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27/09 2022
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URGENCES EN NORMANDIE: L'ÉTÉ A PU ÊTRE SURMONTÉ GRÂCE À UNE MOBILISATION DE TOUS ET DU SUR-MESURE TERRITORIAL (ARS)

CAEN, 27 septembre 2022 (APMnews) - Les difficultés d'accès aux services d'urgence ont pu être surmontées pendant l'été en Normandie grâce à une mobilisation de tous, hospitaliers et libéraux, et en faisant du sur-mesure territorial, a souligné Thomas Deroche, directeur général de l'agence régionale de santé (ARS), mardi lors d'une visioconférence de presse.

Le DG d'ARS, qui a participé à la mission flash menée par le Dr François Braun (devenu entre-temps ministre de la santé) sur les urgences et les soins non programmés, a présenté un bilan après l'été de la mobilisation de tous les acteurs de santé libéraux et hospitaliers.

L'été s'annonçait "particulièrement difficile au regard de la fatigue accumulée par les professionnels et le système de santé et avec des problématiques de continuité d'activité qui pesaient sur l'offre de soins", a-t-il rappelé.

L'ARS Normandie avait présenté le 12 juillet les différents leviers qu'elle allait mobiliser (cf dépêche du 12/07/2022 à 18:21).

"Avec le plan d'été, on a mis un pied dans le sur-mesure territorial", a déclaré Thomas Deroche. Il a parlé d'un "été de mobilisation collective" et a souligné une approche très territoriale et pas sectorielle.

"À travers ce travail d'anticipation et de plans d'actions départementaux sur-mesure et avec un gros effort de communication, on a rencontré un été qui est resté difficile mais qui a permis de limiter les difficultés rencontrées et de faire avancer les indicateurs sur certains sujets dans le bon sens pour essayer à la fois de concilier un accès fluide de la population à leurs services de soins et en même temps la préservation de la destination de chaque service et éviter de surfatiguer le système par des sollicitations inopportunes", a commenté Thomas Deroche.

Après la campagne de communication nationale en faveur de l'appel au 15 renforcée par une campagne spécifique régionale, la quantité d'appels aux centres 15 a été très sensiblement supérieure à l'été 2021 avec 26% d'appels en plus en juillet et 29% en août en plus par rapport aux mêmes en 2021, a-t-il rapporté notant que "la population a reçu le message" d'appeler avant de se déplacer pour avoir une orientation adaptée.

Une baisse de 3% aux urgences

Du 1er juillet au 18 septembre, la fréquentation des urgences a baissé globalement de 3% en Normandie par rapport à l'été 2021. C'est "notable" surtout qu'au 1er semestre, la tendance était plutôt une hausse de 15% par rapport au 1er semestre 2021.

La part de patients pouvant relever de soins en ville (classés CCMU1: état stable, examen clinique simple) a baissé de 20%, montrant que "les incitatifs ont été entendus par la population qui s'est comportée de manière responsable et très civique vis-à-vis des services d'urgence".

Yves Grégoire, président de France Assos Santé Normandie s'est réjoui de cet impact car vu la situation anxiogène de l'été entre le Covid et la canicule, sans cette communication massive de promotion de bonnes pratiques, "les usagers n'auraient peut-être pas eu des comportements très cohérents et cela aurait aggravé la situation".

Diverses mesures ont été mises en place pour soutenir le fonctionnement des urgences, a développé Thomas Deroche.

Pour renforcer les effectifs des services d'accueil des urgences (SAU), de nouveaux leviers de la mission flash ont été activés en plus de la plateforme de renfort RH avec notamment 30 internes en fin de cursus ("docteurs juniors") qui se sont positionnés pour faire des remplacements à l'hôpital en septembre et aussi en août, et un partenariat avec les services départementaux d'incendie et de secours (Sdis) qui se sont mobilisés aux côtés des hospitaliers par l'envoi de véhicules intégrant des infirmiers (4 en Seine-Maritime, 2 dans l'Orne et 8 dans la Manche, ainsi qu'un véhicule à Bernay).

