Actualités de l'Urgence - APM

TENSIONS FRANCILIENNES SUR LES LITS PÉDIATRIQUES: "TOUS LES MOYENS DE L'HÔPITAL" SONT MOBILISÉS, ASSURE FRANÇOIS BRAUN
PARIS, 14 octobre 2022 (APMnews) - Alors que l'épidémie de bronchiolite a débuté en Ile-de-France, dans un contexte de difficultés accrues sur les ressources humaines dans les services, "tous les moyens de l'hôpital" sont mobilisés pour faire face aux tensions hivernales, a assuré François Braun, ministre de la santé et de la prévention, vendredi lors d'un déplacement à l'hôpital Robert-Debré (AP-HP), où lui a été présentée l'organisation du plan Epivers.
"L'épidémie de bronchiolite a démarré, au même moment que l'année dernière, avec quelques semaines d'avance par rapport à d'habitude", a déclaré le ministre à la presse à l'occasion de ce déplacement.
"L'hôpital et l'AP-HP sont entièrement mobilisés", avec l'organisation du plan Epivers, "qui est un plan de mise en oeuvre de tous les moyens de l'hôpital pour répondre à ces pics d'activité liés à la bronchiolite pendant l'hiver".
"Il peut arriver qu'il y ait des saturations de lits nécessitant des transferts d'enfants vers d'autres hôpitaux, voire vers les régions de proximité", a-t-il attesté. "Pour autant, ces transferts se font dans d'excellentes conditions avec le Samu et bien sûr sans mettre en danger les enfants."

"J'en appelle à la responsabilité de tout le monde, c'est le cas pour la bronchiolite, la grippe qui va arriver, le Covid qui redémarre", a pointé le ministre, mentionnant le respect "des gestes barrières, le port du masque, le lavage de mains" et "pour les adultes la vaccination contre le Covid et la grippe".
François Braun s'est rendu aux urgences pédiatriques de l'hôpital Robert-Debré (XIXe arrondissement de Paris) en présence d'Amélie Verdier, directrice générale de l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, de Nicolas Revel, directeur général de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), de la directrice de l'hôpital, Agnès Petit, et des membres de la gouvernance du GHU également.
Après une visite guidée par le chef du service des urgences pédiatriques, le Pr Luigi Titomanlio, au cours de laquelle il a échangé avec des personnels médicaux et paramédicaux, notamment sur leurs conditions de travail, ainsi que des internes (6 sur 15 ont cessé le travail vendredi en raison du mouvement de grève selon le chef de service), François Braun a participé à une discussion non ouverte à la presse.
Puis les équipes de l'hôpital lui ont présenté l'organisation du plan Epivers sur le site.
Dans ce cadre, "tous les services, y compris à la chirurgie, concourent de manière directe ou indirecte à l'aval du SAU [service des urgences] en période de tension", y compris "les services de spécialité qui jouent le jeu de la déprogrammation pour s'adapter", a expliqué Agnès Petit.
L'hôpital a une cellule de gestion des lits "opérationnelle 7 jours sur 7" et a progressivement, pour libérer des lits d'aval, assoupli les conditions d'isolement face au Covid.
"On fait appel à l'HAD [hospitalisation à domicile]", qui néanmoins prend en charge "un volume de patients relativement faible", a-t-elle ajouté. Sont prévues également des consultations assurées par le Centre médical Europe, au sein même du service des urgences le soir et le week-end, et une expérimentation du forfait de réorientation des urgences (FRU) est menée avec une maison de santé, avec un "objectif de six patients par heure".
Inquiétudes sur la capacité à ouvrir les lits
L'hôpital a "déjà passé le premier palier de 30 lits en pédiatrie générale, dont 12 lits d'USC [unité de surveillance continue]" et prévoit au 1er novembre l'ouverture de 12 lits supplémentaires en pédiatrie générale et néonatale.
