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04/04 2019
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TROIS MOIS APRÈS SON OUVERTURE, LE MÉDIPÔLE LYON-VILLEURBANNE TOURNE DÉJÀ À PLEIN RÉGIME

(Par Sabine NEULAT-ISARD)

VILLEURBANNE (Rhône), 4 avril 2019 (APMnews) - Trois mois après avoir accueilli ses premiers patients, le nouvel établissement hospitalier, baptisé Médipôle Lyon-Villeurbanne, affiche déjà un volume d'activité supérieur à celui qui était prévu, a-t-on appris auprès de ses deux directeurs, interrogés par APMnews à l'occasion de l'inauguration prévue jeudi soir.

Médipôle Lyon-Villeurbanne, crédit photo: Nicolas Fussler

Le Médipôle Lyon-Villeurbanne est un établissement hospitalier, implanté sur la commune de Villeurbanne, à proximité de Lyon, qui est issu du regroupement des activités de 7 cliniques de court séjour et centres de soins de suite et de réadaptation (SSR) (cf dépêche du 04/01/2019 à 13:45).

Sur ces 7 établissements, deux dépendaient du groupe d'hospitalisation privée Capio (aujourd'hui Ramsay-Générale de santé) (clinique du Tonkin à Villeurbanne et clinique du Grand large à Décines) et 5 du groupe mutualiste lyonnais Resamut (clinique mutualiste de Lyon, clinique de l'Union à Vaulx-en-Velin, centre de SSR Les Ormes, centre de SSR Bayard et centre de SSR pédiatrique de la Fougeraie à Saint-Didier-au-Mont-d'Or).

Le nouvel ensemble compte près de 750 lits et places, de médecine, chirurgie, obstétrique, de dialyse et SSR adultes et pédiatriques, et dispose d'un service d'urgence fonctionnant 24h sur 24. La gestion des activités et la détention des autorisations ont été réparties entre chacun des deux acteurs qui gardent leur autonomie et identité juridique.

Dans le cadre du projet médical commun, les deux opérateurs se sont réparti les activités ainsi : Resamut gère les urgences, la médecine, les SSR et le pôle femme-enfant, tandis que Ramsay prend en charge les activités chirurgicales, la réanimation, les soins intensifs, la médecine "aiguë" (cardiologie, néphrologie), le plateau technique/ambulatoire, la dialyse et le SOS mains.

Sur le site sont également présents un centre d'imagerie médicale qui est géré par une société des radiologues libéraux (Imapôle), un laboratoire d'analyses médicales et un laboratoire pour les fécondations in vitro.

Trois maisons médicales accueillent les patients pour les consultations: deux sont situées à proximité immédiate du Médipôle et une est située à la clinique du Grand large puis sera implantée sur le site du Parc OL, à Décines également.

Interrogés mardi et mercredi par APMnews, la directrice de Médipôle hôpital mutualiste (MHM, Resamut), Marie Mancilla, et le directeur de Médipôle hôpital privé (MHP, pour la partie appartenant à Ramsay), Nicolas Carrié, ont indiqué que l'ouverture du nouvel ensemble s'était déroulée du 2 janvier au 14 février, en fonction des transferts des activités provenant des différents établissements concernés par le regroupement.

"Tout est ouvert depuis le 14 février et les autres établissements sont fermés. Les transferts et déménagements se sont bien passés", souligne Nicolas Carrié.

Interrogés sur d'éventuelles difficultés liées au démarrage d'un nouvel établissement, ils en ont évoqué quelques-unes, liées au fonctionnement de la téléphonie ou des portes automatiques, mais aussi à la logistique et aux approvisionnements.

"Mais la plus grosse difficulté a été de gérer l'afflux massif des patients", révèle Nicolas Carrié.

"Nous nous sommes rendu compte que 1 plus 1 ne faisait pas 2 mais 3", renchérit Marie Mancilla.

"A fin janvier, en chirurgie, le Médipôle réalisait l'activité cumulée de la clinique du Tonkin et de la clinique du Grand large augmentée de 30%", illustre Nicolas Carrié.

Le service d'urgence, qui a enregistré 80 passages le premier jour, a vu ce nombre progressivement augmenter pour atteindre 180, voire plus de 200 le week-end, souligne Marie Mancilla.

En février, au moment du pic épidémique, face à l'arrivée d'un grand nombre de patients aux urgences, dont certains conduits par le Samu ou les pompiers, l'établissement a dû rappeler du personnel et transformer la salle d'attente en salle de surveillance, relate-t-elle.

