Actualités de l'Urgence - APM

SAMU: LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES D'ARM AFFICHENT LEUR DÉCEPTION À LA SORTIE DU MINISTÈRE
PARIS, 7 septembre 2023 (APMnews) - Les représentants de l'Union nationale des assistants de régulation médicale (Unarm) et l'Association française des assistants de régulation médicale (Afarm) ont fait part de leur déception devant l'absence totale d'avancées après leur entretien avec la direction générale de l'offre de soins (DGOS) dans le cadre de leur journée de mobilisation organisée jeudi.
Les représentants des deux associations professionnelles d'assistants de régulation médicale (ARM) ont été reçus pendant plus d'une heure jeudi par la DGOS, en marge d'une mobilisation ayant rassemblé une quarantaine d'ARM devant le ministère de la santé et de la prévention, a constaté sur place APMnews.

"On a refait le point de nos revendications, qui n'ont pas changé depuis plusieurs mois, donc en fait rien n'a avancé", a également regretté Christophe Di Giusto, membre du bureau de l'Unarm, joint jeudi par APMnews.
Depuis le début de l'été, les associations d'ARM réclament ainsi:
- une augmentation de l'effectif national des ARM
- un concours sur titre pour les recrutements des ARM certifiés
- l'ouverture d'une concertation sur les grilles salariales des ARM, en adéquation avec leur nouveau statut de professionnels de santé (cf dépêche du 06/04/2023 à 15:21) et tenant compte des différentes missions et des rôles des ARM (ARM-tuteur de formation, ARM-formateur et/ou référent pédagogique en centre de formation, ARM-coordinateur)
- une revalorisation des indemnités et primes perçues par les ARM dans l'attente des revalorisations statutaires
- la refondation de la formation des ARM pour obtenir le niveau 5 de certification (type BTS ou DUT)
- la création du métier de superviseur de centre d'appels d'urgence en santé, avec les revalorisations afférentes (statut et grilles)
- la reconnaissance des critères de pénibilité de la profession.
Si Yann Rouet espère que les ARM seront inclus dans le périmètre des paramédicaux concernés par la revalorisation du travail de nuit à l'hôpital, annoncée une semaine plus tôt par la première ministre, Elisabeth Borne, lors d'un déplacement au CHU de Rouen (cf dépêche du 31/08/2023 à 19:25), il s'est agacé de voir que la DGOS avait à nouveau proposé une prime de 80 euros brut aux ARM dans l'attente de leurs futures grilles et revalorisations statutaires, quand les deux associations professionnelles réclament 120 euros brut depuis plusieurs mois.
"Au final, ils ont gagné six mois et fait des économies", a déploré le coprésident de l'Afarm, en indiquant que les représentants des ARM reçus jeudi soir avaient fixé une "deadline" au lundi 2 octobre au ministère, date de leur rendez-vous avec la directrice générale de l'offre de soins, Marie Daudé, pour obtenir des avancées.
"Les grèves vont être maintenues et on va essayer d'amplifier le mouvement", a indiqué de son côté Christophe Di Giusto, en affichant notamment l'espoir que le Samu de Paris rejoigne le mouvement.
gl/ab/APMnews
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SAMU: LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES D'ARM AFFICHENT LEUR DÉCEPTION À LA SORTIE DU MINISTÈRE
PARIS, 7 septembre 2023 (APMnews) - Les représentants de l'Union nationale des assistants de régulation médicale (Unarm) et l'Association française des assistants de régulation médicale (Afarm) ont fait part de leur déception devant l'absence totale d'avancées après leur entretien avec la direction générale de l'offre de soins (DGOS) dans le cadre de leur journée de mobilisation organisée jeudi.
Les représentants des deux associations professionnelles d'assistants de régulation médicale (ARM) ont été reçus pendant plus d'une heure jeudi par la DGOS, en marge d'une mobilisation ayant rassemblé une quarantaine d'ARM devant le ministère de la santé et de la prévention, a constaté sur place APMnews.

"On a refait le point de nos revendications, qui n'ont pas changé depuis plusieurs mois, donc en fait rien n'a avancé", a également regretté Christophe Di Giusto, membre du bureau de l'Unarm, joint jeudi par APMnews.
Depuis le début de l'été, les associations d'ARM réclament ainsi:
- une augmentation de l'effectif national des ARM
- un concours sur titre pour les recrutements des ARM certifiés
- l'ouverture d'une concertation sur les grilles salariales des ARM, en adéquation avec leur nouveau statut de professionnels de santé (cf dépêche du 06/04/2023 à 15:21) et tenant compte des différentes missions et des rôles des ARM (ARM-tuteur de formation, ARM-formateur et/ou référent pédagogique en centre de formation, ARM-coordinateur)
- une revalorisation des indemnités et primes perçues par les ARM dans l'attente des revalorisations statutaires
- la refondation de la formation des ARM pour obtenir le niveau 5 de certification (type BTS ou DUT)
- la création du métier de superviseur de centre d'appels d'urgence en santé, avec les revalorisations afférentes (statut et grilles)
- la reconnaissance des critères de pénibilité de la profession.
Si Yann Rouet espère que les ARM seront inclus dans le périmètre des paramédicaux concernés par la revalorisation du travail de nuit à l'hôpital, annoncée une semaine plus tôt par la première ministre, Elisabeth Borne, lors d'un déplacement au CHU de Rouen (cf dépêche du 31/08/2023 à 19:25), il s'est agacé de voir que la DGOS avait à nouveau proposé une prime de 80 euros brut aux ARM dans l'attente de leurs futures grilles et revalorisations statutaires, quand les deux associations professionnelles réclament 120 euros brut depuis plusieurs mois.
"Au final, ils ont gagné six mois et fait des économies", a déploré le coprésident de l'Afarm, en indiquant que les représentants des ARM reçus jeudi soir avaient fixé une "deadline" au lundi 2 octobre au ministère, date de leur rendez-vous avec la directrice générale de l'offre de soins, Marie Daudé, pour obtenir des avancées.
"Les grèves vont être maintenues et on va essayer d'amplifier le mouvement", a indiqué de son côté Christophe Di Giusto, en affichant notamment l'espoir que le Samu de Paris rejoigne le mouvement.
gl/ab/APMnews