Actualités de l'Urgence - APM

UN "TOURNANT ARCHITECTURAL ET D'INNOVATION" ATTENDU EN 2023 AU CH DE COMPIÈGNE-NOYON
Ce projet, "plus grand chantier depuis 30 ans" et au coût total estimé à 30 millions d'euros, porte sur la reconstruction du plateau technique obstétrical, chirurgical et de chirurgie ambulatoire de l'établissement, qui doit passer de 7 à 13 salles.
Contactée mercredi, la direction du CH nous a précisé que le "gros oeuvre a été fait". "La prochaine étape importante, c'est l'aménagement interne, avec pour objectif une inauguration du bloc fin 2023", a souligné l'établissement.
Ce nouveau bloc doit permettre au CH de prendre le "tournant de la robotique et de l'hybridation technologique […] en médecine vasculaire, en cardiologie, en orthopédie, [et] dans d'autres disciplines demain", a fait valoir Catherine Latger dans son discours.
Le CH s'attend par ailleurs à obtenir, dans le cadre d'un groupement d'intérêt économique, deux nouvelles autorisations pour l'installation d'un appareil d'IRM 3 teslas (3T) ainsi que "des lits supplémentaires en réanimation". L'établissement aura de même pour objectif d'intégrer la stérilisation, "qui n'avait pas pu être intégrée au projet du nouveau bloc", à son schéma directeur immobilier.
Sur le volet développement durable, un plan d'action consolidé pour aménager des installations moins coûteuses en énergie doit être mis en place cette année.
Toujours en 2023, les premiers actes de la filière odontologique de territoire doivent avoir lieu, a avancé la directrice, avec pour objectif l'ouverture d'un site au CH en 2026.
"Sous-effectif majeur"
Malgré ces projets, l'établissement ne cache pas "des difficultés majeures en trésorerie comme sur le plan de son équilibre comptable". De même, des tensions importantes existent sur ses effectifs.
Le CH a encore "des responsabilités vacantes" au sein de ses pôles et services, a constaté Catherine Latger. La directrice a par la suite décrit "un contexte de sous-effectif majeur" sur le plan médical et une "fatigue extrême" des personnels non-médicaux, frappant notamment le service des urgences.
Le plan blanc avait été déclenché le 19 décembre 2022 à la demande de l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France sur l'ensemble du département de l'Oise, rappelle-t-on (cf dépêche du 20/12/2022 à 11:01). Le CH en est sorti la semaine dernière, "la situation s'étant stabilisée", selon la direction.
Au plus fort de la crise, les urgences du CH ont connu, en décembre 2022, 260 passages par jour, contre une moyenne normalement autour de 150 passages par jour.
Le manque d'effectif avait poussé la direction à mettre en place à l'automne dernier une équipe paramédicale de médecine d'urgence (EPMU) à Noyon -une initiative accueillie froidement par plusieurs élus locaux (cf dépêche du 28/10/2022 à 17:55).
En réaction, la directrice a évoqué une "polémique malheureuse". "La mise en place de l'EPMU […] se consolide semaine après semaine. Elle est intervenue plus de 40 fois depuis sa création, parfois sur des situations de gravité, conformément à ses protocoles", a-t-elle assuré. Un bilan hebdomadaire de son activité a également été instauré.
Par ailleurs, le centre de soins non programmés, mis en place cet été par la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) de Compiègne et sa région (cf dépêche du 10/08/2022 à 18:05), a, depuis, été maintenu, permettant de "soulager les urgences", est-il pointé.
"On ne sait pas s'il a vocation à être pérennisé, cela dépendra de la capacité de la CPTS à fournir des médecins", a toutefois reconnu l'établissement.
