Actualités de l'Urgence - APM

12/07 2022
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URGENCES EN NORMANDIE: DEUX NOUVEAUX SAS OUVERTS EN JUILLET

CAEN, 12 juillet 2022 (APMnews) - L'agence régionale de santé (ARS) Normandie déploie un ensemble de mesures en partie inspirées du rapport Braun pour anticiper la période estivale pour les urgences et soins non programmés dont l'ouverture de deux nouveaux services d'accès aux soins (SAS), a-t-elle annoncé mardi dans un communiqué.

"La dernière enquête sur les postes vacants et les tensions dans les établissements hospitaliers menée fin avril par l'ARS Normandie montre environ 2% de postes non médicaux vacants, et 5% des postes médicaux. Les vacances de postes touchent notamment le personnel infirmier, avec plus de 300 postes vacants dans la région", rapporte l'agence.

Dans ce contexte et pour pouvoir adapter les organisations lorsque cela s'avère nécessaire, l'ARS Normandie, en lien régulier avec les hôpitaux, les Samu et les acteurs de la médecine libérale de la région, soutient tout au long de l'année la mise en place de dispositifs permettant de protéger, avec l'aide de tous, la continuité des soins dans les 39 services d'urgence de la région Normandie, qui enregistrent environ 1,3 million de passages par an.

Cette attention est permanente et s'est encore renforcée à l'approche de l'été, la période estivale étant traditionnellement une période de tension pour les services d'urgence, dans un contexte de flux touristiques marqués pour certains territoires, de rotation pour congés des professionnels de santé de ville et hospitaliers et d'éventuelles limitations des capacités d'hospitalisation. S'y ajoute l'épidémie de Covid-19 et son impact sur les professionnels de santé, explique l'ARS.

Depuis fin mai, en Normandie, l'agence et ses partenaires sont mobilisés pour élaborer, mettre en oeuvre et suivre régulièrement dans chaque département un plan estival d'anticipation et de gestion des tensions de l'offre de soins, permettant aux acteurs d'agir de manière solidaire pour organiser une réponse continue aux besoins de soins sur l'ensemble des territoires de la région, ajoute-t-elle.

Les plans d'action départementaux, qui s'appuient sur les recommandations de la mission flash et sur l'instruction ministérielle du 10 juillet, visent à apporter des solutions concrètes afin d'anticiper les difficultés liées à la période estivale.

Le Dr Antoine Leveneur, médecin généraliste, président de l'union régionale des professionnels de santé (URPS) médecins libéraux de Normandie (et président de la conférence nationale des URPS), et Thomas Deroche, directeur général de l'ARS Normandie, ont participé à la mission flash menée par le Dr François Braun (devenu entre-temps ministre de la santé) sur les urgences et les soins non programmés, rappelle-t-on.

Parmi l'ensemble des actions engagées dans la région, et dans le prolongement des quatre axes de travail et des 41 recommandations de la mission flash, les dispositifs suivants sont dès à présent déployés dans les départements normands.

En amont

Pour proposer, en amont, des parcours de soins adaptés sans recourir aux urgences, l'agence continue à informer la population sur le bon usage des services d'urgence (une campagne de sensibilisation est lancée). Elle augmente le temps médical consacré à la régulation et à la réponse à la demande de soins non programmés en ville, en accompagnant le déploiement du SAS.

Il existait déjà deux SAS en Normandie, déployés sur les territoires de la Manche et du Havre, permettant permet à toute personne ayant un besoin de santé urgent ou n'ayant pas de médecin traitant disponible d'accéder à un professionnel de santé en composant le 15, en journée comme la nuit.

"Deux nouveaux SAS à part entière seront lancés en juillet, sur les territoires de l'Orne et de Rouen. De nouvelles lignes de régulation libérale seront également déployées en journée dans le Calvados et dans l'Eure, avec un renforcement des effectifs et le lancement d'un recrutement actif de médecins régulateurs, grâce aux nouveaux leviers de rémunération apportés par la mission flash", annonce l'ARS.

De plus, des moyens supplémentaires sont mobilisés pour le recrutement de renforts d'assistants de régulation médicale (ARM) et d'opérateurs de soins non programmés dans les Samu et les SAS.

Le supplément de 15 euros attribué pour tout acte effectué par un médecin libéral pour un patient adressé par la régulation (le 15) ne faisant pas partie de sa patientèle accompagnera les médecins généralistes libéraux qui se mobiliseront pour participer à limiter les passages aux urgences et à retrouver un fonctionnement plus adapté de l'offre de soins.

De plus, les médecins retraités prêts à exercer en temps partiel, dans les cabinets de ville comme en régulation, seront incités à venir participer à l'activité durant la période estivale, avec la mise en place de conditions "simples, souples et incitatives".

L'ARS s'appuiera aussi sur la télémédecine, dont la prise en charge à 100% est maintenue pendant la période estivale. Le nombre d'actes de télémédecine a été multiplié par 37 entre 2019 et 2021, passant de 10.700 actes à plus de 400.000. En 2021, 32% des libéraux en Normandie ont eu recours à la téléconsultation, cite l'agence.

La Normandie expérimente depuis 18 mois une unité mobile de téléconsultation dans la Manche (dispositif Sauv'Life). "Armée" par un infirmier, cette unité est envoyée au domicile des patients sur régulation du centre 15 pour proposer une téléconsultation avec un médecin en l'absence de médecin traitant, évitant ainsi un déplacement aux urgences. Des solutions équivalentes doivent être développées dans le reste de la région.

L'ARS lance cet été trois points d'accès spécifiques à la téléconsultation, en lien avec les URPS médecins et infirmiers, les Samu du Calvados et de la Manche et la Région Normandie, à Avranches (Manche), Valognes (Manche) et Cabourg (Calvados). Cela relève de l'engagement pris, dans le cadre de la charte partenariale pour l'accès aux soins ambulatoire en Normandie 2021-2025, d'ouvrir dans les trois ans 50 points de téléconsultation dans les territoires où l'accès aux soins est le plus difficile.

La mobilisation des infirmiers sera renforcée. Des infirmiers libéraux volontaires pourront être sollicités par le Samu-SAS pour aller au domicile de patients et déclencher une téléconsultation si elle est indiquée.

L'ARS Normandie va également faciliter la réalisation de certains actes très fréquents de soins non programmés par des non-médecins (infirmiers, pharmaciens, masseurs-kinésithérapeutes), grâce aux protocoles de coopération. Cela concerne, pour les infirmiers ou pharmaciens, la prise en charge des patients atteints d'angine, de cystite, de varicelle ou de rhinite allergique, et pour les masseurs-kinésithérapeutes les cas d'entorse de la cheville ou de lombalgie aiguë.

Chacune des 16 communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) de la région définira un territoire où l'accès à un médecin généraliste est plus difficile et où les pathologies ciblées ont vocation à être prises en charge par les autres professionnels de santé, toujours en délégation d'un médecin de la CPTS et dans le but d'éviter le recours aux urgences.

Le dispositif de médecins correspondants du Samu (MCS), qui a été développé pour assurer via les généralistes un premier niveau de réponse au Smur dans les territoires situés à plus de 30 minutes d'une base Smur, sera relancé avec un appel à volontariat.

Aux urgences

Pour soutenir et préserver les équipes d'urgence, tous les viviers de professionnels seront sollicités: internes en fin de cursus avec licence de remplacement, docteurs juniors… afin de "prêter main-forte aux établissements hospitaliers".

L'ARS a finalisé l'organisation des commissions régionales d'autorisations d'exercice pour plus de 200 praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue) présents dans les hôpitaux français depuis plus de deux ans. Après examen de leur dossier par la commission nationale, une partie de ces praticiens pourra bénéficier du plein exercice de la médecine et s'inscrire à l'ordre des médecins. Par ailleurs, 106 Padhue récemment lauréats du concours de l'épreuve de vérification des connaissances prendront leurs fonctions dans les hôpitaux normands en fin d'année, pour un parcours de formation de deux ans.

La réserve nationale accompagne certains établissements dont le centre hospitalier intercommunal Alençon-Mamers (Chicam) déjà épaulé depuis plusieurs mois par des réservistes infirmiers et aides-soignants. Le centre hospitalier public du Cotentin (CHPC) à Cherbourg et le centre hospitalier (CH) de L'Aigle ont bénéficié de l'apport de plusieurs professionnels ces derniers mois.

Enfin, des mesures de régulation seront prises soit à l'entrée du service d'urgence par l'accueil infirmier, soit par la mise en place d'une régulation médicale téléphonique préalable par le 15 comme c'est déjà le cas au CHPC depuis le 10 janvier, d'abord à 19h puis à partir de 15h depuis le 30 mai, rappelle l'ARS.

En aval

Pour fluidifier les parcours de soins à partir des urgences (l'aval), le dispositif d'admission en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) sera simplifié, et "les établissements pourront être placés sous le régime, très protecteur sur les plans financier et juridique, de l'hébergement temporaire de sortie d'hospitalisation: par exemple une personne en attente de place dans un Ehpad pourra être accueillie temporairement par un autre Ehpad".

