Actualités de l'Urgence - APM

URGENCES ET SMUR: UN DÉCRET OUVRE LA POSSIBILITÉ D'UNE ASTREINTE MÉDICALE EN CAS DE FAIBLE ACTIVITÉ
Lors de la concertation sur le projet de texte début avril, l'Association des médecins urgentistes (Amuf) avait dénoncé une dégradation des conditions de travail des praticiens et une mise en danger des patients (cf dépêche du 06/04/2018 à 10:49).
La direction générale de l'offre de soins (DGOS) avait alors expliqué à APMnews que le décret visait à donner plus de souplesse aux établissements et à sécuriser des situations locales difficiles en termes de démographie médicale.
Lorsque l'équipe Smur intervient en dehors de l'établissement, "l'activité de la structure des urgences est assurée par un médecin de l'établissement et un infirmier de la structure des urgences, présents sur place", indique le décret.
"A défaut", lorsque la faible activité de la structure des urgences et du Smur de l'établissement le permet, "la présence médicale dans la structure des urgences est assurée par astreinte exclusive pour ce site, le délai d'arrivée du médecin étant compatible avec l'impératif de sécurité".
Le décret indique que le médecin d'astreinte est appelé par son établissement dans la structure des urgences dès le déclenchement du Smur par le Samu.
Début avril, la DGOS avait indiqué à APMnews que le projet de texte avait été travaillé avec des représentants des urgentistes, des établissements et des agences régionales de santé (ARS).
Son objectif est de garantir une présence médicale dans la structure des urgences, avec la possibilité de déclencher une astreinte lorsque l’urgentiste est en intervention Smur, avait-elle expliqué.
La publication de ce texte sera suivie d'une concertation sur l’évolution de fond du régime des autorisations de l'activité de médecine d'urgence, pour mieux adapter le cadre d’organisation aux besoins des territoires, avait-elle ajouté.
(Journal officiel, vendredi 1er juin, texte 19)
cb/gb/APMnews
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URGENCES ET SMUR: UN DÉCRET OUVRE LA POSSIBILITÉ D'UNE ASTREINTE MÉDICALE EN CAS DE FAIBLE ACTIVITÉ
Lors de la concertation sur le projet de texte début avril, l'Association des médecins urgentistes (Amuf) avait dénoncé une dégradation des conditions de travail des praticiens et une mise en danger des patients (cf dépêche du 06/04/2018 à 10:49).
La direction générale de l'offre de soins (DGOS) avait alors expliqué à APMnews que le décret visait à donner plus de souplesse aux établissements et à sécuriser des situations locales difficiles en termes de démographie médicale.
Lorsque l'équipe Smur intervient en dehors de l'établissement, "l'activité de la structure des urgences est assurée par un médecin de l'établissement et un infirmier de la structure des urgences, présents sur place", indique le décret.
"A défaut", lorsque la faible activité de la structure des urgences et du Smur de l'établissement le permet, "la présence médicale dans la structure des urgences est assurée par astreinte exclusive pour ce site, le délai d'arrivée du médecin étant compatible avec l'impératif de sécurité".
Le décret indique que le médecin d'astreinte est appelé par son établissement dans la structure des urgences dès le déclenchement du Smur par le Samu.
Début avril, la DGOS avait indiqué à APMnews que le projet de texte avait été travaillé avec des représentants des urgentistes, des établissements et des agences régionales de santé (ARS).
Son objectif est de garantir une présence médicale dans la structure des urgences, avec la possibilité de déclencher une astreinte lorsque l’urgentiste est en intervention Smur, avait-elle expliqué.
La publication de ce texte sera suivie d'une concertation sur l’évolution de fond du régime des autorisations de l'activité de médecine d'urgence, pour mieux adapter le cadre d’organisation aux besoins des territoires, avait-elle ajouté.
(Journal officiel, vendredi 1er juin, texte 19)
cb/gb/APMnews