l'Assemblée nationale.

La proposition de loi "portant amélioration de l'accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé" a été votée le même jour en première lecture par les députés. Ils ont approuvé le passage des ARM de la filière médico-administrative vers la filière soignante de la fonction publique hospitalière (FPH), à l'initiative de deux amendements présentés par le gouvernement et le groupe Modem, avec l'avis favorable de la commission des affaires sociales (cf dépêche du 19/01/2023 à 17:50).

"L'Afarm, l'Unarm et SUdF sont heureux d'avoir été entendus sur cette anomalie historique qui est enfin prise en compte et en voie d'être corrigée", ont fait savoir les trois organisations des professionnels des Samu-centre 15.

Les trois syndicats ont souligné qu'ils resteraient "vigilants sur le vote du Sénat et sur les délais de mise en application des textes réglementaires".

Le texte, sur lequel le gouvernement a engagé la procédure accélérée, est inscrit à l'ordre du jour du Sénat en séance publique à compter du mardi 14 février.

L'Afarm, l'Unarm et SUdF ont par ailleurs estimé que cette reconnaissance statutaire devait être suivie d'une reconnaissance salariale: "Considérant les missions et le niveau de responsabilité que les ARM assument au quotidien dans l'intérêt de la population, l'Afarm, l'Unarm et SUdF demandent que la qualification des ARM soit reconnue niveau 5, soit bac+2 avec une grille de salaires adaptée."

Malgré l'adoption de cet amendement gouvernemental, les niveaux de rémunération des ARM ne seraient "pas les mêmes que ceux des autres professionnels auxquels leur statut va être rattaché grâce à ce nouvel article", ont-ils appuyé.

Les trois organisations ont rappelé au passage qu'elles participaient -au côté de la Société française de médecine d'urgence (SFMU), de l'Association nationale des centres d'enseignement des soins d'urgence (Ancesu) et des centres de formation des ARM (Cfarm)- à la construction d'un plan d'action national de recrutement d'ARM avec le ministère de la santé et de la prévention, "en adaptant les modalités du parcours de leur formation, pour faire face aux enjeux de demain et à la poursuite du déploiement du SAS" (service d'accès aux soins).

gl/nc/APMnews

Les données APM Santé sont la propriété de APM International. Toute copie, republication ou redistribution des données APM Santé, notamment via la mise en antémémoire, l'encadrement ou des moyens similaires, est expressément interdite sans l'accord préalable écrit de APM. APM ne sera pas responsable des erreurs ou des retards dans les données ou de toutes actions entreprises en fonction de celles-ci ou toutes décisions prises sur la base du service. APM, APM Santé et le logo APM International, sont des marques d'APM International dans le monde. Pour de plus amples informations sur les autres services d'APM, veuillez consulter le site Web public d'APM à l'adresse www.apmnews.com

Copyright © APM-Santé - Tous droits réservés.

Informations professionnelles

24/01 2023
Retour

RÉGULATION MÉDICALE: DES ORGANISATIONS SALUENT L'AMENDEMENT RECONNAISSANT LES ARM COMME PROFESSIONNELS DE SANTÉ

PARIS, 24 janvier 2023 (APMnews) - L'Association française des assistants de régulation médicale (Afarm), l'Union nationale des assistants de régulation (Unarm) et Samu-Urgences de France (SUdF) ont salué lundi, dans un communiqué commun, l'adoption d'un amendement gouvernemental accordant le statut de professionnels de santé aux assistants de régulation médicale (ARM), jeudi à l'Assemblée nationale.

La proposition de loi "portant amélioration de l'accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé" a été votée le même jour en première lecture par les députés. Ils ont approuvé le passage des ARM de la filière médico-administrative vers la filière soignante de la fonction publique hospitalière (FPH), à l'initiative de deux amendements présentés par le gouvernement et le groupe Modem, avec l'avis favorable de la commission des affaires sociales (cf dépêche du 19/01/2023 à 17:50).

"L'Afarm, l'Unarm et SUdF sont heureux d'avoir été entendus sur cette anomalie historique qui est enfin prise en compte et en voie d'être corrigée", ont fait savoir les trois organisations des professionnels des Samu-centre 15.

Les trois syndicats ont souligné qu'ils resteraient "vigilants sur le vote du Sénat et sur les délais de mise en application des textes réglementaires".

Le texte, sur lequel le gouvernement a engagé la procédure accélérée, est inscrit à l'ordre du jour du Sénat en séance publique à compter du mardi 14 février.

L'Afarm, l'Unarm et SUdF ont par ailleurs estimé que cette reconnaissance statutaire devait être suivie d'une reconnaissance salariale: "Considérant les missions et le niveau de responsabilité que les ARM assument au quotidien dans l'intérêt de la population, l'Afarm, l'Unarm et SUdF demandent que la qualification des ARM soit reconnue niveau 5, soit bac+2 avec une grille de salaires adaptée."

Malgré l'adoption de cet amendement gouvernemental, les niveaux de rémunération des ARM ne seraient "pas les mêmes que ceux des autres professionnels auxquels leur statut va être rattaché grâce à ce nouvel article", ont-ils appuyé.

Les trois organisations ont rappelé au passage qu'elles participaient -au côté de la Société française de médecine d'urgence (SFMU), de l'Association nationale des centres d'enseignement des soins d'urgence (Ancesu) et des centres de formation des ARM (Cfarm)- à la construction d'un plan d'action national de recrutement d'ARM avec le ministère de la santé et de la prévention, "en adaptant les modalités du parcours de leur formation, pour faire face aux enjeux de demain et à la poursuite du déploiement du SAS" (service d'accès aux soins).

gl/nc/APMnews

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites.