Actualités de l'Urgence - APM
URGENCES: LE MAIRE DE TOULOUSE DEMANDE DES MOYENS SUPPLÉMENTAIRES À AGNÈS BUZYN
L'association France urbaine regroupe des élus des grandes villes et grandes intercommunalités, soit 2.000 communes représentant près de la moitié de la population française. Elle est présidée par le maire de Toulouse depuis 2015 et a pour président délégué le maire de Lyon, Gérard Collomb (LREM).
Dans sa lettre, Jean-Luc Moudenc souhaite "attirer l'attention" de la ministre chargée de la santé sur "la situation dégradée des services d'urgence dans les grandes villes et métropoles de notre pays. Les élus des territoires urbains observent un manque criant de moyens humains et matériels pour pallier les demandes de nos concitoyens."
"Les conditions d'exercice de la profession d'urgentiste sont particulièrement difficiles et la qualité d'accueil des patients en est touchée", poursuit-il. "La dégradation de la qualité du service public de la santé ces dernières années est une préoccupation partagée par nombre d'élus, dans la suite des échanges et débats qui ont eu lieu à l'occasion du grand débat national."
"Même si récemment des efforts salariaux ont été faits par votre ministère", avec l'attribution d'une prime de risque pour les soignants (cf dépêche du 01/07/2019 à 10:20), "nous en appelons à une création de postes supplémentaires d'internes, pour faire face à la situation d'urgence de nombreux services", ajoute le maire de Toulouse.
Au mercredi 14 août, 195 services d'urgence étaient toujours en grève selon la direction générale de l'offre de soins (DGOS), dans le cadre de la mobilisation lancée en mars et coordonnée depuis par le collectif Inter-urgences (cf dépêche du 16/08/2019 à 18:50).
"Le problème n'est pas de créer les postes, mais d'avoir des professionnels" (Agnès Buzyn)
Interrogée mercredi matin sur BFM TV-RMC, Agnès Buzyn a répondu à la revendication du collectif de créer 10.000 emplois supplémentaires pour les urgences au niveau national. "Ça n’a pas forcément du sens. Par exemple, il y a 100 postes d’infirmiers ouverts à Metz, le problème ce n’est pas de créer les postes, c’est d’avoir des professionnels", a-t-elle déclaré.
"Nous savons que dans toute l’Europe nous manquons de médecins, le problème n’est pas d’ouvrir des postes, c’est d’organiser le temps médical pour que les médecins puissent se concentrer sur leur exercice médical, éviter de faire de l’administration, et qu’un certain nombre de tâches soient passées des médecins vers d’autres professionnels, notamment des infirmiers et des infirmières", a-t-elle poursuivi.
Par ailleurs, la ministre a constaté que les épisodes de canicule n'ont pas provoqué "un afflux massif de personnes dans les services d’urgence" cet été. Il y a eu "une augmentation de l’activité, notamment de SOS Médecins, de façon très raisonnable, autour de 3% d’activité".
"Je ne les ai pas encore [les chiffres], je les aurai début septembre et je rendrai ça public", a-t-elle précisé.
syl/nc/APMnews
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URGENCES: LE MAIRE DE TOULOUSE DEMANDE DES MOYENS SUPPLÉMENTAIRES À AGNÈS BUZYN
L'association France urbaine regroupe des élus des grandes villes et grandes intercommunalités, soit 2.000 communes représentant près de la moitié de la population française. Elle est présidée par le maire de Toulouse depuis 2015 et a pour président délégué le maire de Lyon, Gérard Collomb (LREM).
Dans sa lettre, Jean-Luc Moudenc souhaite "attirer l'attention" de la ministre chargée de la santé sur "la situation dégradée des services d'urgence dans les grandes villes et métropoles de notre pays. Les élus des territoires urbains observent un manque criant de moyens humains et matériels pour pallier les demandes de nos concitoyens."
"Les conditions d'exercice de la profession d'urgentiste sont particulièrement difficiles et la qualité d'accueil des patients en est touchée", poursuit-il. "La dégradation de la qualité du service public de la santé ces dernières années est une préoccupation partagée par nombre d'élus, dans la suite des échanges et débats qui ont eu lieu à l'occasion du grand débat national."
"Même si récemment des efforts salariaux ont été faits par votre ministère", avec l'attribution d'une prime de risque pour les soignants (cf dépêche du 01/07/2019 à 10:20), "nous en appelons à une création de postes supplémentaires d'internes, pour faire face à la situation d'urgence de nombreux services", ajoute le maire de Toulouse.
Au mercredi 14 août, 195 services d'urgence étaient toujours en grève selon la direction générale de l'offre de soins (DGOS), dans le cadre de la mobilisation lancée en mars et coordonnée depuis par le collectif Inter-urgences (cf dépêche du 16/08/2019 à 18:50).
"Le problème n'est pas de créer les postes, mais d'avoir des professionnels" (Agnès Buzyn)
Interrogée mercredi matin sur BFM TV-RMC, Agnès Buzyn a répondu à la revendication du collectif de créer 10.000 emplois supplémentaires pour les urgences au niveau national. "Ça n’a pas forcément du sens. Par exemple, il y a 100 postes d’infirmiers ouverts à Metz, le problème ce n’est pas de créer les postes, c’est d’avoir des professionnels", a-t-elle déclaré.
"Nous savons que dans toute l’Europe nous manquons de médecins, le problème n’est pas d’ouvrir des postes, c’est d’organiser le temps médical pour que les médecins puissent se concentrer sur leur exercice médical, éviter de faire de l’administration, et qu’un certain nombre de tâches soient passées des médecins vers d’autres professionnels, notamment des infirmiers et des infirmières", a-t-elle poursuivi.
Par ailleurs, la ministre a constaté que les épisodes de canicule n'ont pas provoqué "un afflux massif de personnes dans les services d’urgence" cet été. Il y a eu "une augmentation de l’activité, notamment de SOS Médecins, de façon très raisonnable, autour de 3% d’activité".
"Je ne les ai pas encore [les chiffres], je les aurai début septembre et je rendrai ça public", a-t-elle précisé.
syl/nc/APMnews