Sous l'égide de l'ARS, la coordination territoriale des lits sera généralisée, afin de faciliter le transfert des patients des urgences vers les services de soins à l'échelle des territoires de santé.

sl/nc/APMnews

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URGENCES EN NORMANDIE: DEUX NOUVEAUX SAS OUVERTS EN JUILLET

CAEN, 12 juillet 2022 (APMnews) - L'agence régionale de santé (ARS) Normandie déploie un ensemble de mesures en partie inspirées du rapport Braun pour anticiper la période estivale pour les urgences et soins non programmés dont l'ouverture de deux nouveaux services d'accès aux soins (SAS), a-t-elle annoncé mardi dans un communiqué.

"La dernière enquête sur les postes vacants et les tensions dans les établissements hospitaliers menée fin avril par l'ARS Normandie montre environ 2% de postes non médicaux vacants, et 5% des postes médicaux. Les vacances de postes touchent notamment le personnel infirmier, avec plus de 300 postes vacants dans la région", rapporte l'agence.

Dans ce contexte et pour pouvoir adapter les organisations lorsque cela s'avère nécessaire, l'ARS Normandie, en lien régulier avec les hôpitaux, les Samu et les acteurs de la médecine libérale de la région, soutient tout au long de l'année la mise en place de dispositifs permettant de protéger, avec l'aide de tous, la continuité des soins dans les 39 services d'urgence de la région Normandie, qui enregistrent environ 1,3 million de passages par an.

Cette attention est permanente et s'est encore renforcée à l'approche de l'été, la période estivale étant traditionnellement une période de tension pour les services d'urgence, dans un contexte de flux touristiques marqués pour certains territoires, de rotation pour congés des professionnels de santé de ville et hospitaliers et d'éventuelles limitations des capacités d'hospitalisation. S'y ajoute l'épidémie de Covid-19 et son impact sur les professionnels de santé, explique l'ARS.

Depuis fin mai, en Normandie, l'agence et ses partenaires sont mobilisés pour élaborer, mettre en oeuvre et suivre régulièrement dans chaque département un plan estival d'anticipation et de gestion des tensions de l'offre de soins, permettant aux acteurs d'agir de manière solidaire pour organiser une réponse continue aux besoins de soins sur l'ensemble des territoires de la région, ajoute-t-elle.

Les plans d'action départementaux, qui s'appuient sur les recommandations de la mission flash et sur l'instruction ministérielle du 10 juillet, visent à apporter des solutions concrètes afin d'anticiper les difficultés liées à la période estivale.

Le Dr Antoine Leveneur, médecin généraliste, président de l'union régionale des professionnels de santé (URPS) médecins libéraux de Normandie (et président de la conférence nationale des URPS), et Thomas Deroche, directeur général de l'ARS Normandie, ont participé à la mission flash menée par le Dr François Braun (devenu entre-temps ministre de la santé) sur les urgences et les soins non programmés, rappelle-t-on.

Parmi l'ensemble des actions engagées dans la région, et dans le prolongement des quatre axes de travail et des 41 recommandations de la mission flash, les dispositifs suivants sont dès à présent déployés dans les départements normands.

En amont

Pour proposer, en amont, des parcours de soins adaptés sans recourir aux urgences, l'agence continue à informer la population sur le bon usage des services d'urgence (une campagne de sensibilisation est lancée). Elle augmente le temps médical consacré à la régulation et à la réponse à la demande de soins non programmés en ville, en accompagnant le déploiement du SAS.

Il existait déjà deux SAS en Normandie, déployés sur les territoires de la Manche et du Havre, permettant permet à toute personne ayant un besoin de santé urgent ou n'ayant pas de médecin traitant disponible d'accéder à un professionnel de santé en composant le 15, en journée comme la nuit.

"Deux nouveaux SAS à part entière seront lancés en juillet, sur les territoires de l'Orne et de Rouen. De nouvelles lignes de régulation libérale seront également déployées en journée dans le Calvados et dans l'Eure, avec un renforcement des effectifs et le lancement d'un recrutement actif de médecins régulateurs, grâce aux nouveaux leviers de rémunération apportés par la mission flash", annonce l'ARS.

De plus, des moyens supplémentaires sont mobilisés pour le recrutement de renforts d'assistants de régulation médicale (ARM) et d'opérateurs de soins non programmés dans les Samu et les SAS.

Le supplément de 15 euros attribué pour tout acte effectué par un médecin libéral pour un patient adressé par la régulation (le 15) ne faisant pas partie de sa patientèle accompagnera les médecins généralistes libéraux qui se mobiliseront pour participer à limiter les passages aux urgences et à retrouver un fonctionnement plus adapté de l'offre de soins.

De plus, les médecins retraités prêts à exercer en temps partiel, dans les cabinets de ville comme en régulation, seront incités à venir participer à l'activité durant la période estivale, avec la mise en place de conditions "simples, souples et incitatives".