La réanimation pédiatrique est "ouverte à 20 lits avec quelques difficultés pour la maintenir" à cette capacité, en raison des difficultés sur les effectifs, a précisé la directrice.
"Le contexte est un peu plus défavorable que l'année dernière, avec une très grande fragilité sur les effectifs." Ainsi, 12 lits sont fermés en néonatalogie faute de personnel paramédical suffisant et 10 sont fermés en endocrinologie et neurologie en raison de "retards d'approvisionnements sur les travaux".
Par ailleurs, la pédiatrie "subit toujours un très fort afflux de patients psychiatrique au SAU, qui embolise l'UHCD [unité d'hospitalisation de courte de durée]".
Le Pr Frédéric Batteux, directeur médical à l'AP-HP, a soulevé les difficultés liées aux fonctions du centre hospitalier Sud francilien, touché par une cyberattaque cet été. Sa "réanimation néonatale prenait des enfants atteints de bronchiolite, ils ne pourront pas nous aider cette année", a-t-il souligné, tandis qu'Amélie Verdier a pointé que la réouverture du capacitaire de cet établissement "reste prioritaire".
L'hôpital Robert-Debré dispose de 720 IDE (infirmiers diplômés d'Etat) et 520 auxiliaires de puériculture, a précisé Cécile Flusin, cadre de santé à la direction des soins et des activités paramédicales. "Cette année, on a recruté 95 IDE, dont 38 en CAE [contrat d'allocation d'études]."
Elle a fait état de "68 postes vacants" dont six au service des urgences et deux en réanimation.
L'établissement doit recourir à l'intérim et recruter "au moins 21 infirmières en mission longue", a-t-elle précisé, évoquant le besoin de former les professionnels en sortie d'école. Une agence réussit à "capter des professionnels venant de province et nous demande de les loger", a-t-elle précisé, mentionnant le soutien de l'AP-HP sur ce point. Des personnels en contrat à durée déterminée sont par ailleurs recrutés sur des postes d'aide-soignant et d'auxiliaire de puériculture.
"On aura des étudiantes puéricultrices qui viendront entre novembre et décembre", a-t-elle complété.
Il est "très compliqué aujourd'hui de tenir les effectifs. Sur les urgences, cela va être très compliqué pour novembre", a-t-elle fait observer.
Cécile Flusin a évoqué le cas de deux intérimaires qui ne viendront pas, bien qu'ayant accepté la mission, car elles "ne veulent pas respecter la charte de la laïcité".
Sur le manque d'effectif et le recours à des intérimaires notamment, il s'agit d'un "point visible de l'iceberg", a rebondi Stéphane Dauger, chef du service de réanimation pédiatrique de l'hôpital Robert-Debré. Il a alerté sur une tendance au manque de respect "des protocoles, des procédures", un défaut dans l'appropriation de la "culture de service", ce qui "commence à retentir sur la qualité des soins".
Il y a "sans doute plusieurs facteurs", mais "on constate dans les soins critiques une perte dans la qualité des soins, avec une augmentation des infections liées aux soins et des choses que je n'ai jamais vues dans le service, comme les escarres", s'est-il inquiété. "Le rôle de l'encadrement est majeur car il peut y avoir un effet 'contaminant'" de ces manquements, a-t-il estimé.
Frédéric Batteux a précisé à APMnews, en marge de ce déplacement qu'à l'AP-HP, qu'actuellement 60 lits de réanimation pédiatrique sont ouverts et "sont pleins". "On devrait monter jusqu'à 68 lits au 1er novembre", a-t-il ajouté. Compte tenu du manque d'effectifs, il est "plus compliqué" d'atteindre cette capacité, ce qui nécessite de "faire appel à des ressources que l'on n'a pas", par le biais de l'intérim ou des heures supplémentaires.
Interrogé sur le plan de crise francilien mis en place l'année dernière pour faire face aux tensions sur les lits pédiatriques (cf dépêche du 14/10/2021 à 18:28), il a précisé que les directeurs de crise étaient toujours en place. Il y a "eu quelques transferts interrégionaux depuis septembre", notamment depuis l'hôpital Robert-Debré vers Rouen, a-t-il précisé.