La capacité d'action des Samu a été renforcée par des Smur paramédicaux. Dans l'Eure, deux équipes paramédicales de médecine d'urgence (EPMU) à Vernon et Pont-Audemer ont pu être envoyées en cas d'indisponibilité de médecin, par les Samu, sur place et ont peut-être évité des déplacements de Smur.

La Manche a été précurseur avec deux unités mobiles de téléconsultation avec Sauv Life (cf dépêche du 08/09/2022 à 12:41) pour envoyer, à la demande du Samu, un véhicule avec à bord un chauffeur et un infirmier permettant une téléconsultation pour évaluer la nécessité ou non d'un transport pour un patient. Trois nouvelles unités mobiles ont été déployées à Dieppe, Rouen et Alençon, soit 5 unités mobiles qui ont réalisé au total 900 interventions entre le 1er juin et le 15 septembre, représentant 3 à 7 sorties par jour par unité mobile. Dans la Manche, les deux unités font 4 sorties chacune par jour alors que les Smur sortent à peu près deux fois par jour. Cela évite des déplacements à l'hôpital.

Des visites d'infirmiers à domicile pour des patients ayant appelé le 15 ont également participé à ces évaluations pour dire si le patient devait ou non être amené à l'hôpital. Sur 56 appels du Samu, deux patients ont dû être médicalisés et envoyés aux urgences, selon Fabienne Gouabault, présidente de l'URPS (union régionale de professionnels de santé) infirmiers Normandie.

Pour améliorer l'aval, l'hospitalisation à domicile (HAD) s'est mobilisée, de même que les Ehpad puisque 67 ont répondu à l'appel sur l'hébergement temporaire en sortie d'hospitalisation avec 97 places offertes ayant pris en charge 72 personnes.

Une vraie mobilisation de la médecine libérale

Thomas Deroche a parlé d'un "élan positif de tous les professionnels de santé, hospitaliers et libéraux". Les cabinets de médecine générale ont réalisé 3% d'activité en plus en Normandie par rapport à l'été 2021, a-t-il cité. La médecine libérale a été "très présente dans la régulation" et sur les soins non programmés spécifiquement reconnus dans la facturation avec un supplément de 15 euros pour les patients reçus à la demande du Samu dans un cabinet de ville.

Depuis le 11 juillet, presque 4.500 soins non programmés ont été réalisés dans ces conditions par 200 médecins différents, a rapporté le DG d'ARS. En Seine-Maritime, 116 médecins ont effectué ces soins.

"On a beaucoup animé le réseau pour que les médecins libéraux et les médecins du Samu apprennent à travailler ensemble, même si cela prendra encore un peu de temps pour parfaire le dispositif", a-t-il commenté.

Les médecins ont continué de pratiquer de la télémédecine de manière importante: 22% des médecins généralistes ont fait au moins une téléconsultation cet été et souvent pour des motifs de soins non programmés. En outre, des cabines de consultation avec un infirmier ont participé à l'effort.

Il a salué "des médecins généralistes mobilisés pendant l'été qui se sont relayés de plus en plus au Samu pour faire de l'orientation des patients vers la ville".

"Alors qu'au début de l'été, on marchait un peu sur des oeufs sachant qu'on aurait un afflux de touristes plus important (du fait de moins de pandémie et de conditions météo favorables), pour autant le système a tenu. Les SAU ont tenu globalement", a commenté pour sa part le Dr Antoine Leveneur, médecin généraliste, président de l'URPS médecins libéraux de Normandie, qui lui aussi a participé à la mission flash.

Il a salué la mobilisation des médecins généralistes, en particulier dans les centres 15. Ils ont "bossé d'arrache-pied tout l'été dans ces centres de régulation".