L'ARS s'appuiera aussi sur la télémédecine, dont la prise en charge à 100% est maintenue pendant la période estivale. Le nombre d'actes de télémédecine a été multiplié par 37 entre 2019 et 2021, passant de 10.700 actes à plus de 400.000. En 2021, 32% des libéraux en Normandie ont eu recours à la téléconsultation, cite l'agence.

La Normandie expérimente depuis 18 mois une unité mobile de téléconsultation dans la Manche (dispositif Sauv'Life). "Armée" par un infirmier, cette unité est envoyée au domicile des patients sur régulation du centre 15 pour proposer une téléconsultation avec un médecin en l'absence de médecin traitant, évitant ainsi un déplacement aux urgences. Des solutions équivalentes doivent être développées dans le reste de la région.

L'ARS lance cet été trois points d'accès spécifiques à la téléconsultation, en lien avec les URPS médecins et infirmiers, les Samu du Calvados et de la Manche et la Région Normandie, à Avranches (Manche), Valognes (Manche) et Cabourg (Calvados). Cela relève de l'engagement pris, dans le cadre de la charte partenariale pour l'accès aux soins ambulatoire en Normandie 2021-2025, d'ouvrir dans les trois ans 50 points de téléconsultation dans les territoires où l'accès aux soins est le plus difficile.

La mobilisation des infirmiers sera renforcée. Des infirmiers libéraux volontaires pourront être sollicités par le Samu-SAS pour aller au domicile de patients et déclencher une téléconsultation si elle est indiquée.

L'ARS Normandie va également faciliter la réalisation de certains actes très fréquents de soins non programmés par des non-médecins (infirmiers, pharmaciens, masseurs-kinésithérapeutes), grâce aux protocoles de coopération. Cela concerne, pour les infirmiers ou pharmaciens, la prise en charge des patients atteints d'angine, de cystite, de varicelle ou de rhinite allergique, et pour les masseurs-kinésithérapeutes les cas d'entorse de la cheville ou de lombalgie aiguë.

Chacune des 16 communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) de la région définira un territoire où l'accès à un médecin généraliste est plus difficile et où les pathologies ciblées ont vocation à être prises en charge par les autres professionnels de santé, toujours en délégation d'un médecin de la CPTS et dans le but d'éviter le recours aux urgences.

Le dispositif de médecins correspondants du Samu (MCS), qui a été développé pour assurer via les généralistes un premier niveau de réponse au Smur dans les territoires situés à plus de 30 minutes d'une base Smur, sera relancé avec un appel à volontariat.

Aux urgences

Pour soutenir et préserver les équipes d'urgence, tous les viviers de professionnels seront sollicités: internes en fin de cursus avec licence de remplacement, docteurs juniors… afin de "prêter main-forte aux établissements hospitaliers".

L'ARS a finalisé l'organisation des commissions régionales d'autorisations d'exercice pour plus de 200 praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue) présents dans les hôpitaux français depuis plus de deux ans. Après examen de leur dossier par la commission nationale, une partie de ces praticiens pourra bénéficier du plein exercice de la médecine et s'inscrire à l'ordre des médecins. Par ailleurs, 106 Padhue récemment lauréats du concours de l'épreuve de vérification des connaissances prendront leurs fonctions dans les hôpitaux normands en fin d'année, pour un parcours de formation de deux ans.

La réserve nationale accompagne certains établissements dont le centre hospitalier intercommunal Alençon-Mamers (Chicam) déjà épaulé depuis plusieurs mois par des réservistes infirmiers et aides-soignants. Le centre hospitalier public du Cotentin (CHPC) à Cherbourg et le centre hospitalier (CH) de L'Aigle ont bénéficié de l'apport de plusieurs professionnels ces derniers mois.

Enfin, des mesures de régulation seront prises soit à l'entrée du service d'urgence par l'accueil infirmier, soit par la mise en place d'une régulation médicale téléphonique préalable par le 15 comme c'est déjà le cas au CHPC depuis le 10 janvier, d'abord à 19h puis à partir de 15h depuis le 30 mai, rappelle l'ARS.

En aval

Pour fluidifier les parcours de soins à partir des urgences (l'aval), le dispositif d'admission en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) sera simplifié, et "les établissements pourront être placés sous le régime, très protecteur sur les plans financier et juridique, de l'hébergement temporaire de sortie d'hospitalisation: par exemple une personne en attente de place dans un Ehpad pourra être accueillie temporairement par un autre Ehpad".

Sous l'égide de l'ARS, la coordination territoriale des lits sera généralisée, afin de faciliter le transfert des patients des urgences vers les services de soins à l'échelle des territoires de santé.

sl/nc/APMnews

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