Actualités de l'Urgence - APM

07/02 2024
Retour

SOUTENU PAR UNE ACTIVITÉ EN HAUSSE, LE CH DU PUY-EN-VELAY VA RÉORGANISER ET DÉVELOPPER PLUSIEURS DE SES ACTIVITÉS

LE PUY-EN-VELAY, 7 février 2024 (APMnews) - Le CH Emile-Roux au Puy-en-Velay, qui a enregistré une augmentation de ses effectifs et de son activité en 2023, va procéder en 2024 à plusieurs opérations d'investissement, accompagnées de réorganisations et de hausses capacitaires, a annoncé son directeur par intérim, Cédric Ponton, lors des vœux de l'établissement.

En 2023, le centre hospitalier Emile-Roux (Cher) a connu une hausse de 3,2% de ses effectifs non médicaux (soit 50,6 équivalents temps plein -ETP) par rapport à 2022. Les effectifs médicaux sont restés stables.

Plus généralement, "entre 2019 et 2023, nos effectifs non médicaux ont évolué de +11,8% (soit 173 ETP) et nos effectifs médicaux ont progressé de +11,6% (soit 21,6 ETP)", a souligné Cédric Ponton qui a précisé que le taux de turn-over global s'établissait à 11% et que le taux d'absentéisme était "dans la moyenne nationale à 9%".

Le Cher a mené plusieurs actions pour renforcer son attractivité et fidéliser ses professionnels, comme la rénovation des internats accueillant les étudiants en soins infirmiers et aides-soignants et l'augmentation de leur capacité, l'élargissement du panel des formations, le renforcement de la stagiairisation des agents et la baisse des CDD, ou encore la montée en charge de l'unité de recherche clinique (URC) qui compte désormais huit ETP.

Dans le cadre de cette même stratégie, le Cher va travailler à la signature d'une convention tripartite avec le CHU de Clermont-Ferrand et celui de Saint-Etienne pour permettre l'accueil d'internes de Saint-Etienne, après concertation avec le CHU de Clermont-Ferrand, sur "certaines spécialités identifiées". Le Cher a déjà plusieurs partenariats avec le CHU de Saint-Etienne, rappelle-t-on (cf dépêche du 11/04/2023 à 17:40).

"Entre 2022 et 2023, notre activité a progressé de 3%", l'augmentation atteignant 8% entre 2019 et 2023, a poursuivi Cédric Ponton.

"Seul le service des urgences affiche un fléchissement avec une baisse de 5% de l'activité, conséquence des filtrages de nuit en place", a-t-il souligné.

Sur le plan financier, sous réserve de nouveaux crédits, le Cher prévoit un "atterrissage déficitaire à hauteur de 5 millions d'euros [M€]" conformément à ses prévisions budgétaires 2023.

Poursuite des investissements

Malgré cette situation, le Cher "continue et continuera d'investir pour demain, par anticipation des besoins, à bâtir ses projets en son sein et sur l'ensemble du territoire pour structurer, renforcer et pérenniser ses filières de prise en charge", assuré Cédric Ponton, directeur "stratégie, systèmes d'information et territoire", qui assure l'intérim en attendant l'arrivée, fin février, du nouveau chef d'établissement, Julien Keunebroek, précédemment directeur délégué du centre hospitalier de Roanne (Loire).

Après avoir rappelé les différentes opérations qui ont été menées et avaient été citées dans le bilan effectué en juin 2023 par l'ancien directeur, Jean-Marie Bolliet (cf dépêche du 20/06/2023 à 10:36), dont la modernisation du laboratoire de biologie médicale pour 5,3 M€ et l'ouverture du cabinet d'imagerie au CH d'Yssingeaux avec la mise en service d'une IRM de 1,5 tesla. Cédric Ponton a mentionné celles qui s'achèveront ou seront lancées en 2024.

Sont achevées, ou le seront prochainement, l'ouverture d'une salle d'accouchement physiologique et la reconfiguration du plateau de désinfection d'endoscopie avec l'installation de quatre laveurs désinfecteurs, pour 120.000 euros.

Le Cher a aussi prévu de mettre en service en mai un nouveau service de pédiatrie regroupant l'hôpital de jour, l'hospitalisation complète et qui sera accompagné d'une filière d'urgence pédiatrique. Le montant de cette opération s'élève à 700.000 €, soutenu par la Région à hauteur de 460.000 €. Ce service sera situé en proximité des urgences et en face de la maternité "dans un souci de cohérence d'ensemble".

Le Cher va également reconfigurer son pôle de médecine en neuf phases, tout au long de 2024, en vue d'aboutir en fin d'année ou début 2025, pour un montant de 1,5 M€.