"Il y a eu une prise de conscience qui n'existait pas auparavant et qui remonte au début de l'été des libéraux que l'hôpital tout seul ne pouvait pas y arriver. C'est une ère nouvelle qui commence", a commenté le Dr Leveneur comptant sur la pérennisation des mesures.

Les différents leviers engagés ont été efficaces pour limiter le nombre de situations d'accès régulés aux urgences (accès par le 15). Thomas Deroche a recensé 15 suspensions de l'accueil direct en tout en juillet et 7 en août, soit moitié moins, montrant l'impact des mesures mises en place, comme déjà indiqué (cf dépêche du 05/09/2022 à 09:35).

C'est le cas à Cherbourg depuis janvier, à Vernon (Eure) depuis le 11 juillet, à Saint-Lô (Manche) pour les urgences pédiatriques depuis le début de l'été, à Argentan (Orne) depuis une semaine et Le Havre par choix, sans difficulté, mais pour bien centrer le service sur les urgences vitales.

Dans ces services, la part de patients non graves a baissé de 35%, montrant que la fonction du 15 est "très efficace" et leur attractivité vis-à-vis du recrutement des médecins urgentistes s'est améliorée par exemple à Cherbourg, a poursuivi le DG d'ARS.

Cela fonctionne grâce aux services d'accès aux soins (SAS) du Havre et de la Manche dont les effectifs de régulation ont été renforcés. Le bilan "extrêmement favorable" du SAS du Havre installé depuis 18 mois a été rappelé. Il a enregistré une hausse d'activité de 30% pendant l'été et la population réagit favorable à cette organisation. Le SAS de Rouen devrait ouvrir "le plus rapidement possible si ce n'est à la fin d'année", a indiqué le DG d'ARS.

Il n'a pas été rapporté d'augmentation des signaux de sécurité sanitaire sur l'accès aux urgences ni d'événement indésirable grave "à ce stade", a déclaré Thomas Deroche, interrogé par APMnews.

Thomas Deroche a parlé d'un "été de très forte mobilisation qui aura permis de tester de nouvelles choses" et il a encouragé à continuer dans cette voie.

sl/ab/APMnews

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CAEN, 27 septembre 2022 (APMnews) - Les difficultés d'accès aux services d'urgence ont pu être surmontées pendant l'été en Normandie grâce à une mobilisation de tous, hospitaliers et libéraux, et en faisant du sur-mesure territorial, a souligné Thomas Deroche, directeur général de l'agence régionale de santé (ARS), mardi lors d'une visioconférence de presse.

Le DG d'ARS, qui a participé à la mission flash menée par le Dr François Braun (devenu entre-temps ministre de la santé) sur les urgences et les soins non programmés, a présenté un bilan après l'été de la mobilisation de tous les acteurs de santé libéraux et hospitaliers.

L'été s'annonçait "particulièrement difficile au regard de la fatigue accumulée par les professionnels et le système de santé et avec des problématiques de continuité d'activité qui pesaient sur l'offre de soins", a-t-il rappelé.

L'ARS Normandie avait présenté le 12 juillet les différents leviers qu'elle allait mobiliser (cf dépêche du 12/07/2022 à 18:21).

"Avec le plan d'été, on a mis un pied dans le sur-mesure territorial", a déclaré Thomas Deroche. Il a parlé d'un "été de mobilisation collective" et a souligné une approche très territoriale et pas sectorielle.

"À travers ce travail d'anticipation et de plans d'actions départementaux sur-mesure et avec un gros effort de communication, on a rencontré un été qui est resté difficile mais qui a permis de limiter les difficultés rencontrées et de faire avancer les indicateurs sur certains sujets dans le bon sens pour essayer à la fois de concilier un accès fluide de la population à leurs services de soins et en même temps la préservation de la destination de chaque service et éviter de surfatiguer le système par des sollicitations inopportunes", a commenté Thomas Deroche.

