Actualités de l'Urgence - APM

UN DOCUMENT D'AIDE AU DIAGNOSTIC ET À LA PRISE EN CHARGE D'UNE INTOXICATION AU PROTOXYDE D'AZOTE
Les intoxications au protoxyde d'azote, "gaz hilarant" ou "proto", sont en hausse ces dernières années, comme s'en inquiétait l'Association française des centres d'addictovigilance, à l'été 2022 (cf dépêche du 06/07/2022 à 14:17).
Elles sont liées à un usage détourné, à visée récréative, du protoxyde d'azote contenu dans des cartouches pour siphon à chantilly principalement et peuvent avoir "des conséquences neurologiques graves, durables et conduire à une hospitalisation, en particulier chez les consommateurs réguliers", rappelle l'ANSM.
Dans un document d'une page, l'agence synthétise les principaux signes qui doivent faire penser à une telle intoxication et les principales modalités de prise en charge.
Selon le dernier rapport mené sur cette problématique, le nombre de cas graves déclarés aux centres d'addictovigilance ainsi que celui des cas de gravité moyenne et forte déclarés aux centres antipoison ont triplé entre 2020 et 2021, passant de respectivement 82 à 265 cas et de 49 à 158 cas.
Les consommateurs sont en majorité des hommes jeunes (22 ans en moyenne) mais entre 11% et près de 17% des cas sont des mineurs. Des complications neurologiques sont retrouvées dans 80% des cas déclarés aux centres d'addictovigilance et des atteintes neurologiques ou neuromusculaires dans 65% des symptômes rapportés aux centres antipoison.
L'ANSM publie par ailleurs une synthèse des données 2021 d'addictovigilance et de toxicovigilance.
ld/ab/APMnews
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Les intoxications au protoxyde d'azote, "gaz hilarant" ou "proto", sont en hausse ces dernières années, comme s'en inquiétait l'Association française des centres d'addictovigilance, à l'été 2022 (cf dépêche du 06/07/2022 à 14:17).
Elles sont liées à un usage détourné, à visée récréative, du protoxyde d'azote contenu dans des cartouches pour siphon à chantilly principalement et peuvent avoir "des conséquences neurologiques graves, durables et conduire à une hospitalisation, en particulier chez les consommateurs réguliers", rappelle l'ANSM.
Dans un document d'une page, l'agence synthétise les principaux signes qui doivent faire penser à une telle intoxication et les principales modalités de prise en charge.
Selon le dernier rapport mené sur cette problématique, le nombre de cas graves déclarés aux centres d'addictovigilance ainsi que celui des cas de gravité moyenne et forte déclarés aux centres antipoison ont triplé entre 2020 et 2021, passant de respectivement 82 à 265 cas et de 49 à 158 cas.
Les consommateurs sont en majorité des hommes jeunes (22 ans en moyenne) mais entre 11% et près de 17% des cas sont des mineurs. Des complications neurologiques sont retrouvées dans 80% des cas déclarés aux centres d'addictovigilance et des atteintes neurologiques ou neuromusculaires dans 65% des symptômes rapportés aux centres antipoison.
L'ANSM publie par ailleurs une synthèse des données 2021 d'addictovigilance et de toxicovigilance.
ld/ab/APMnews