"Cela fait maintenant plus d'un an que nous avions entamé les discussions pour redonner de la lisibilité à nos services, nous adapter aux besoins des patients, à nos ressources également pour, en définitive, accroître notre capacitaire en hospitalisation complète et en médecine ambulatoire", a expliqué Cédric Ponton, en estimant que cela représentait "la suite logique de l'augmentation d'activité sur ces dernières années" et de la stratégie de libération des lits au cœur de l''hôpital dans le cadre du partenariat avec la clinique du Velay (Inicea) (cf dépêche du 28/11/2023 à 17:56).

Plusieurs autres services seront réorganisés dans une logique de filières de prise en charge.

En cardiologie, le Cher va procéder à une unification de son plateau (hospitalisation, unité de soins intensifs de cardiologie -Usic-, coronarographie, rythmologie interventionnelle). "Nous en profiterons pour demander une augmentation capacitaire de deux lits de nos lits d'Usic pour porter le capacitaire à huit, conséquence directe de notre activité de coronarographie", a annoncé Cédric Ponton.

Le Cher compte également demander l'augmentation capacitaire de son centre lourd de dialyse de huit places "afin de répondre aux besoins grandissants des patients et d'anticiper une éventuelle gestion de crise liée à l'eau sur l'ouest du département afin de garantir la continuité de prise en charge".

En cancérologie, il prévoit une augmentation capacitaire de son hôpital de jour de chimiothérapie de 20 à 30 places.

"Au-delà de cette première évolution, nous allons restructurer complètement le service de radiothérapie et nous mettrons en service le nouvel accélérateur de particules dédié à la stéréotaxie, afin de garantir les dernières modalités de prise en charge à nos patients", a ajouté le directeur par intérim.

"Cette opération sera réceptionnée en juin pour un montant total de 3,5 M€, projet soutenu également par le conseil régional à hauteur de 1,75 M€."

Au dernier trimestre 2024, le Cher reconfigurera son plateau de consultations de chirurgie. "Là encore, cette opération vise à augmenter les espaces de consultation disponibles (à la suite du déménagement de la pédiatrie) pour répondre aux besoins présents et anticiper les projets à venir les années suivantes."

Deux autres projets "majeurs"

Le Cher a deux autres projets "majeurs à venir" qui sont la reconstruction de la nouvelle unité de chirurgie ambulatoire (UCA) et la reconstruction des services supports (pharmacie, stérilisation et unité de reconstitution cytostatique).

"Si le premier projet est acquis et reçoit le soutien financier important de l'ARS [agence régionale de santé] et du conseil régional dans le cadre du plan Etat-Région notamment, le second est en cours de discussion avec les services de l'ARS", a précisé Cédric Ponton.

Consolidation de l'action territoriale

Le centre hospitalier Emile-Roux (Cher), établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) Haute-Loire, va "consolider" son action au niveau territorial, a déclaré Cédric Ponton qui est également secrétaire général du GHT.

Parmi les actions "majeures" qui seront poursuivies, figure la mise en place d'infirmiers de nuit en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Le Cher va aussi renforcer son partenariat avec le CH de Brioude, à travers la mise en œuvre de l'autorisation d'IRM dans ce CH préparée dans le cadre d'un groupement d'intérêt économique (GIE), et à travers des équipes chirurgicales de territoire (en orthopédie, vasculaire et plus tard dans le domaine digestif). "Nous travaillerons également au renforcement de l'action de l'HAD [hospitalisation à domicile]."

Le GHT va poursuivre ses liens avec la "ville", "que ce soit pour le déploiement du service d'accès aux soins (SAS) qui devra aboutir cette année, ou que ce soient nos partenariats avec l'ensemble des communautés professionnelles territoriales de santé -CPTS- avec lesquelles nous avons engagé un rapprochement fort, notamment pour coordonner et améliorer les sorties d'hospitalisation des personnes non autonomes, coordonner la gestion de crise, créer des filières spécifiques à certains territoires, structurer une recherche clinique de territoire…", a détaillé le directeur.

Il a mentionné le déploiement d'équipes mobiles dans plusieurs domaines (soins palliatifs, vaccination...).

Le Cher va également poursuivre son travail avec la clinique Bon-Secours pour renforcer leur partenariat sur l'urologie, notamment en ce qui concerne la permanence des soins en établissement de santé (PDSES) de territoire, et étudier les nouvelles possibilités de coopération sur les fonctions supports. Ce travail est également engagé avec le CH Sainte-Marie.

san/ab/APMnews

Les données APM Santé sont la propriété de APM International. Toute copie, republication ou redistribution des données APM Santé, notamment via la mise en antémémoire, l'encadrement ou des moyens similaires, est expressément interdite sans l'accord préalable écrit de APM. APM ne sera pas responsable des erreurs ou des retards dans les données ou de toutes actions entreprises en fonction de celles-ci ou toutes décisions prises sur la base du service. APM, APM Santé et le logo APM International, sont des marques d'APM International dans le monde. Pour de plus amples informations sur les autres services d'APM, veuillez consulter le site Web public d'APM à l'adresse www.apmnews.com

Copyright © APM-Santé - Tous droits réservés.