Après la campagne de communication nationale en faveur de l'appel au 15 renforcée par une campagne spécifique régionale, la quantité d'appels aux centres 15 a été très sensiblement supérieure à l'été 2021 avec 26% d'appels en plus en juillet et 29% en août en plus par rapport aux mêmes en 2021, a-t-il rapporté notant que "la population a reçu le message" d'appeler avant de se déplacer pour avoir une orientation adaptée.

Une baisse de 3% aux urgences

Du 1er juillet au 18 septembre, la fréquentation des urgences a baissé globalement de 3% en Normandie par rapport à l'été 2021. C'est "notable" surtout qu'au 1er semestre, la tendance était plutôt une hausse de 15% par rapport au 1er semestre 2021.

La part de patients pouvant relever de soins en ville (classés CCMU1: état stable, examen clinique simple) a baissé de 20%, montrant que "les incitatifs ont été entendus par la population qui s'est comportée de manière responsable et très civique vis-à-vis des services d'urgence".

Yves Grégoire, président de France Assos Santé Normandie s'est réjoui de cet impact car vu la situation anxiogène de l'été entre le Covid et la canicule, sans cette communication massive de promotion de bonnes pratiques, "les usagers n'auraient peut-être pas eu des comportements très cohérents et cela aurait aggravé la situation".

Diverses mesures ont été mises en place pour soutenir le fonctionnement des urgences, a développé Thomas Deroche.

Pour renforcer les effectifs des services d'accueil des urgences (SAU), de nouveaux leviers de la mission flash ont été activés en plus de la plateforme de renfort RH avec notamment 30 internes en fin de cursus ("docteurs juniors") qui se sont positionnés pour faire des remplacements à l'hôpital en septembre et aussi en août, et un partenariat avec les services départementaux d'incendie et de secours (Sdis) qui se sont mobilisés aux côtés des hospitaliers par l'envoi de véhicules intégrant des infirmiers (4 en Seine-Maritime, 2 dans l'Orne et 8 dans la Manche, ainsi qu'un véhicule à Bernay).

La capacité d'action des Samu a été renforcée par des Smur paramédicaux. Dans l'Eure, deux équipes paramédicales de médecine d'urgence (EPMU) à Vernon et Pont-Audemer ont pu être envoyées en cas d'indisponibilité de médecin, par les Samu, sur place et ont peut-être évité des déplacements de Smur.

La Manche a été précurseur avec deux unités mobiles de téléconsultation avec Sauv Life (cf dépêche du 08/09/2022 à 12:41) pour envoyer, à la demande du Samu, un véhicule avec à bord un chauffeur et un infirmier permettant une téléconsultation pour évaluer la nécessité ou non d'un transport pour un patient. Trois nouvelles unités mobiles ont été déployées à Dieppe, Rouen et Alençon, soit 5 unités mobiles qui ont réalisé au total 900 interventions entre le 1er juin et le 15 septembre, représentant 3 à 7 sorties par jour par unité mobile. Dans la Manche, les deux unités font 4 sorties chacune par jour alors que les Smur sortent à peu près deux fois par jour. Cela évite des déplacements à l'hôpital.

Des visites d'infirmiers à domicile pour des patients ayant appelé le 15 ont également participé à ces évaluations pour dire si le patient devait ou non être amené à l'hôpital. Sur 56 appels du Samu, deux patients ont dû être médicalisés et envoyés aux urgences, selon Fabienne Gouabault, présidente de l'URPS (union régionale de professionnels de santé) infirmiers Normandie.

Pour améliorer l'aval, l'hospitalisation à domicile (HAD) s'est mobilisée, de même que les Ehpad puisque 67 ont répondu à l'appel sur l'hébergement temporaire en sortie d'hospitalisation avec 97 places offertes ayant pris en charge 72 personnes.

