Actualités de l'Urgence - APM
UN CAS AUTOCHTONE D'INFECTION À VIRUS USUTU IDENTIFIÉ DANS LES LANDES
"Après avoir ressenti les symptômes de type grippal (fièvre, maux de tête, courbatures), la patiente se porte bien et a pu reprendre ses activités", avait fait savoir l'ARS dans un précédent communiqué, daté du 20 octobre.
A ce moment-là, la nature de l'infection n'avait pu être définie "avec certitude", et l'ARS s'attendait plutôt à ce que les analyses complémentaires conduisent à l'identification du virus de la dengue, de Zika, ou "d'un autre flavivirus du type West Nile (virus du Nil occidental), qui est régulièrement mis en évidence dans le bassin méditerranéen".
Car les cas d'infection humaine à virus Usutu sont très rares: en France, seul un cas a été décrit jusqu'à présent, survenu dans l'Hérault chez une personne identifiée de façon rétrospective, en 2018 (cf dépêche du 14/06/2018 à 10:55). Son liquide céphalorachidien (LCR), positif pour l'ARN du virus Usutu, avait été prélevé en 2016 dans le cadre d'un diagnostic de paralysie faciale idiopathique.
L'ARS rappelle que le virus Usutu "ne se transmet pas d'homme à homme, ni de l'homme au moustique". Ce dernier, du genre Culex (le moustique commun), propage le virus en piquant d'abord un oiseau contaminé puis un être humain.
"L'infection est très souvent asymptomatique ou peu symptomatique", ajoute l'ARS. "Comme ce fut le cas pour la personne infectée, les symptômes peuvent être ceux de la grippe (asthénie, céphalées et éruption cutanée) et comparables à ceux rencontrés au cours d'infections par d'autres flavivirus."
L'agence fait savoir que "le virus est peu pathogène et ne présente pas un réel danger pour l'être humain", sauf, "de manière très rare et chez les personnes immunodéprimées", dans des cas où il peut "provoquer des troubles neurologiques (encéphalites ou méningo-encéphalites)".
Elle souligne par ailleurs que "les températures élevées favorisent l'abondance des moustiques et leur compétence vectorielle pour le virus Usutu".
sb/nc/APMnews
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UN CAS AUTOCHTONE D'INFECTION À VIRUS USUTU IDENTIFIÉ DANS LES LANDES
"Après avoir ressenti les symptômes de type grippal (fièvre, maux de tête, courbatures), la patiente se porte bien et a pu reprendre ses activités", avait fait savoir l'ARS dans un précédent communiqué, daté du 20 octobre.
A ce moment-là, la nature de l'infection n'avait pu être définie "avec certitude", et l'ARS s'attendait plutôt à ce que les analyses complémentaires conduisent à l'identification du virus de la dengue, de Zika, ou "d'un autre flavivirus du type West Nile (virus du Nil occidental), qui est régulièrement mis en évidence dans le bassin méditerranéen".
Car les cas d'infection humaine à virus Usutu sont très rares: en France, seul un cas a été décrit jusqu'à présent, survenu dans l'Hérault chez une personne identifiée de façon rétrospective, en 2018 (cf dépêche du 14/06/2018 à 10:55). Son liquide céphalorachidien (LCR), positif pour l'ARN du virus Usutu, avait été prélevé en 2016 dans le cadre d'un diagnostic de paralysie faciale idiopathique.
L'ARS rappelle que le virus Usutu "ne se transmet pas d'homme à homme, ni de l'homme au moustique". Ce dernier, du genre Culex (le moustique commun), propage le virus en piquant d'abord un oiseau contaminé puis un être humain.
"L'infection est très souvent asymptomatique ou peu symptomatique", ajoute l'ARS. "Comme ce fut le cas pour la personne infectée, les symptômes peuvent être ceux de la grippe (asthénie, céphalées et éruption cutanée) et comparables à ceux rencontrés au cours d'infections par d'autres flavivirus."
L'agence fait savoir que "le virus est peu pathogène et ne présente pas un réel danger pour l'être humain", sauf, "de manière très rare et chez les personnes immunodéprimées", dans des cas où il peut "provoquer des troubles neurologiques (encéphalites ou méningo-encéphalites)".
Elle souligne par ailleurs que "les températures élevées favorisent l'abondance des moustiques et leur compétence vectorielle pour le virus Usutu".
sb/nc/APMnews