Informations professionnelles

07/02 2024
Retour

SOUTENU PAR UNE ACTIVITÉ EN HAUSSE, LE CH DU PUY-EN-VELAY VA RÉORGANISER ET DÉVELOPPER PLUSIEURS DE SES ACTIVITÉS

LE PUY-EN-VELAY, 7 février 2024 (APMnews) - Le CH Emile-Roux au Puy-en-Velay, qui a enregistré une augmentation de ses effectifs et de son activité en 2023, va procéder en 2024 à plusieurs opérations d'investissement, accompagnées de réorganisations et de hausses capacitaires, a annoncé son directeur par intérim, Cédric Ponton, lors des vœux de l'établissement.

En 2023, le centre hospitalier Emile-Roux (Cher) a connu une hausse de 3,2% de ses effectifs non médicaux (soit 50,6 équivalents temps plein -ETP) par rapport à 2022. Les effectifs médicaux sont restés stables.

Plus généralement, "entre 2019 et 2023, nos effectifs non médicaux ont évolué de +11,8% (soit 173 ETP) et nos effectifs médicaux ont progressé de +11,6% (soit 21,6 ETP)", a souligné Cédric Ponton qui a précisé que le taux de turn-over global s'établissait à 11% et que le taux d'absentéisme était "dans la moyenne nationale à 9%".

Le Cher a mené plusieurs actions pour renforcer son attractivité et fidéliser ses professionnels, comme la rénovation des internats accueillant les étudiants en soins infirmiers et aides-soignants et l'augmentation de leur capacité, l'élargissement du panel des formations, le renforcement de la stagiairisation des agents et la baisse des CDD, ou encore la montée en charge de l'unité de recherche clinique (URC) qui compte désormais huit ETP.

Dans le cadre de cette même stratégie, le Cher va travailler à la signature d'une convention tripartite avec le CHU de Clermont-Ferrand et celui de Saint-Etienne pour permettre l'accueil d'internes de Saint-Etienne, après concertation avec le CHU de Clermont-Ferrand, sur "certaines spécialités identifiées". Le Cher a déjà plusieurs partenariats avec le CHU de Saint-Etienne, rappelle-t-on (cf dépêche du 11/04/2023 à 17:40).

"Entre 2022 et 2023, notre activité a progressé de 3%", l'augmentation atteignant 8% entre 2019 et 2023, a poursuivi Cédric Ponton.

"Seul le service des urgences affiche un fléchissement avec une baisse de 5% de l'activité, conséquence des filtrages de nuit en place", a-t-il souligné.

Sur le plan financier, sous réserve de nouveaux crédits, le Cher prévoit un "atterrissage déficitaire à hauteur de 5 millions d'euros [M€]" conformément à ses prévisions budgétaires 2023.

Poursuite des investissements

Malgré cette situation, le Cher "continue et continuera d'investir pour demain, par anticipation des besoins, à bâtir ses projets en son sein et sur l'ensemble du territoire pour structurer, renforcer et pérenniser ses filières de prise en charge", assuré Cédric Ponton, directeur "stratégie, systèmes d'information et territoire", qui assure l'intérim en attendant l'arrivée, fin février, du nouveau chef d'établissement, Julien Keunebroek, précédemment directeur délégué du centre hospitalier de Roanne (Loire).

Après avoir rappelé les différentes opérations qui ont été menées et avaient été citées dans le bilan effectué en juin 2023 par l'ancien directeur, Jean-Marie Bolliet (cf dépêche du 20/06/2023 à 10:36), dont la modernisation du laboratoire de biologie médicale pour 5,3 M€ et l'ouverture du cabinet d'imagerie au CH d'Yssingeaux avec la mise en service d'une IRM de 1,5 tesla. Cédric Ponton a mentionné celles qui s'achèveront ou seront lancées en 2024.

Sont achevées, ou le seront prochainement, l'ouverture d'une salle d'accouchement physiologique et la reconfiguration du plateau de désinfection d'endoscopie avec l'installation de quatre laveurs désinfecteurs, pour 120.000 euros.

Le Cher a aussi prévu de mettre en service en mai un nouveau service de pédiatrie regroupant l'hôpital de jour, l'hospitalisation complète et qui sera accompagné d'une filière d'urgence pédiatrique. Le montant de cette opération s'élève à 700.000 €, soutenu par la Région à hauteur de 460.000 €. Ce service sera situé en proximité des urgences et en face de la maternité "dans un souci de cohérence d'ensemble".