Face aux fermetures de la polyclinique de Saint Dôme, à Compiègne, notamment durant le mois d'août (cf dépêche du 23/06/2022 à 18:31), la maternité (2B) du CH a enregistré 300 naissances en plus, pour un total d'environ 1.800 en 2022. Une concertation serait actuellement en place avec les acteurs du territoire pour une éventuelle extension de cette maternité.
mg/ed/APMnews
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UN "TOURNANT ARCHITECTURAL ET D'INNOVATION" ATTENDU EN 2023 AU CH DE COMPIÈGNE-NOYON
Ce projet, "plus grand chantier depuis 30 ans" et au coût total estimé à 30 millions d'euros, porte sur la reconstruction du plateau technique obstétrical, chirurgical et de chirurgie ambulatoire de l'établissement, qui doit passer de 7 à 13 salles.
Contactée mercredi, la direction du CH nous a précisé que le "gros oeuvre a été fait". "La prochaine étape importante, c'est l'aménagement interne, avec pour objectif une inauguration du bloc fin 2023", a souligné l'établissement.
Ce nouveau bloc doit permettre au CH de prendre le "tournant de la robotique et de l'hybridation technologique […] en médecine vasculaire, en cardiologie, en orthopédie, [et] dans d'autres disciplines demain", a fait valoir Catherine Latger dans son discours.
Le CH s'attend par ailleurs à obtenir, dans le cadre d'un groupement d'intérêt économique, deux nouvelles autorisations pour l'installation d'un appareil d'IRM 3 teslas (3T) ainsi que "des lits supplémentaires en réanimation". L'établissement aura de même pour objectif d'intégrer la stérilisation, "qui n'avait pas pu être intégrée au projet du nouveau bloc", à son schéma directeur immobilier.
Sur le volet développement durable, un plan d'action consolidé pour aménager des installations moins coûteuses en énergie doit être mis en place cette année.
Toujours en 2023, les premiers actes de la filière odontologique de territoire doivent avoir lieu, a avancé la directrice, avec pour objectif l'ouverture d'un site au CH en 2026.
"Sous-effectif majeur"
Malgré ces projets, l'établissement ne cache pas "des difficultés majeures en trésorerie comme sur le plan de son équilibre comptable". De même, des tensions importantes existent sur ses effectifs.
Le CH a encore "des responsabilités vacantes" au sein de ses pôles et services, a constaté Catherine Latger. La directrice a par la suite décrit "un contexte de sous-effectif majeur" sur le plan médical et une "fatigue extrême" des personnels non-médicaux, frappant notamment le service des urgences.
Le plan blanc avait été déclenché le 19 décembre 2022 à la demande de l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France sur l'ensemble du département de l'Oise, rappelle-t-on (cf dépêche du 20/12/2022 à 11:01). Le CH en est sorti la semaine dernière, "la situation s'étant stabilisée", selon la direction.
Au plus fort de la crise, les urgences du CH ont connu, en décembre 2022, 260 passages par jour, contre une moyenne normalement autour de 150 passages par jour.
Le manque d'effectif avait poussé la direction à mettre en place à l'automne dernier une équipe paramédicale de médecine d'urgence (EPMU) à Noyon -une initiative accueillie froidement par plusieurs élus locaux (cf dépêche du 28/10/2022 à 17:55).
En réaction, la directrice a évoqué une "polémique malheureuse". "La mise en place de l'EPMU […] se consolide semaine après semaine. Elle est intervenue plus de 40 fois depuis sa création, parfois sur des situations de gravité, conformément à ses protocoles", a-t-elle assuré. Un bilan hebdomadaire de son activité a également été instauré.
Par ailleurs, le centre de soins non programmés, mis en place cet été par la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) de Compiègne et sa région (cf dépêche du 10/08/2022 à 18:05), a, depuis, été maintenu, permettant de "soulager les urgences", est-il pointé.
"On ne sait pas s'il a vocation à être pérennisé, cela dépendra de la capacité de la CPTS à fournir des médecins", a toutefois reconnu l'établissement.
Face aux fermetures de la polyclinique de Saint Dôme, à Compiègne, notamment durant le mois d'août (cf dépêche du 23/06/2022 à 18:31), la maternité (2B) du CH a enregistré 300 naissances en plus, pour un total d'environ 1.800 en 2022. Une concertation serait actuellement en place avec les acteurs du territoire pour une éventuelle extension de cette maternité.
mg/ed/APMnews