Actualités de l'Urgence - APM
URGENCES: LE CH DE BOULOGNE-SUR-MER S'ENGAGE SUR PLUSIEURS MESURES EN FAVEUR DES PERSONNELS APRÈS UNE COURTE GRÈVE
La CGT a engagé un mouvement de grève à partir de minuit mardi, jusqu'à midi le même jour, s'achevant "par la signature d'un protocole d'accord", souligne le CH, interrogé par APMnews.
L'établissement précise que le protocole "avait été discuté le vendredi précédent en réunion de concertation avec le personnel et les organisations syndicales puis de nouveau la veille de la grève".
Il considère que "ce mouvement social des personnels paramédicaux des urgences était un appel à la direction pour traiter aussi de leurs difficultés de fonctionnement, dans un contexte depuis le début de l'année d'un absentéisme en augmentation", avec aucun poste vacant, "mais six IDE [infirmières diplômées d'Etat] difficilement remplacées".
Le CH constatait également le "refus de faire des heures supplémentaires parce qu'elles n'étaient pas payées", ainsi que "du stress dans les prises en charge compte tenu de la configuration des locaux et de l'augmentation d'activité". Le nombre de passages quotidiens aux urgences est passé de 165 en moyenne en 2021 à "jusqu'à 217 passages la semaine dernière".
"Il a été pris acte de la légitimité du besoin de reconnaissance et des demandes exprimés", fait valoir le CH, qui a mis place le remplacement des six infirmières vacantes et s'est engagé à renforcer les effectifs avec "une aide-soignante 24h/24" et "une infirmière le jour", soit "un total de huit postes supplémentaires".
En outre, "de manière anticipée à une annonce prévue pour tout le personnel à l'automne", le paiement des heures supplémentaires stockées a déjà été annoncé. "Ceux qui le souhaitent pourront bénéficier de la rémunération des heures supplémentaires au-delà de 50 heures."
L'établissement a en outre rappelé d'"autres mesures et projets" mis en place ou "en cours": une cellule de gestion des lits, un service de médecine polyvalente, un forfait de réorientation des urgences avec la médecine de ville, ou encore la reconstruction des urgences.
Les praticiens aux urgences (urgentistes et généralistes) comptent 15 équivalents temps plein (ETP), contre 10,5 en 2021 "pour une maquette établie à 21". Le CH assure ainsi que la situation "reste […] tendue mais moins que l'an passé". Aucune fermeture des urgences n'est envisagée pour cet été.
Il souligne que la direction "avait surtout été mobilisée dans les trois derniers mois par la préparation de la période estivale et par l'effectif des urgentistes qui, s'étant amélioré, permet au service de ne pas avoir de carence de Smur comme l'an passé".
Interrogée mercredi par APMnews, la CGT a assuré que "100% du service des urgences était mobilisé" durant la grève. Celle-ci avait été déclenchée après "une première réunion de concertation" tenue vendredi 8 juillet "sans succès". Un préavis de grève d'une durée illimitée avait été déposé lundi soir par le syndicat.
"La direction a accepté toutes les revendications du personnel", a-t-il salué.
jyp/nc/APMnews
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URGENCES: LE CH DE BOULOGNE-SUR-MER S'ENGAGE SUR PLUSIEURS MESURES EN FAVEUR DES PERSONNELS APRÈS UNE COURTE GRÈVE
La CGT a engagé un mouvement de grève à partir de minuit mardi, jusqu'à midi le même jour, s'achevant "par la signature d'un protocole d'accord", souligne le CH, interrogé par APMnews.
L'établissement précise que le protocole "avait été discuté le vendredi précédent en réunion de concertation avec le personnel et les organisations syndicales puis de nouveau la veille de la grève".
Il considère que "ce mouvement social des personnels paramédicaux des urgences était un appel à la direction pour traiter aussi de leurs difficultés de fonctionnement, dans un contexte depuis le début de l'année d'un absentéisme en augmentation", avec aucun poste vacant, "mais six IDE [infirmières diplômées d'Etat] difficilement remplacées".
Le CH constatait également le "refus de faire des heures supplémentaires parce qu'elles n'étaient pas payées", ainsi que "du stress dans les prises en charge compte tenu de la configuration des locaux et de l'augmentation d'activité". Le nombre de passages quotidiens aux urgences est passé de 165 en moyenne en 2021 à "jusqu'à 217 passages la semaine dernière".
"Il a été pris acte de la légitimité du besoin de reconnaissance et des demandes exprimés", fait valoir le CH, qui a mis place le remplacement des six infirmières vacantes et s'est engagé à renforcer les effectifs avec "une aide-soignante 24h/24" et "une infirmière le jour", soit "un total de huit postes supplémentaires".
En outre, "de manière anticipée à une annonce prévue pour tout le personnel à l'automne", le paiement des heures supplémentaires stockées a déjà été annoncé. "Ceux qui le souhaitent pourront bénéficier de la rémunération des heures supplémentaires au-delà de 50 heures."
L'établissement a en outre rappelé d'"autres mesures et projets" mis en place ou "en cours": une cellule de gestion des lits, un service de médecine polyvalente, un forfait de réorientation des urgences avec la médecine de ville, ou encore la reconstruction des urgences.
Les praticiens aux urgences (urgentistes et généralistes) comptent 15 équivalents temps plein (ETP), contre 10,5 en 2021 "pour une maquette établie à 21". Le CH assure ainsi que la situation "reste […] tendue mais moins que l'an passé". Aucune fermeture des urgences n'est envisagée pour cet été.
Il souligne que la direction "avait surtout été mobilisée dans les trois derniers mois par la préparation de la période estivale et par l'effectif des urgentistes qui, s'étant amélioré, permet au service de ne pas avoir de carence de Smur comme l'an passé".
Interrogée mercredi par APMnews, la CGT a assuré que "100% du service des urgences était mobilisé" durant la grève. Celle-ci avait été déclenchée après "une première réunion de concertation" tenue vendredi 8 juillet "sans succès". Un préavis de grève d'une durée illimitée avait été déposé lundi soir par le syndicat.
"La direction a accepté toutes les revendications du personnel", a-t-il salué.
jyp/nc/APMnews