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14/05 2025
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URGENCES: DES DISPARITÉS, NOTAMMENT DANS LA DURÉE DE PASSAGE, SELON LES RÉGIONS (DREES)

PARIS, 14 mai 2025 (APMnews) - Les données de l'enquête Urgences 2023 révèlent des disparités régionales concernant l'âge des patients, les raisons de leur venue aux urgences, l'adressage, l'issue et la durée de leur passage, détaille la Drees dans un document complétant sa publication de mars.

La direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) a annoncé lundi la mise en ligne des premiers résultats régionaux issus du volet "Patient" de l'enquête Urgences 2023 (cf dépêche du 19/03/2025 à 06:00).

Ces données déclinent "au niveau régional certains des résultats nationaux publiés en mars sur les patients et les patientes passés dans une structure des urgences le mardi 13 juin 2023", précise la Drees.

Elles montrent "une diversité des personnes accueillies aux urgences, selon la région", sachant que les personnes âgées de 75 ans ou plus représentent 14% des patients accueillis aux urgences en France le jour de l'enquête.

Cette part varie "de 9% en Ile-de-France jusqu'à 17% en Bourgogne-Franche-Comté". La Drees souligne qu'il faut "tenir compte de ces écarts dans les autres constats, dans la mesure où les personnes les plus âgées peuvent avoir un état de santé plus altéré que la moyenne et reçoivent davantage d'examens, de soins ou de médicaments".

Ces personnes sont aussi plus fréquemment hospitalisées à la sortie des urgences "et ont de ce fait des durées de passage aux urgences plus longues, en lien aussi aux difficultés à leur trouver un lit dans un autre service".

Les personnes interrogées sur les raisons de leur venue aux urgences ont répondu, selon les résultats nationaux, qu'elles ont été adressées par un médecin ou amenées par un véhicule de secours dans 47% des cas.

Cette part "varie de 41% en Ile-de-France à 59% dans les Pays de la Loire et en Bretagne". Parmi les autres raisons, les patients ont été 21% à mentionner "un problème pour obtenir un rendez-vous médical", une part qui est de "6% dans les Drom (départements et régions d'outre-mer) et 17% en Bretagne", contre "25% en Corse et en Ile-de-France".

Une durée médiane de passage moins longue en Normandie

A la question "Qui vous a conseillé de venir aux urgences?", 16% des patients interrogés ont rapporté venir sur conseil du Samu-SAS (appel au 15). Cette part "est la plus basse en Ile-de-France (8%) et la plus haute dans les Pays de la Loire et en Bretagne (25%)".

Après le passage aux urgences, les modalités de sortie diffèrent également selon les régions. Ainsi, "15% des patients sont hospitalisés dans un autre service" au niveau national, mais ce taux "varie de 11% en Ile-de-France à 20% en Bourgogne-Franche-Comté, en Bretagne et en Corse".

Les inégalités se retrouvent également dans les durées de passage, qui dépendent "notamment du parcours des patients, de la fréquentation (taille) du service, de l'âge des patients", explique la Drees.

En 2023, un jour d'activité moyenne en semaine, la moitié des personnes prises en charge aux urgences y passait plus de trois heures, rappelle-t-elle. "Cette durée de passage médiane s'étale de 2 heures 30 en Normandie à 3 heures 50 dans les Pays de la Loire et quatre heures dans les Drom hors Mayotte."

Premiers résultats régionaux issus du volet "Patient" de l'enquête Urgences 2023

mlb/lb/APMnews

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URGENCES: DES DISPARITÉS, NOTAMMENT DANS LA DURÉE DE PASSAGE, SELON LES RÉGIONS (DREES)

PARIS, 14 mai 2025 (APMnews) - Les données de l'enquête Urgences 2023 révèlent des disparités régionales concernant l'âge des patients, les raisons de leur venue aux urgences, l'adressage, l'issue et la durée de leur passage, détaille la Drees dans un document complétant sa publication de mars.

La direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) a annoncé lundi la mise en ligne des premiers résultats régionaux issus du volet "Patient" de l'enquête Urgences 2023 (cf dépêche du 19/03/2025 à 06:00).

Ces données déclinent "au niveau régional certains des résultats nationaux publiés en mars sur les patients et les patientes passés dans une structure des urgences le mardi 13 juin 2023", précise la Drees.

Elles montrent "une diversité des personnes accueillies aux urgences, selon la région", sachant que les personnes âgées de 75 ans ou plus représentent 14% des patients accueillis aux urgences en France le jour de l'enquête.

Cette part varie "de 9% en Ile-de-France jusqu'à 17% en Bourgogne-Franche-Comté". La Drees souligne qu'il faut "tenir compte de ces écarts dans les autres constats, dans la mesure où les personnes les plus âgées peuvent avoir un état de santé plus altéré que la moyenne et reçoivent davantage d'examens, de soins ou de médicaments".

Ces personnes sont aussi plus fréquemment hospitalisées à la sortie des urgences "et ont de ce fait des durées de passage aux urgences plus longues, en lien aussi aux difficultés à leur trouver un lit dans un autre service".

Les personnes interrogées sur les raisons de leur venue aux urgences ont répondu, selon les résultats nationaux, qu'elles ont été adressées par un médecin ou amenées par un véhicule de secours dans 47% des cas.

Cette part "varie de 41% en Ile-de-France à 59% dans les Pays de la Loire et en Bretagne". Parmi les autres raisons, les patients ont été 21% à mentionner "un problème pour obtenir un rendez-vous médical", une part qui est de "6% dans les Drom (départements et régions d'outre-mer) et 17% en Bretagne", contre "25% en Corse et en Ile-de-France".

Une durée médiane de passage moins longue en Normandie

A la question "Qui vous a conseillé de venir aux urgences?", 16% des patients interrogés ont rapporté venir sur conseil du Samu-SAS (appel au 15). Cette part "est la plus basse en Ile-de-France (8%) et la plus haute dans les Pays de la Loire et en Bretagne (25%)".

Après le passage aux urgences, les modalités de sortie diffèrent également selon les régions. Ainsi, "15% des patients sont hospitalisés dans un autre service" au niveau national, mais ce taux "varie de 11% en Ile-de-France à 20% en Bourgogne-Franche-Comté, en Bretagne et en Corse".

Les inégalités se retrouvent également dans les durées de passage, qui dépendent "notamment du parcours des patients, de la fréquentation (taille) du service, de l'âge des patients", explique la Drees.

En 2023, un jour d'activité moyenne en semaine, la moitié des personnes prises en charge aux urgences y passait plus de trois heures, rappelle-t-elle. "Cette durée de passage médiane s'étale de 2 heures 30 en Normandie à 3 heures 50 dans les Pays de la Loire et quatre heures dans les Drom hors Mayotte."

Premiers résultats régionaux issus du volet "Patient" de l'enquête Urgences 2023

mlb/lb/APMnews

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