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URGENCES: UNE ÉCHELLE DE TRI DES APPELS POUR AIDER LES ASSISTANTS DE RÉGULATION MÉDICALE
Cette échelle de tri pour les appels Samu-SAS est "un outil innovant au service de la régulation médicale", avancent les organisations impliquées.
Dans un contexte de pression croissante sur les centres de régulation des Samu-services d'accès aux soins (SAS), la Société française de médecine d'urgence (SFMU), Samu-Urgences de France (SUdF), le Collège de la médecine générale (CMG), l'Association nationale pour l'organisation de la permanence des soins et des SAS (Anops) et l'Association française des assistants de régulation médicale (Afarm) ont uni leurs compétences pour concevoir une échelle de tri des appels adressés au Samu-SAS.
Ce travail collégial, fruit d'une concertation entre professionnels de terrain et experts de la régulation, vise à renforcer la qualité, l'homogénéité et la sécurité de la prise en charge téléphonique des patients, par la création d'un outil structurant pour les assistants de régulation médicale (ARM).
"Cette échelle de tri est conçue comme un outil d'aide à la décision destiné aux ARM. Cet outil permet de mieux orienter les appels entrants, en lien avec le médecin régulateur dans les meilleurs délais. Il accompagne et structure la profession. Il ne se substitue pas à l'expertise des professionnels, mais il renforce la pertinence", explique le communiqué.
L'échelle de tri vise à harmoniser les pratiques entre ARM et médecins régulateurs, qu'ils soient généralistes ou urgentistes, sur l'ensemble du territoire.
"Nous travaillons sur cet outil depuis plusieurs années. L'objectif de ce travail collectif était de construire l'outil avec un consensus médical avec l'objectif de l'intégrer à nos recommandations professionnelles ensuite", a expliqué mardi à APMnews le Dr Marc Noizet, président de SUdF.
"Il doit permettre de diviser le flux d'appels en deux avec le flux vers les médecins régulateurs libéraux et celui vers les médecins régulateurs urgentistes", a-t-il détaillé.
"Actuellement, ce tri repose sur l'appréciation individuelle des ARM. Des services ont développé des procédures. Notre objectif est de fournir un outil standardisé homogène pour bien faire le tri en évitant de mettre en difficulté les médecins régulateurs de ville [avec des cas relevant des urgences] et en évitant de surcharger les médecins urgentistes [avec des cas relevant de la ville]", a-t-il poursuivi.
Les services qui ont participé à l'élaboration de l'outil l'ont testé en temps réel, a-t-il rapporté.
"Pour nous, c'est une question de sécurité pour les patients de les orienter vers la compétence adaptée et d'éviter des parcours chaotiques et aussi de sécurité pour les médecins libéraux en leur évitant une prise de risque", a-t-il commenté.
Structurée en trois niveaux de gravité pour chaque filière, l'échelle constitue "un langage commun, favorisant une coordination renforcée au sein des plateformes Samu-SAS", précise le communiqué.

Cette échelle ne se substitue ni au règlement intérieur ni à l'organisation propre à chaque structure départementale, lesquels doivent tenir compte de la démographie médicale ainsi que de l'organisation des filières de médecine d'urgence et de médecine générale, notent les organisations.
L'outil est diffusé depuis lundi auprès de tous les Samu-SAS. "A charge de chacun de l'investir et d'adapter ses outils de régulation. Il faudra aussi faire de la formation", a ajouté le Dr Noizet.
Cette échelle fera l'objet d'une évaluation continue et pourra évoluer pour mieux répondre aux réalités et aux besoins du terrain.
sl/nc/APMnews
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URGENCES: UNE ÉCHELLE DE TRI DES APPELS POUR AIDER LES ASSISTANTS DE RÉGULATION MÉDICALE
Cette échelle de tri pour les appels Samu-SAS est "un outil innovant au service de la régulation médicale", avancent les organisations impliquées.
Dans un contexte de pression croissante sur les centres de régulation des Samu-services d'accès aux soins (SAS), la Société française de médecine d'urgence (SFMU), Samu-Urgences de France (SUdF), le Collège de la médecine générale (CMG), l'Association nationale pour l'organisation de la permanence des soins et des SAS (Anops) et l'Association française des assistants de régulation médicale (Afarm) ont uni leurs compétences pour concevoir une échelle de tri des appels adressés au Samu-SAS.
Ce travail collégial, fruit d'une concertation entre professionnels de terrain et experts de la régulation, vise à renforcer la qualité, l'homogénéité et la sécurité de la prise en charge téléphonique des patients, par la création d'un outil structurant pour les assistants de régulation médicale (ARM).
"Cette échelle de tri est conçue comme un outil d'aide à la décision destiné aux ARM. Cet outil permet de mieux orienter les appels entrants, en lien avec le médecin régulateur dans les meilleurs délais. Il accompagne et structure la profession. Il ne se substitue pas à l'expertise des professionnels, mais il renforce la pertinence", explique le communiqué.
L'échelle de tri vise à harmoniser les pratiques entre ARM et médecins régulateurs, qu'ils soient généralistes ou urgentistes, sur l'ensemble du territoire.
"Nous travaillons sur cet outil depuis plusieurs années. L'objectif de ce travail collectif était de construire l'outil avec un consensus médical avec l'objectif de l'intégrer à nos recommandations professionnelles ensuite", a expliqué mardi à APMnews le Dr Marc Noizet, président de SUdF.
"Il doit permettre de diviser le flux d'appels en deux avec le flux vers les médecins régulateurs libéraux et celui vers les médecins régulateurs urgentistes", a-t-il détaillé.
"Actuellement, ce tri repose sur l'appréciation individuelle des ARM. Des services ont développé des procédures. Notre objectif est de fournir un outil standardisé homogène pour bien faire le tri en évitant de mettre en difficulté les médecins régulateurs de ville [avec des cas relevant des urgences] et en évitant de surcharger les médecins urgentistes [avec des cas relevant de la ville]", a-t-il poursuivi.
Les services qui ont participé à l'élaboration de l'outil l'ont testé en temps réel, a-t-il rapporté.
"Pour nous, c'est une question de sécurité pour les patients de les orienter vers la compétence adaptée et d'éviter des parcours chaotiques et aussi de sécurité pour les médecins libéraux en leur évitant une prise de risque", a-t-il commenté.
Structurée en trois niveaux de gravité pour chaque filière, l'échelle constitue "un langage commun, favorisant une coordination renforcée au sein des plateformes Samu-SAS", précise le communiqué.

Cette échelle ne se substitue ni au règlement intérieur ni à l'organisation propre à chaque structure départementale, lesquels doivent tenir compte de la démographie médicale ainsi que de l'organisation des filières de médecine d'urgence et de médecine générale, notent les organisations.
L'outil est diffusé depuis lundi auprès de tous les Samu-SAS. "A charge de chacun de l'investir et d'adapter ses outils de régulation. Il faudra aussi faire de la formation", a ajouté le Dr Noizet.
Cette échelle fera l'objet d'une évaluation continue et pourra évoluer pour mieux répondre aux réalités et aux besoins du terrain.
sl/nc/APMnews