Actualités de l'Urgence - APM

SIX PERSONNALITÉS CHARGÉES DU RAPPORT SUR L'AVAL ET LES ALTERNATIVES AUX URGENCES
A l'occasion du congrès Urgences 2025, le ministre chargé de la santé et de l'accès aux soins, aujourd'hui démissionnaire, Yannick Neuder, avait annoncé le lancement d'une feuille de route stratégique de l'aval aux urgences, en s'appuyant sur les nombreuses initiatives qui existent sur le terrain (cf dépêche du 05/06/2025 à 20:13).
Dans ce cadre, le ministère avait annoncé qu'il désignerait "dans les prochaines semaines" plusieurs personnalités qualifiées "issues des urgences et de l'hôpital" pour mener des "travaux préalables".
Selon la lettre de mission, datée du 5 septembre et cosignée par les ministres de la santé démissionnaires, Yannick Neuder et Catherine Vautrin, cette tâche a été confiée à six "personnalités qualifiées":
- Laurence Laignel, directrice des soins-coordinatrice générale des soins au CHU d'Angers
- le Pr Olivier Mimoz, professeur des universités-praticien hospitalier (PU-PH) et chef du service des urgences adultes et du Samu 86-Centre 15 au CHU de Poitiers
- Arnaud Vanneste, directeur général du CHRU de Nancy
- le Dr Jean-Marie Woehl, médecin interne, président de la commission médicale d'établissement (CME) des hôpitaux civils de Colmar et vice-président de la conférence des présidents de CME (PCME) des centres hospitaliers
- le Dr Christophe Schmitt, psychiatre au sein de l'établissement public de santé mentale (EPSM) Metz-Jury et président de la conférence des PCME des centres hospitaliers spécialisés (CHS)
- le Dr Nabil Elbeki, chef des pôles urgences, réanimation-anesthésie, médecine polyvalente et soins de suite et réadaptation (SSR) au CH de Valenciennes.
Le rapport issu de leurs travaux devra être remis "d'ici mars 2026", a expliqué le ministère.
Il permettra d'alimenter une "feuille de route stratégique" accompagnée d'un "plan d'action priorisé et évaluable" sur l'aval et les alternatives aux urgences, en s'inspirant des expériences existantes dans l'objectif de les généraliser.
L'enjeu réside plus globalement dans la "fluidification du parcours des patients non programmés qui, au-delà des services d'urgence, concerne l'ensemble de l'organisation hospitalière", appuie le document.
"Double objectif"
Dans le cadre de leur mission, les experts poursuivront un "double objectif".
D'une part, ils devront "définir des parcours de prise en charge alternatifs aux urgences lorsque cela est pertinent", explique la lettre. D'autre part, ils s'attèleront à proposer une palette de "solutions concrètes" pour "fluidifier les parcours des patients entrés via les urgences".
Concernant le premier objectif, les rapporteurs devront "identifier les principales filières alternatives aux urgences à développer", ainsi que les "modalités de renforcement des filières existantes".
Ils sont également invités à "explorer les solutions alternatives à l'hospitalisation conventionnelle, comme l'hospitalisation à domicile (HAD)", ainsi que "les centres d'accueil et de crise en psychiatrie pour éviter les passages aux urgences tout en améliorant la prise en charge de ces patients".
Concernant le second objectif, les experts devront proposer une série de "recommandations concrètes" tant au niveau national que local pour "encourager la mise en place de cellules d'ordonnancement".
Pour mener à bien leurs travaux, ils pourront "se déplacer sur tout le territoire national" et "identifier les solutions qui ont pu être mises en place ainsi que leur impact".
jr/lb/APMnews
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SIX PERSONNALITÉS CHARGÉES DU RAPPORT SUR L'AVAL ET LES ALTERNATIVES AUX URGENCES
A l'occasion du congrès Urgences 2025, le ministre chargé de la santé et de l'accès aux soins, aujourd'hui démissionnaire, Yannick Neuder, avait annoncé le lancement d'une feuille de route stratégique de l'aval aux urgences, en s'appuyant sur les nombreuses initiatives qui existent sur le terrain (cf dépêche du 05/06/2025 à 20:13).
Dans ce cadre, le ministère avait annoncé qu'il désignerait "dans les prochaines semaines" plusieurs personnalités qualifiées "issues des urgences et de l'hôpital" pour mener des "travaux préalables".
Selon la lettre de mission, datée du 5 septembre et cosignée par les ministres de la santé démissionnaires, Yannick Neuder et Catherine Vautrin, cette tâche a été confiée à six "personnalités qualifiées":
- Laurence Laignel, directrice des soins-coordinatrice générale des soins au CHU d'Angers
- le Pr Olivier Mimoz, professeur des universités-praticien hospitalier (PU-PH) et chef du service des urgences adultes et du Samu 86-Centre 15 au CHU de Poitiers
- Arnaud Vanneste, directeur général du CHRU de Nancy
- le Dr Jean-Marie Woehl, médecin interne, président de la commission médicale d'établissement (CME) des hôpitaux civils de Colmar et vice-président de la conférence des présidents de CME (PCME) des centres hospitaliers
- le Dr Christophe Schmitt, psychiatre au sein de l'établissement public de santé mentale (EPSM) Metz-Jury et président de la conférence des PCME des centres hospitaliers spécialisés (CHS)
- le Dr Nabil Elbeki, chef des pôles urgences, réanimation-anesthésie, médecine polyvalente et soins de suite et réadaptation (SSR) au CH de Valenciennes.
Le rapport issu de leurs travaux devra être remis "d'ici mars 2026", a expliqué le ministère.
Il permettra d'alimenter une "feuille de route stratégique" accompagnée d'un "plan d'action priorisé et évaluable" sur l'aval et les alternatives aux urgences, en s'inspirant des expériences existantes dans l'objectif de les généraliser.
L'enjeu réside plus globalement dans la "fluidification du parcours des patients non programmés qui, au-delà des services d'urgence, concerne l'ensemble de l'organisation hospitalière", appuie le document.
"Double objectif"
Dans le cadre de leur mission, les experts poursuivront un "double objectif".
D'une part, ils devront "définir des parcours de prise en charge alternatifs aux urgences lorsque cela est pertinent", explique la lettre. D'autre part, ils s'attèleront à proposer une palette de "solutions concrètes" pour "fluidifier les parcours des patients entrés via les urgences".
Concernant le premier objectif, les rapporteurs devront "identifier les principales filières alternatives aux urgences à développer", ainsi que les "modalités de renforcement des filières existantes".
Ils sont également invités à "explorer les solutions alternatives à l'hospitalisation conventionnelle, comme l'hospitalisation à domicile (HAD)", ainsi que "les centres d'accueil et de crise en psychiatrie pour éviter les passages aux urgences tout en améliorant la prise en charge de ces patients".
Concernant le second objectif, les experts devront proposer une série de "recommandations concrètes" tant au niveau national que local pour "encourager la mise en place de cellules d'ordonnancement".
Pour mener à bien leurs travaux, ils pourront "se déplacer sur tout le territoire national" et "identifier les solutions qui ont pu être mises en place ainsi que leur impact".
jr/lb/APMnews