Actualités de l'Urgence - APM
TRANSPLANTATION FÉCALE: L'ANSM AUTORISE UNE REPRISE DE L'ACTIVITÉ SOUS CONDITION
Il est avéré que le Sars-CoV-2 peut être retrouvé dans les selles, et de fait, il y a un risque de transmission fécale (cf dépêche du 12/03/2020 à 17:49 et dépêche du 19/03/2020 à 10:28).
Pour ces raisons, l'ANSM avait notamment ordonné en mars la suspension de la collecte de selles, la mise en quarantaine des collectes postérieures au 30 janvier et la restriction des transplantations aux seules urgences avec des selles collectées avant le 30 janvier (cf dépêche du 20/03/2020 à 12:36).
"Afin de reconstituer des stocks suffisants de produits à base de microbiote fécal, la collecte de selles, la réalisation des préparations magistrales et hospitalières ainsi que la fabrication de médicaments, qui ont fait l’objet de mesures de restrictions en mars 2020, sont à nouveau autorisées sous réserve de procéder à une sélection renforcée des donneurs au regard du risque de transmission de la Covid-19", explique l'agence dans son point d'information.
L'ANSM souligne les conditions suivantes:
- les selles collectées et les produits à base de microbiote fécal réalisés à partir de ces dons doivent être placés en quarantaine dans l’attente d’une concertation avec les experts et la confirmation des modalités de sécurisation virale des dons;
- la transplantation peut être envisagée à condition d’avoir vérifié l’absence de Sars-CoV-2 par PCR dans les selles ou le transplant et elle doit être réservée aux patients atteints d’une pathologie grave sans alternative appropriée et dont le traitement ne peut être différé.
La collecte de selles est à nouveau autorisée sous réserve de réaliser une sélection clinique et biologique des donneurs au regard du risque de contamination par le Sars-CoV-2. Une recherche du génome viral du Sars-CoV-2 par PCR par prélèvement naso-pharyngé au maximum 72 heures avant le premier don, est notamment exigée. Toute suspicion à l'interrogatoire ou à l'examen clinique d’infection par le Sars-CoV-2 ou toute PCR positive doit amener à ne pas sélectionner le donneur.
vib/ab/APMnews
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TRANSPLANTATION FÉCALE: L'ANSM AUTORISE UNE REPRISE DE L'ACTIVITÉ SOUS CONDITION
Il est avéré que le Sars-CoV-2 peut être retrouvé dans les selles, et de fait, il y a un risque de transmission fécale (cf dépêche du 12/03/2020 à 17:49 et dépêche du 19/03/2020 à 10:28).
Pour ces raisons, l'ANSM avait notamment ordonné en mars la suspension de la collecte de selles, la mise en quarantaine des collectes postérieures au 30 janvier et la restriction des transplantations aux seules urgences avec des selles collectées avant le 30 janvier (cf dépêche du 20/03/2020 à 12:36).
"Afin de reconstituer des stocks suffisants de produits à base de microbiote fécal, la collecte de selles, la réalisation des préparations magistrales et hospitalières ainsi que la fabrication de médicaments, qui ont fait l’objet de mesures de restrictions en mars 2020, sont à nouveau autorisées sous réserve de procéder à une sélection renforcée des donneurs au regard du risque de transmission de la Covid-19", explique l'agence dans son point d'information.
L'ANSM souligne les conditions suivantes:
- les selles collectées et les produits à base de microbiote fécal réalisés à partir de ces dons doivent être placés en quarantaine dans l’attente d’une concertation avec les experts et la confirmation des modalités de sécurisation virale des dons;
- la transplantation peut être envisagée à condition d’avoir vérifié l’absence de Sars-CoV-2 par PCR dans les selles ou le transplant et elle doit être réservée aux patients atteints d’une pathologie grave sans alternative appropriée et dont le traitement ne peut être différé.
La collecte de selles est à nouveau autorisée sous réserve de réaliser une sélection clinique et biologique des donneurs au regard du risque de contamination par le Sars-CoV-2. Une recherche du génome viral du Sars-CoV-2 par PCR par prélèvement naso-pharyngé au maximum 72 heures avant le premier don, est notamment exigée. Toute suspicion à l'interrogatoire ou à l'examen clinique d’infection par le Sars-CoV-2 ou toute PCR positive doit amener à ne pas sélectionner le donneur.
vib/ab/APMnews