L'objectif de l'AP-HP est d'atteindre, comme l'hiver dernier, la capacité de 68 lits de réanimation et de 52 lits d'USC en pédiatrie. "La capacité de nos collègues de la région hors AP-HP d'ouvrir ces lits d'USC nous inquiète", a-t-il relevé, soulignant que la régulation s'organise à l'échelle régionale.
Le Pr Luigi Titomanlio a expliqué à APMnews que le service des urgences pédiatriques de l'hôpital Robert-Debré enregistre 90.000 passages sur l'année en moyenne. Il y a "actuellement 300 passages par jour, 10% d'hospitalisation, dont environ la moitié pour bronchiolite".
Il y a "20 lits aux urgences, ce matin 19 étaient occupés" (14 aux "lits portes" et 5 en UHCD), a-t-il précisé, soulignant que le manque de lits d'aval contribue à engorger les urgences.
Contrairement à la même période l'année dernière, les patients arrivent "plutôt en journée, avec des grosses journées qui commencent vers 10-11 heures", ce qui ne nécessite pas pour l'instant de créer des lignes de garde médicale supplémentaires comme en 2021.
Interrogé par APMnews sur les travaux prévus sur la pédiatrie, dans les suites d'annonces faites par son prédécesseur Olivier Véran en janvier (cf dépêche du 24/01/2022 à 17:56), François Braun a souligné que son objectif est de "travailler sur l'attractivité", "la pénibilité à l'hôpital de façon générale" et que "les métiers autour du soin de l'enfant vont être intégrés dans ces réflexions".
mlb/nc/APMnews
Informations professionnelles
- AFMU
- Agenda
- Annonces de postes
- Annuaire de l'urgence
- Audits
- Calculateurs
- Cas cliniques
- Cochrane PEC
- COVID-19
- DynaMed
- E-learning
- Géodes
- Grand public
- Librairie
- Médecine factuelle
- Outils professionnels
- Podcast
- Portail de l'urgence
- Recherche avancée
- Recommandations
- Recommandations SFMU
- Référentiels SFMU
- Textes réglementaires
- UrgencesDPC
- Webinaire
- Weblettre

TENSIONS FRANCILIENNES SUR LES LITS PÉDIATRIQUES: "TOUS LES MOYENS DE L'HÔPITAL" SONT MOBILISÉS, ASSURE FRANÇOIS BRAUN
PARIS, 14 octobre 2022 (APMnews) - Alors que l'épidémie de bronchiolite a débuté en Ile-de-France, dans un contexte de difficultés accrues sur les ressources humaines dans les services, "tous les moyens de l'hôpital" sont mobilisés pour faire face aux tensions hivernales, a assuré François Braun, ministre de la santé et de la prévention, vendredi lors d'un déplacement à l'hôpital Robert-Debré (AP-HP), où lui a été présentée l'organisation du plan Epivers.
"L'épidémie de bronchiolite a démarré, au même moment que l'année dernière, avec quelques semaines d'avance par rapport à d'habitude", a déclaré le ministre à la presse à l'occasion de ce déplacement.
"L'hôpital et l'AP-HP sont entièrement mobilisés", avec l'organisation du plan Epivers, "qui est un plan de mise en oeuvre de tous les moyens de l'hôpital pour répondre à ces pics d'activité liés à la bronchiolite pendant l'hiver".
"Il peut arriver qu'il y ait des saturations de lits nécessitant des transferts d'enfants vers d'autres hôpitaux, voire vers les régions de proximité", a-t-il attesté. "Pour autant, ces transferts se font dans d'excellentes conditions avec le Samu et bien sûr sans mettre en danger les enfants."

"J'en appelle à la responsabilité de tout le monde, c'est le cas pour la bronchiolite, la grippe qui va arriver, le Covid qui redémarre", a pointé le ministre, mentionnant le respect "des gestes barrières, le port du masque, le lavage de mains" et "pour les adultes la vaccination contre le Covid et la grippe".