Le Cher va également reconfigurer son pôle de médecine en neuf phases, tout au long de 2024, en vue d'aboutir en fin d'année ou début 2025, pour un montant de 1,5 M€.

"Cela fait maintenant plus d'un an que nous avions entamé les discussions pour redonner de la lisibilité à nos services, nous adapter aux besoins des patients, à nos ressources également pour, en définitive, accroître notre capacitaire en hospitalisation complète et en médecine ambulatoire", a expliqué Cédric Ponton, en estimant que cela représentait "la suite logique de l'augmentation d'activité sur ces dernières années" et de la stratégie de libération des lits au cœur de l''hôpital dans le cadre du partenariat avec la clinique du Velay (Inicea) (cf dépêche du 28/11/2023 à 17:56).

Plusieurs autres services seront réorganisés dans une logique de filières de prise en charge.

En cardiologie, le Cher va procéder à une unification de son plateau (hospitalisation, unité de soins intensifs de cardiologie -Usic-, coronarographie, rythmologie interventionnelle). "Nous en profiterons pour demander une augmentation capacitaire de deux lits de nos lits d'Usic pour porter le capacitaire à huit, conséquence directe de notre activité de coronarographie", a annoncé Cédric Ponton.

Le Cher compte également demander l'augmentation capacitaire de son centre lourd de dialyse de huit places "afin de répondre aux besoins grandissants des patients et d'anticiper une éventuelle gestion de crise liée à l'eau sur l'ouest du département afin de garantir la continuité de prise en charge".

En cancérologie, il prévoit une augmentation capacitaire de son hôpital de jour de chimiothérapie de 20 à 30 places.

"Au-delà de cette première évolution, nous allons restructurer complètement le service de radiothérapie et nous mettrons en service le nouvel accélérateur de particules dédié à la stéréotaxie, afin de garantir les dernières modalités de prise en charge à nos patients", a ajouté le directeur par intérim.

"Cette opération sera réceptionnée en juin pour un montant total de 3,5 M€, projet soutenu également par le conseil régional à hauteur de 1,75 M€."

Au dernier trimestre 2024, le Cher reconfigurera son plateau de consultations de chirurgie. "Là encore, cette opération vise à augmenter les espaces de consultation disponibles (à la suite du déménagement de la pédiatrie) pour répondre aux besoins présents et anticiper les projets à venir les années suivantes."

Deux autres projets "majeurs"

Le Cher a deux autres projets "majeurs à venir" qui sont la reconstruction de la nouvelle unité de chirurgie ambulatoire (UCA) et la reconstruction des services supports (pharmacie, stérilisation et unité de reconstitution cytostatique).

"Si le premier projet est acquis et reçoit le soutien financier important de l'ARS [agence régionale de santé] et du conseil régional dans le cadre du plan Etat-Région notamment, le second est en cours de discussion avec les services de l'ARS", a précisé Cédric Ponton.

Consolidation de l'action territoriale

Le centre hospitalier Emile-Roux (Cher), établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) Haute-Loire, va "consolider" son action au niveau territorial, a déclaré Cédric Ponton qui est également secrétaire général du GHT.

Parmi les actions "majeures" qui seront poursuivies, figure la mise en place d'infirmiers de nuit en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Le Cher va aussi renforcer son partenariat avec le CH de Brioude, à travers la mise en œuvre de l'autorisation d'IRM dans ce CH préparée dans le cadre d'un groupement d'intérêt économique (GIE), et à travers des équipes chirurgicales de territoire (en orthopédie, vasculaire et plus tard dans le domaine digestif). "Nous travaillerons également au renforcement de l'action de l'HAD [hospitalisation à domicile]."

Le GHT va poursuivre ses liens avec la "ville", "que ce soit pour le déploiement du service d'accès aux soins (SAS) qui devra aboutir cette année, ou que ce soient nos partenariats avec l'ensemble des communautés professionnelles territoriales de santé -CPTS- avec lesquelles nous avons engagé un rapprochement fort, notamment pour coordonner et améliorer les sorties d'hospitalisation des personnes non autonomes, coordonner la gestion de crise, créer des filières spécifiques à certains territoires, structurer une recherche clinique de territoire…", a détaillé le directeur.

Il a mentionné le déploiement d'équipes mobiles dans plusieurs domaines (soins palliatifs, vaccination...).

Le Cher va également poursuivre son travail avec la clinique Bon-Secours pour renforcer leur partenariat sur l'urologie, notamment en ce qui concerne la permanence des soins en établissement de santé (PDSES) de territoire, et étudier les nouvelles possibilités de coopération sur les fonctions supports. Ce travail est également engagé avec le CH Sainte-Marie.

san/ab/APMnews

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites.