Actualités de l'Urgence - APM

08/04 2024
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UN BRANCARDIER VIOLEMMENT AGRESSÉ AUX URGENCES DE L'HÔPITAL DE CHALLANS (VENDÉE) (ACTUALISATION)

(Avec ajouts des propos du Dr Marc Noizet joint lundi après-midi)

CHALLANS (Vendée), 8 avril 2024 (APMnews) - Un brancardier du centre hospitalier (CH) Loire Vendée Océan (LVO) a été frappé samedi par le proche de patients, confirme lundi la procureure de la République des Sables d'Olonne, Gwenaëlle Coto à APMnews, après une information publiée samedi sur X (ex-Twitter) par le président du syndicat Samu-Urgences de France, Marc Noizet.

Le brancardier s'est vu reconnaître une incapacité de travail supérieure à huit jours.

"Il ressort des éléments de l'enquête que deux hommes, accompagnés par plusieurs membres de leur famille, se sont présentés à l'accueil des urgences. Le proche de l'un des blessés a commis des faits de violence sur un ambulancier", relate la procureure.

"L'individu a pris la fuite avec les autres membres de sa famille, y compris les blessés. Des investigations sont toujours en cours pour localiser l'auteur des violences. La victime a pu être auditionnée hier matin", ajoute-t-elle.

Joint lundi après-midi par APMnews, Marc Noizet précise que les deux patients, victimes de brûlures, étaient déjà pris en charge par le service des urgences quand leurs accompagnants ont commencé à se montrer agressifs.

Marc Noizet insiste sur le caractère inacceptable de cette agression. Une cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP) interne a été mise en place à disposition de l'équipe, traumatisée, informe-t-il.

Le brancardier pris à partie n'était initialement pas concerné par cet incident, il a été victime de "violence gratuite" alors qu'il passait par là, relate-t-il.

Lundi matin, le ministre délégué chargé de la santé et à la prévention, Frédéric Valletoux, a affirmé que l'état de la victime, hospitalisée en soins intensifs, s'était "légèrement amélioré", sur l'antenne de Franceinfo.

Il a dénoncé "la lâcheté de la violence qui s'est déchaînée". "On est sur une pure affaire de délinquance."

"La bonne nouvelle, c'est que le système de vidéosurveillance a permis d'ores et déjà d'identifier le ou les fautifs de cette affaire", a annoncé le ministre, se réjouissant du déploiement de ce dispositif dans les hôpitaux.

Sollicité lundi par APMnews, l'établissement n'a pour l'heure pas répondu.

bd/ab/APMnews

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(Avec ajouts des propos du Dr Marc Noizet joint lundi après-midi)

CHALLANS (Vendée), 8 avril 2024 (APMnews) - Un brancardier du centre hospitalier (CH) Loire Vendée Océan (LVO) a été frappé samedi par le proche de patients, confirme lundi la procureure de la République des Sables d'Olonne, Gwenaëlle Coto à APMnews, après une information publiée samedi sur X (ex-Twitter) par le président du syndicat Samu-Urgences de France, Marc Noizet.

Le brancardier s'est vu reconnaître une incapacité de travail supérieure à huit jours.

"Il ressort des éléments de l'enquête que deux hommes, accompagnés par plusieurs membres de leur famille, se sont présentés à l'accueil des urgences. Le proche de l'un des blessés a commis des faits de violence sur un ambulancier", relate la procureure.

"L'individu a pris la fuite avec les autres membres de sa famille, y compris les blessés. Des investigations sont toujours en cours pour localiser l'auteur des violences. La victime a pu être auditionnée hier matin", ajoute-t-elle.

Joint lundi après-midi par APMnews, Marc Noizet précise que les deux patients, victimes de brûlures, étaient déjà pris en charge par le service des urgences quand leurs accompagnants ont commencé à se montrer agressifs.

Marc Noizet insiste sur le caractère inacceptable de cette agression. Une cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP) interne a été mise en place à disposition de l'équipe, traumatisée, informe-t-il.

Le brancardier pris à partie n'était initialement pas concerné par cet incident, il a été victime de "violence gratuite" alors qu'il passait par là, relate-t-il.

Lundi matin, le ministre délégué chargé de la santé et à la prévention, Frédéric Valletoux, a affirmé que l'état de la victime, hospitalisée en soins intensifs, s'était "légèrement amélioré", sur l'antenne de Franceinfo.

Il a dénoncé "la lâcheté de la violence qui s'est déchaînée". "On est sur une pure affaire de délinquance."

"La bonne nouvelle, c'est que le système de vidéosurveillance a permis d'ores et déjà d'identifier le ou les fautifs de cette affaire", a annoncé le ministre, se réjouissant du déploiement de ce dispositif dans les hôpitaux.

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