Ce succès est dû aussi au fait que les délais d'attente sont "courts", le Médipôle disposant non seulement de lits de chirurgie mais aussi de lits de médecine (140 lits) qui lui permettent de désengorger les urgences.

Le fort afflux de patients "a été difficile pour les services supports, mais aujourd'hui, ça va", assure Nicolas Carrié, directeur de MHP.

Une activité supérieure à celle prévue

Globalement, les chiffres d'activité des 3 premiers mois de fonctionnement du Médipôle font état de 11.700 patients pris en charge aux urgences, 250 naissances à la maternité de niveau 2A, 4.500 patients hospitalisés dans les secteurs gérés par MHM (mutualiste), 200 patients pris en charge en rééducation en hôpital de jour, et 9.100 consultations assurées par des médecins du secteur mutualiste.

Les activités gérées par MHP (Ramsay) ont accueilli plus de 15.600 patients en ambulatoire et 6.200 patients en hospitalisation complète en chirurgie.

Parmi ces activités, figurent plus de 9.400 séances de dialyse, plus de 1.800 patients pris en charge au SOS mains, 267 en chirurgie cardiaque, 100 ayant subi une implantation de valve aortique par voie percutanée (TAVI), 387 ayant eu une intervention de chirurgie orthopédique ou encore plus de 1.700 un acte d'endoscopie.

Imapôle, qui gère le centre de radiologie, a réalisé 25.600 actes d'imagerie dont 6.000 scanners, 3.000 actes d'IRM ou encore 4.500 échographies.

Du fait de l'intensité de l'activité, la société a demandé une seconde autorisation d'IRM qui lui a été refusée par l'agence régionale de santé (ARS), les besoins de santé définis dans ce domaine par le schéma régional de santé étant selon elle satisfaits (cf dépêche du 26/03/2019 à 18:22). L'affaire doit être examinée au fond en juin.

Les patients du Médipôle sont pris en charge en priorité par le centre de radiologie, assure à ce sujet Nicolas Carrié.

Bonne entente entre les médecins

"Notre plus grande satisfaction et réussite la plus importante est que les médecins [qui restent de statuts différents] s'entendent et collaborent naturellement pour assurer une prise en charge fluide et qualitative des patients", déclare Marie Mancilla.

Elle se félicite que, par exemple, des médecins anesthésistes libéraux aient accepté de réaliser un temps partiel en obstétrique, en étant donc salariés.

Si le Médipôle fait donc le plein, la directrice de MHM souhaite toutefois un plus fort recrutement de patients pour l'activité développée par le Médipôle pour le dépistage des troubles de l'apprentissage chez les enfants. MHM a recruté une équipe complète de 8 personnes pour cela, souligne-t-elle.

Du fait du niveau d'activité atteint dès les premières semaines, le chiffre d'affaires prévisionnel devrait être revu à la hausse, indiquent les deux directeurs. Alors que le chiffre d'affaires annuel total prévu initialement s'établissait à environ 160-170 millions d'euros, il pourrait être supérieur à 200 millions d'euros.

Un partenariat exemplaire (Pascal Roché)

Contacté également par APMnews, le directeur général de Ramsay-Générale de Santé, Pascal Roché, constate que Capio s'est "rapproché" de Ramsay Générale de santé (fin 2018), "quasiment au même moment où Médipôle ouvrait ses portes au public".

"Au-delà de ce timing marquant, Ramsay-Générale de santé assume pleinement cet établissement parce qu’il correspond en tout point à la vision que nous avons de notre métier", "de par sa vocation ambulatoire tout d’abord [...] mais également de par son engagement vis-à-vis des territoires au travers de ce partenariat hors norme avec le groupe mutualiste Resamut", déclare Pascal Roché, dans une réponse écrite adressée à APMnews mercredi.

"A l’heure où l’hôpital en France vit des moments compliqués, nous devons dépasser les vieux dogmes et unir nos forces pour apporter aux populations les meilleures réponses en matière de santé", estime-t-il. "Public, privé, privé à but non lucratif, nous sommes complémentaires et indispensables au système de soins de notre pays. Et j’espère sincèrement que l’exemple de Médipôle fera des émules", ajoute-t-il.

Le directeur général de Ramsay-Générale de santé sera présent jeudi soir à l'inauguration officielle du Médipôle.

Environ 900 personnes sont attendues jeudi soir à cette cérémonie, parmi lesquels 400 professionnels de santé du territoire, soulignent Marie Mancilla et Nicolas Carrié.

