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SYNDROME CORONAIRE AIGU: LE GUIDAGE DE L'ANGIOPLASTIE PAR ÉCHOGRAPHIE ENDOVASCULAIRE SUPÉRIEUR À L'ANGIOGRAPHIE
La plupart des interventions coronaires percutanées aux Etats-Unis et en Europe sont guidées par angiographie, mais cette technique d'imagerie est limitée par une faible résolution et l'impossibilité de voir au-delà de la lumière coronaire. Des techniques complémentaires ont été développées, comme la tomographie par cohérence optique et l'échographie endovasculaire, pour évaluer les lésions de manière plus précise, rappellent Xiaobo Li de l'université médicale de Nanjing (Chine) et ses collègues.
Des essais randomisés et des méta-analyses ont montré que les interventions guidées par imagerie endovasculaire étaient associées à une réduction des évènements indésirables par rapport aux interventions guidées par angiographie. Mais chez les patients ayant un syndrome coronaire aigu, seuls trois petits essais randomisés ont comparé ces deux approches, avec des résultats non concluants. Ces essais portaient sur la tomographie par cohérence optique, et aucun essai randomisé n'a été consacré spécifiquement à l'échographie endovasculaire, soulignent les auteurs.
Dans l'essai IVUS-ACS, 3.505 patients ayant un syndrome coronaire aigu ont été randomisés entre échographie endovasculaire et angiographie pour guider l'intervention coronaire percutanée.
A un an, le taux d'échec concernant le vaisseau cible, défini par les décès cardiaques, infarctus liés au vaisseau cible et revascularisations du vaisseau cible du fait d'un évènement clinique, était de 4,0% dans le groupe échographie endovasculaire contre 7,3% dans le groupe angiographie. Le risque était significativement réduit de 45% avec le guidage échographique endovasculaire.
Cette réduction était liée essentiellement à une baisse des infarctus et des revascularisations liées au vaisseau cible.
Il n'y avait pas de différence concernant les décès de toute cause ni les thromboses de stent entre les deux groupes.
Les critères de sécurité étaient similaires dans les deux groupes.
L'échographique endovasculaire supérieure aussi dans le traitement des artériopathies périphériques
Des résultats semblables ont été obtenus dans une autre étude comparant cette fois les deux approches dans le traitement par angioplastie des lésions fémoropoplitées, présentée lundi en session Late-Breaking Clinical Trials du congrès.
Young-Guk Ko du Severance Cardiovascular Hospital, Yonsei University à Séoul et ses collègues ont randomisé 237 patients atteints d'artériopathie fémoropoplitée symptomatique entre le guidage de l'angioplastie percutanée par échographie endovasculaire et le guidage par angiographie.
Le critère principal d'évaluation était la perméabilité du vaisseau à 12 mois, qui s'est avérée significativement plus élevée dans le groupe guidage échographique endovasculaire que dans le groupe angiographie (83,8% contre 70,1%).
La survie sans revascularisation de la lésion cible guidée par un évènement clinique a également été significativement supérieure dans le groupe échographie (92,4% contre 83,1%), de même que la proportion de patients ayant une amélioration clinique durable (89,1% contre 76,3%).
(The Lancet, publication en ligne du 8 avril)
cd/fb/APMnews
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SYNDROME CORONAIRE AIGU: LE GUIDAGE DE L'ANGIOPLASTIE PAR ÉCHOGRAPHIE ENDOVASCULAIRE SUPÉRIEUR À L'ANGIOGRAPHIE
La plupart des interventions coronaires percutanées aux Etats-Unis et en Europe sont guidées par angiographie, mais cette technique d'imagerie est limitée par une faible résolution et l'impossibilité de voir au-delà de la lumière coronaire. Des techniques complémentaires ont été développées, comme la tomographie par cohérence optique et l'échographie endovasculaire, pour évaluer les lésions de manière plus précise, rappellent Xiaobo Li de l'université médicale de Nanjing (Chine) et ses collègues.
Des essais randomisés et des méta-analyses ont montré que les interventions guidées par imagerie endovasculaire étaient associées à une réduction des évènements indésirables par rapport aux interventions guidées par angiographie. Mais chez les patients ayant un syndrome coronaire aigu, seuls trois petits essais randomisés ont comparé ces deux approches, avec des résultats non concluants. Ces essais portaient sur la tomographie par cohérence optique, et aucun essai randomisé n'a été consacré spécifiquement à l'échographie endovasculaire, soulignent les auteurs.
Dans l'essai IVUS-ACS, 3.505 patients ayant un syndrome coronaire aigu ont été randomisés entre échographie endovasculaire et angiographie pour guider l'intervention coronaire percutanée.
A un an, le taux d'échec concernant le vaisseau cible, défini par les décès cardiaques, infarctus liés au vaisseau cible et revascularisations du vaisseau cible du fait d'un évènement clinique, était de 4,0% dans le groupe échographie endovasculaire contre 7,3% dans le groupe angiographie. Le risque était significativement réduit de 45% avec le guidage échographique endovasculaire.
Cette réduction était liée essentiellement à une baisse des infarctus et des revascularisations liées au vaisseau cible.
Il n'y avait pas de différence concernant les décès de toute cause ni les thromboses de stent entre les deux groupes.
Les critères de sécurité étaient similaires dans les deux groupes.
L'échographique endovasculaire supérieure aussi dans le traitement des artériopathies périphériques
Des résultats semblables ont été obtenus dans une autre étude comparant cette fois les deux approches dans le traitement par angioplastie des lésions fémoropoplitées, présentée lundi en session Late-Breaking Clinical Trials du congrès.
Young-Guk Ko du Severance Cardiovascular Hospital, Yonsei University à Séoul et ses collègues ont randomisé 237 patients atteints d'artériopathie fémoropoplitée symptomatique entre le guidage de l'angioplastie percutanée par échographie endovasculaire et le guidage par angiographie.
Le critère principal d'évaluation était la perméabilité du vaisseau à 12 mois, qui s'est avérée significativement plus élevée dans le groupe guidage échographique endovasculaire que dans le groupe angiographie (83,8% contre 70,1%).
La survie sans revascularisation de la lésion cible guidée par un évènement clinique a également été significativement supérieure dans le groupe échographie (92,4% contre 83,1%), de même que la proportion de patients ayant une amélioration clinique durable (89,1% contre 76,3%).
(The Lancet, publication en ligne du 8 avril)
cd/fb/APMnews