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24/11 2020
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SERVICES D'ACCÈS AUX SOINS: L'URPS MÉDECINS D'AUVERGNE-RHÔNE-ALPES REGRETTE L'ABSENCE DE L'ALLIER

LYON, 24 novembre 2020 (APMnews) - L'union régionale des professionnels de santé (URPS) des médecins libéraux d'Auvergne-Rhône-Alpes s'est réjouie de ce que les projets de services d'accès aux soins (SAS) de l'Isère, du Rhône et de la Savoie aient été retenus mais regrette que celui de l'Allier ne l'ait pas été, dans un communiqué diffusé mardi.

L'URPS précise qu'elle s'est "totalement investie dans la préparation des dossiers de candidature des départements de la région, en collaboration étroite avec les CHU et centres hospitaliers". Outre son "expertise", elle a "apporté son logiciel de gestion des demandes de soins non programmés Medunion Urgences, qu'elle a conçu pour cela", assure-t-elle.

"C'est pourquoi", elle "regrette vivement que le département de l'Allier n'ait pas été choisi alors que son dossier était d'excellente qualité" (cf dépêche du 23/11/2020 à 14:00). Il lui semble également "regrettable que parmi les trois départements choisis dans la région, aucun ne soit un département d'Auvergne".

L'URPS "encourage" maintenant les acteurs de l'Allier à "construire un système de prise en charge des demandes de soins non programmées sur leur propre projet, en attendant de le faire évoluer si besoin dans les normes qui seront fixées après l'expérimentation pour le fonctionnement du [SAS]".

Elle indique qu'elle se tient à disposition des acteurs qui souhaitent organiser sur leur territoire la réponse aux soins non programmés, qu'il s'agisse des CPTS [communautés professionnelles territoriales de santé] ou de toute autre organisation".

Elle continuera aussi de s'investir dans la mise en oeuvre des trois projets retenus "en apportant son soutien et son expertise aux acteurs départementaux que sont les soignants libéraux et les structures hospitalières".

Une première étape et "une simplification majeure" (SUdF)

De son côté, Samu-Urgences de France (SUdF) a affiché sa "satisfaction" dans un communiqué diffusé lundi, après l'annonce des 22 sites pilotes retenus pour l'expérimentation nationale.

L'association professionnelle d'urgentistes hospitaliers a salué cette première étape qui constitue selon elle "une simplification majeure pour nos concitoyens qui accéderont aujourd’hui à ce service via le "15", le "116-117" ou tout autre numéro de la permanence des soins, en attendant la mise en place d’un numéro national commun 'santé'".

Dans l'instruction diffusée lors de l'appel à projets en juillet, la direction générale de l'offre de soins (DGOS) n'a pas donné de consigne sur le numéro qui donnera accès à la régulation des appels au sein du SAS, laissant à chaque projet pilote le soin de choisir sa solution à ce sujet alors que la question divise encore les médecins hospitaliers et libéraux (cf dépêche du 17/11/2020 à 16:26), mais aussi la sécurité civile (cf dépêche du 06/12/2019 à 12:00).

Samu-Urgences de France a souligné qu'au-delà d'une plateforme polyvalente de régulation médicale partagée entre les Samu et la médecine de ville, le SAS avait "vocation à intégrer rapidement la réponse toxicologique d’urgence, les urgences psychiatriques, les urgences médico-sociales […] afin d’apporter, 24h sur 24 et 7 jours sur 7, la réponse la plus adaptée à tout problème de santé urgent".

Pour l'association d'urgentiste, l'expérimentation qui débutera en janvier 2021 aura notamment pour objectifs "d’organiser et de coordonner la réponse sur le terrain, avec les services mobiles d’urgence et de réanimation (Smur), les organisations du premier recours comme les CPTS, les transporteurs sanitaires, les établissements de santé et les services de secours" au sein des 22 territoires sélectionnés.

san-gl/nc/APMnews

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LYON, 24 novembre 2020 (APMnews) - L'union régionale des professionnels de santé (URPS) des médecins libéraux d'Auvergne-Rhône-Alpes s'est réjouie de ce que les projets de services d'accès aux soins (SAS) de l'Isère, du Rhône et de la Savoie aient été retenus mais regrette que celui de l'Allier ne l'ait pas été, dans un communiqué diffusé mardi.

L'URPS précise qu'elle s'est "totalement investie dans la préparation des dossiers de candidature des départements de la région, en collaboration étroite avec les CHU et centres hospitaliers". Outre son "expertise", elle a "apporté son logiciel de gestion des demandes de soins non programmés Medunion Urgences, qu'elle a conçu pour cela", assure-t-elle.

"C'est pourquoi", elle "regrette vivement que le département de l'Allier n'ait pas été choisi alors que son dossier était d'excellente qualité" (cf dépêche du 23/11/2020 à 14:00). Il lui semble également "regrettable que parmi les trois départements choisis dans la région, aucun ne soit un département d'Auvergne".

L'URPS "encourage" maintenant les acteurs de l'Allier à "construire un système de prise en charge des demandes de soins non programmées sur leur propre projet, en attendant de le faire évoluer si besoin dans les normes qui seront fixées après l'expérimentation pour le fonctionnement du [SAS]".

Elle indique qu'elle se tient à disposition des acteurs qui souhaitent organiser sur leur territoire la réponse aux soins non programmés, qu'il s'agisse des CPTS [communautés professionnelles territoriales de santé] ou de toute autre organisation".

Elle continuera aussi de s'investir dans la mise en oeuvre des trois projets retenus "en apportant son soutien et son expertise aux acteurs départementaux que sont les soignants libéraux et les structures hospitalières".

Une première étape et "une simplification majeure" (SUdF)

De son côté, Samu-Urgences de France (SUdF) a affiché sa "satisfaction" dans un communiqué diffusé lundi, après l'annonce des 22 sites pilotes retenus pour l'expérimentation nationale.

L'association professionnelle d'urgentistes hospitaliers a salué cette première étape qui constitue selon elle "une simplification majeure pour nos concitoyens qui accéderont aujourd’hui à ce service via le "15", le "116-117" ou tout autre numéro de la permanence des soins, en attendant la mise en place d’un numéro national commun 'santé'".

Dans l'instruction diffusée lors de l'appel à projets en juillet, la direction générale de l'offre de soins (DGOS) n'a pas donné de consigne sur le numéro qui donnera accès à la régulation des appels au sein du SAS, laissant à chaque projet pilote le soin de choisir sa solution à ce sujet alors que la question divise encore les médecins hospitaliers et libéraux (cf dépêche du 17/11/2020 à 16:26), mais aussi la sécurité civile (cf dépêche du 06/12/2019 à 12:00).

Samu-Urgences de France a souligné qu'au-delà d'une plateforme polyvalente de régulation médicale partagée entre les Samu et la médecine de ville, le SAS avait "vocation à intégrer rapidement la réponse toxicologique d’urgence, les urgences psychiatriques, les urgences médico-sociales […] afin d’apporter, 24h sur 24 et 7 jours sur 7, la réponse la plus adaptée à tout problème de santé urgent".

Pour l'association d'urgentiste, l'expérimentation qui débutera en janvier 2021 aura notamment pour objectifs "d’organiser et de coordonner la réponse sur le terrain, avec les services mobiles d’urgence et de réanimation (Smur), les organisations du premier recours comme les CPTS, les transporteurs sanitaires, les établissements de santé et les services de secours" au sein des 22 territoires sélectionnés.

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