De nombreux élus devraient également faire le déplacement, dont le vice-président de la métropole de Lyon, Georges Képénékian, et le maire de Villeurbanne, Jean-Paul Bret, ainsi que d'autres hauts responsables, comme le directeur général de l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes, Jean-Yves Grall.

san/ab/APMnews

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(Par Sabine NEULAT-ISARD)

VILLEURBANNE (Rhône), 4 avril 2019 (APMnews) - Trois mois après avoir accueilli ses premiers patients, le nouvel établissement hospitalier, baptisé Médipôle Lyon-Villeurbanne, affiche déjà un volume d'activité supérieur à celui qui était prévu, a-t-on appris auprès de ses deux directeurs, interrogés par APMnews à l'occasion de l'inauguration prévue jeudi soir.

Médipôle Lyon-Villeurbanne, crédit photo: Nicolas Fussler

Le Médipôle Lyon-Villeurbanne est un établissement hospitalier, implanté sur la commune de Villeurbanne, à proximité de Lyon, qui est issu du regroupement des activités de 7 cliniques de court séjour et centres de soins de suite et de réadaptation (SSR) (cf dépêche du 04/01/2019 à 13:45).

Sur ces 7 établissements, deux dépendaient du groupe d'hospitalisation privée Capio (aujourd'hui Ramsay-Générale de santé) (clinique du Tonkin à Villeurbanne et clinique du Grand large à Décines) et 5 du groupe mutualiste lyonnais Resamut (clinique mutualiste de Lyon, clinique de l'Union à Vaulx-en-Velin, centre de SSR Les Ormes, centre de SSR Bayard et centre de SSR pédiatrique de la Fougeraie à Saint-Didier-au-Mont-d'Or).

Le nouvel ensemble compte près de 750 lits et places, de médecine, chirurgie, obstétrique, de dialyse et SSR adultes et pédiatriques, et dispose d'un service d'urgence fonctionnant 24h sur 24. La gestion des activités et la détention des autorisations ont été réparties entre chacun des deux acteurs qui gardent leur autonomie et identité juridique.

Dans le cadre du projet médical commun, les deux opérateurs se sont réparti les activités ainsi : Resamut gère les urgences, la médecine, les SSR et le pôle femme-enfant, tandis que Ramsay prend en charge les activités chirurgicales, la réanimation, les soins intensifs, la médecine "aiguë" (cardiologie, néphrologie), le plateau technique/ambulatoire, la dialyse et le SOS mains.

Sur le site sont également présents un centre d'imagerie médicale qui est géré par une société des radiologues libéraux (Imapôle), un laboratoire d'analyses médicales et un laboratoire pour les fécondations in vitro.

Trois maisons médicales accueillent les patients pour les consultations: deux sont situées à proximité immédiate du Médipôle et une est située à la clinique du Grand large puis sera implantée sur le site du Parc OL, à Décines également.

Interrogés mardi et mercredi par APMnews, la directrice de Médipôle hôpital mutualiste (MHM, Resamut), Marie Mancilla, et le directeur de Médipôle hôpital privé (MHP, pour la partie appartenant à Ramsay), Nicolas Carrié, ont indiqué que l'ouverture du nouvel ensemble s'était déroulée du 2 janvier au 14 février, en fonction des transferts des activités provenant des différents établissements concernés par le regroupement.

"Tout est ouvert depuis le 14 février et les autres établissements sont fermés. Les transferts et déménagements se sont bien passés", souligne Nicolas Carrié.

Interrogés sur d'éventuelles difficultés liées au démarrage d'un nouvel établissement, ils en ont évoqué quelques-unes, liées au fonctionnement de la téléphonie ou des portes automatiques, mais aussi à la logistique et aux approvisionnements.

"Mais la plus grosse difficulté a été de gérer l'afflux massif des patients", révèle Nicolas Carrié.

"Nous nous sommes rendu compte que 1 plus 1 ne faisait pas 2 mais 3", renchérit Marie Mancilla.

"A fin janvier, en chirurgie, le Médipôle réalisait l'activité cumulée de la clinique du Tonkin et de la clinique du Grand large augmentée de 30%", illustre Nicolas Carrié.

Le service d'urgence, qui a enregistré 80 passages le premier jour, a vu ce nombre progressivement augmenter pour atteindre 180, voire plus de 200 le week-end, souligne Marie Mancilla.

En février, au moment du pic épidémique, face à l'arrivée d'un grand nombre de patients aux urgences, dont certains conduits par le Samu ou les pompiers, l'établissement a dû rappeler du personnel et transformer la salle d'attente en salle de surveillance, relate-t-elle.

Ce succès est dû aussi au fait que les délais d'attente sont "courts", le Médipôle disposant non seulement de lits de chirurgie mais aussi de lits de médecine (140 lits) qui lui permettent de désengorger les urgences.