François Braun s'est rendu aux urgences pédiatriques de l'hôpital Robert-Debré (XIXe arrondissement de Paris) en présence d'Amélie Verdier, directrice générale de l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, de Nicolas Revel, directeur général de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), de la directrice de l'hôpital, Agnès Petit, et des membres de la gouvernance du GHU également.
Après une visite guidée par le chef du service des urgences pédiatriques, le Pr Luigi Titomanlio, au cours de laquelle il a échangé avec des personnels médicaux et paramédicaux, notamment sur leurs conditions de travail, ainsi que des internes (6 sur 15 ont cessé le travail vendredi en raison du mouvement de grève selon le chef de service), François Braun a participé à une discussion non ouverte à la presse.
Puis les équipes de l'hôpital lui ont présenté l'organisation du plan Epivers sur le site.
Dans ce cadre, "tous les services, y compris à la chirurgie, concourent de manière directe ou indirecte à l'aval du SAU [service des urgences] en période de tension", y compris "les services de spécialité qui jouent le jeu de la déprogrammation pour s'adapter", a expliqué Agnès Petit.
L'hôpital a une cellule de gestion des lits "opérationnelle 7 jours sur 7" et a progressivement, pour libérer des lits d'aval, assoupli les conditions d'isolement face au Covid.
"On fait appel à l'HAD [hospitalisation à domicile]", qui néanmoins prend en charge "un volume de patients relativement faible", a-t-elle ajouté. Sont prévues également des consultations assurées par le Centre médical Europe, au sein même du service des urgences le soir et le week-end, et une expérimentation du forfait de réorientation des urgences (FRU) est menée avec une maison de santé, avec un "objectif de six patients par heure".
Inquiétudes sur la capacité à ouvrir les lits
L'hôpital a "déjà passé le premier palier de 30 lits en pédiatrie générale, dont 12 lits d'USC [unité de surveillance continue]" et prévoit au 1er novembre l'ouverture de 12 lits supplémentaires en pédiatrie générale et néonatale.
La réanimation pédiatrique est "ouverte à 20 lits avec quelques difficultés pour la maintenir" à cette capacité, en raison des difficultés sur les effectifs, a précisé la directrice.
"Le contexte est un peu plus défavorable que l'année dernière, avec une très grande fragilité sur les effectifs." Ainsi, 12 lits sont fermés en néonatalogie faute de personnel paramédical suffisant et 10 sont fermés en endocrinologie et neurologie en raison de "retards d'approvisionnements sur les travaux".
Par ailleurs, la pédiatrie "subit toujours un très fort afflux de patients psychiatrique au SAU, qui embolise l'UHCD [unité d'hospitalisation de courte de durée]".
Le Pr Frédéric Batteux, directeur médical à l'AP-HP, a soulevé les difficultés liées aux fonctions du centre hospitalier Sud francilien, touché par une cyberattaque cet été. Sa "réanimation néonatale prenait des enfants atteints de bronchiolite, ils ne pourront pas nous aider cette année", a-t-il souligné, tandis qu'Amélie Verdier a pointé que la réouverture du capacitaire de cet établissement "reste prioritaire".
L'hôpital Robert-Debré dispose de 720 IDE (infirmiers diplômés d'Etat) et 520 auxiliaires de puériculture, a précisé Cécile Flusin, cadre de santé à la direction des soins et des activités paramédicales. "Cette année, on a recruté 95 IDE, dont 38 en CAE [contrat d'allocation d'études]."
Elle a fait état de "68 postes vacants" dont six au service des urgences et deux en réanimation.
L'établissement doit recourir à l'intérim et recruter "au moins 21 infirmières en mission longue", a-t-elle précisé, évoquant le besoin de former les professionnels en sortie d'école. Une agence réussit à "capter des professionnels venant de province et nous demande de les loger", a-t-elle précisé, mentionnant le soutien de l'AP-HP sur ce point. Des personnels en contrat à durée déterminée sont par ailleurs recrutés sur des postes d'aide-soignant et d'auxiliaire de puériculture.