Une vraie mobilisation de la médecine libérale

Thomas Deroche a parlé d'un "élan positif de tous les professionnels de santé, hospitaliers et libéraux". Les cabinets de médecine générale ont réalisé 3% d'activité en plus en Normandie par rapport à l'été 2021, a-t-il cité. La médecine libérale a été "très présente dans la régulation" et sur les soins non programmés spécifiquement reconnus dans la facturation avec un supplément de 15 euros pour les patients reçus à la demande du Samu dans un cabinet de ville.

Depuis le 11 juillet, presque 4.500 soins non programmés ont été réalisés dans ces conditions par 200 médecins différents, a rapporté le DG d'ARS. En Seine-Maritime, 116 médecins ont effectué ces soins.

"On a beaucoup animé le réseau pour que les médecins libéraux et les médecins du Samu apprennent à travailler ensemble, même si cela prendra encore un peu de temps pour parfaire le dispositif", a-t-il commenté.

Les médecins ont continué de pratiquer de la télémédecine de manière importante: 22% des médecins généralistes ont fait au moins une téléconsultation cet été et souvent pour des motifs de soins non programmés. En outre, des cabines de consultation avec un infirmier ont participé à l'effort.

Il a salué "des médecins généralistes mobilisés pendant l'été qui se sont relayés de plus en plus au Samu pour faire de l'orientation des patients vers la ville".

"Alors qu'au début de l'été, on marchait un peu sur des oeufs sachant qu'on aurait un afflux de touristes plus important (du fait de moins de pandémie et de conditions météo favorables), pour autant le système a tenu. Les SAU ont tenu globalement", a commenté pour sa part le Dr Antoine Leveneur, médecin généraliste, président de l'URPS médecins libéraux de Normandie, qui lui aussi a participé à la mission flash.

Il a salué la mobilisation des médecins généralistes, en particulier dans les centres 15. Ils ont "bossé d'arrache-pied tout l'été dans ces centres de régulation".

"Il y a eu une prise de conscience qui n'existait pas auparavant et qui remonte au début de l'été des libéraux que l'hôpital tout seul ne pouvait pas y arriver. C'est une ère nouvelle qui commence", a commenté le Dr Leveneur comptant sur la pérennisation des mesures.

Les différents leviers engagés ont été efficaces pour limiter le nombre de situations d'accès régulés aux urgences (accès par le 15). Thomas Deroche a recensé 15 suspensions de l'accueil direct en tout en juillet et 7 en août, soit moitié moins, montrant l'impact des mesures mises en place, comme déjà indiqué (cf dépêche du 05/09/2022 à 09:35).

C'est le cas à Cherbourg depuis janvier, à Vernon (Eure) depuis le 11 juillet, à Saint-Lô (Manche) pour les urgences pédiatriques depuis le début de l'été, à Argentan (Orne) depuis une semaine et Le Havre par choix, sans difficulté, mais pour bien centrer le service sur les urgences vitales.

Dans ces services, la part de patients non graves a baissé de 35%, montrant que la fonction du 15 est "très efficace" et leur attractivité vis-à-vis du recrutement des médecins urgentistes s'est améliorée par exemple à Cherbourg, a poursuivi le DG d'ARS.

Cela fonctionne grâce aux services d'accès aux soins (SAS) du Havre et de la Manche dont les effectifs de régulation ont été renforcés. Le bilan "extrêmement favorable" du SAS du Havre installé depuis 18 mois a été rappelé. Il a enregistré une hausse d'activité de 30% pendant l'été et la population réagit favorable à cette organisation. Le SAS de Rouen devrait ouvrir "le plus rapidement possible si ce n'est à la fin d'année", a indiqué le DG d'ARS.

Il n'a pas été rapporté d'augmentation des signaux de sécurité sanitaire sur l'accès aux urgences ni d'événement indésirable grave "à ce stade", a déclaré Thomas Deroche, interrogé par APMnews.

Thomas Deroche a parlé d'un "été de très forte mobilisation qui aura permis de tester de nouvelles choses" et il a encouragé à continuer dans cette voie.

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