Le fort afflux de patients "a été difficile pour les services supports, mais aujourd'hui, ça va", assure Nicolas Carrié, directeur de MHP.

Une activité supérieure à celle prévue

Globalement, les chiffres d'activité des 3 premiers mois de fonctionnement du Médipôle font état de 11.700 patients pris en charge aux urgences, 250 naissances à la maternité de niveau 2A, 4.500 patients hospitalisés dans les secteurs gérés par MHM (mutualiste), 200 patients pris en charge en rééducation en hôpital de jour, et 9.100 consultations assurées par des médecins du secteur mutualiste.

Les activités gérées par MHP (Ramsay) ont accueilli plus de 15.600 patients en ambulatoire et 6.200 patients en hospitalisation complète en chirurgie.

Parmi ces activités, figurent plus de 9.400 séances de dialyse, plus de 1.800 patients pris en charge au SOS mains, 267 en chirurgie cardiaque, 100 ayant subi une implantation de valve aortique par voie percutanée (TAVI), 387 ayant eu une intervention de chirurgie orthopédique ou encore plus de 1.700 un acte d'endoscopie.

Imapôle, qui gère le centre de radiologie, a réalisé 25.600 actes d'imagerie dont 6.000 scanners, 3.000 actes d'IRM ou encore 4.500 échographies.

Du fait de l'intensité de l'activité, la société a demandé une seconde autorisation d'IRM qui lui a été refusée par l'agence régionale de santé (ARS), les besoins de santé définis dans ce domaine par le schéma régional de santé étant selon elle satisfaits (cf dépêche du 26/03/2019 à 18:22). L'affaire doit être examinée au fond en juin.

Les patients du Médipôle sont pris en charge en priorité par le centre de radiologie, assure à ce sujet Nicolas Carrié.

Bonne entente entre les médecins

"Notre plus grande satisfaction et réussite la plus importante est que les médecins [qui restent de statuts différents] s'entendent et collaborent naturellement pour assurer une prise en charge fluide et qualitative des patients", déclare Marie Mancilla.

Elle se félicite que, par exemple, des médecins anesthésistes libéraux aient accepté de réaliser un temps partiel en obstétrique, en étant donc salariés.

Si le Médipôle fait donc le plein, la directrice de MHM souhaite toutefois un plus fort recrutement de patients pour l'activité développée par le Médipôle pour le dépistage des troubles de l'apprentissage chez les enfants. MHM a recruté une équipe complète de 8 personnes pour cela, souligne-t-elle.

Du fait du niveau d'activité atteint dès les premières semaines, le chiffre d'affaires prévisionnel devrait être revu à la hausse, indiquent les deux directeurs. Alors que le chiffre d'affaires annuel total prévu initialement s'établissait à environ 160-170 millions d'euros, il pourrait être supérieur à 200 millions d'euros.

Un partenariat exemplaire (Pascal Roché)

Contacté également par APMnews, le directeur général de Ramsay-Générale de Santé, Pascal Roché, constate que Capio s'est "rapproché" de Ramsay Générale de santé (fin 2018), "quasiment au même moment où Médipôle ouvrait ses portes au public".

"Au-delà de ce timing marquant, Ramsay-Générale de santé assume pleinement cet établissement parce qu’il correspond en tout point à la vision que nous avons de notre métier", "de par sa vocation ambulatoire tout d’abord [...] mais également de par son engagement vis-à-vis des territoires au travers de ce partenariat hors norme avec le groupe mutualiste Resamut", déclare Pascal Roché, dans une réponse écrite adressée à APMnews mercredi.

"A l’heure où l’hôpital en France vit des moments compliqués, nous devons dépasser les vieux dogmes et unir nos forces pour apporter aux populations les meilleures réponses en matière de santé", estime-t-il. "Public, privé, privé à but non lucratif, nous sommes complémentaires et indispensables au système de soins de notre pays. Et j’espère sincèrement que l’exemple de Médipôle fera des émules", ajoute-t-il.

Le directeur général de Ramsay-Générale de santé sera présent jeudi soir à l'inauguration officielle du Médipôle.

Environ 900 personnes sont attendues jeudi soir à cette cérémonie, parmi lesquels 400 professionnels de santé du territoire, soulignent Marie Mancilla et Nicolas Carrié.

De nombreux élus devraient également faire le déplacement, dont le vice-président de la métropole de Lyon, Georges Képénékian, et le maire de Villeurbanne, Jean-Paul Bret, ainsi que d'autres hauts responsables, comme le directeur général de l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes, Jean-Yves Grall.

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