"On aura des étudiantes puéricultrices qui viendront entre novembre et décembre", a-t-elle complété.
Il est "très compliqué aujourd'hui de tenir les effectifs. Sur les urgences, cela va être très compliqué pour novembre", a-t-elle fait observer.
Cécile Flusin a évoqué le cas de deux intérimaires qui ne viendront pas, bien qu'ayant accepté la mission, car elles "ne veulent pas respecter la charte de la laïcité".
Sur le manque d'effectif et le recours à des intérimaires notamment, il s'agit d'un "point visible de l'iceberg", a rebondi Stéphane Dauger, chef du service de réanimation pédiatrique de l'hôpital Robert-Debré. Il a alerté sur une tendance au manque de respect "des protocoles, des procédures", un défaut dans l'appropriation de la "culture de service", ce qui "commence à retentir sur la qualité des soins".
Il y a "sans doute plusieurs facteurs", mais "on constate dans les soins critiques une perte dans la qualité des soins, avec une augmentation des infections liées aux soins et des choses que je n'ai jamais vues dans le service, comme les escarres", s'est-il inquiété. "Le rôle de l'encadrement est majeur car il peut y avoir un effet 'contaminant'" de ces manquements, a-t-il estimé.
Frédéric Batteux a précisé à APMnews, en marge de ce déplacement qu'à l'AP-HP, qu'actuellement 60 lits de réanimation pédiatrique sont ouverts et "sont pleins". "On devrait monter jusqu'à 68 lits au 1er novembre", a-t-il ajouté. Compte tenu du manque d'effectifs, il est "plus compliqué" d'atteindre cette capacité, ce qui nécessite de "faire appel à des ressources que l'on n'a pas", par le biais de l'intérim ou des heures supplémentaires.
Interrogé sur le plan de crise francilien mis en place l'année dernière pour faire face aux tensions sur les lits pédiatriques (cf dépêche du 14/10/2021 à 18:28), il a précisé que les directeurs de crise étaient toujours en place. Il y a "eu quelques transferts interrégionaux depuis septembre", notamment depuis l'hôpital Robert-Debré vers Rouen, a-t-il précisé.
L'objectif de l'AP-HP est d'atteindre, comme l'hiver dernier, la capacité de 68 lits de réanimation et de 52 lits d'USC en pédiatrie. "La capacité de nos collègues de la région hors AP-HP d'ouvrir ces lits d'USC nous inquiète", a-t-il relevé, soulignant que la régulation s'organise à l'échelle régionale.
Le Pr Luigi Titomanlio a expliqué à APMnews que le service des urgences pédiatriques de l'hôpital Robert-Debré enregistre 90.000 passages sur l'année en moyenne. Il y a "actuellement 300 passages par jour, 10% d'hospitalisation, dont environ la moitié pour bronchiolite".
Il y a "20 lits aux urgences, ce matin 19 étaient occupés" (14 aux "lits portes" et 5 en UHCD), a-t-il précisé, soulignant que le manque de lits d'aval contribue à engorger les urgences.
Contrairement à la même période l'année dernière, les patients arrivent "plutôt en journée, avec des grosses journées qui commencent vers 10-11 heures", ce qui ne nécessite pas pour l'instant de créer des lignes de garde médicale supplémentaires comme en 2021.
Interrogé par APMnews sur les travaux prévus sur la pédiatrie, dans les suites d'annonces faites par son prédécesseur Olivier Véran en janvier (cf dépêche du 24/01/2022 à 17:56), François Braun a souligné que son objectif est de "travailler sur l'attractivité", "la pénibilité à l'hôpital de façon générale" et que "les métiers autour du soin de l'enfant vont être intégrés dans ces réflexions".
mlb/nc/APMnews