Actualités de l'Urgence - APM

URGENCES: UNE RESTITUTION EN TROIS TEMPS POUR LA MISSION SFMU/SUDF SUR LA PARAMÉDICALISATION ET L'ORGANISATION DES URGENCES
L'ex-ministre de la santé et de la prévention, François Braun, avait indiqué avoir confié une mission aux deux organisations pour établir un guide de bonnes pratiques organisationnelles des services d'urgence, début juin lors de son passage au congrès Urgences 2023 (cf dépêche du 07/06/2023 à 19:49).
L'ancien ministre, remplacé depuis par Aurélien Rousseau (cf dépêche du 20/07/2023 à 20:23), avait alors fait savoir que les recommandations de cette mission devraient notamment venir enrichir le futur décret sur la réforme des autorisations des structures d'urgence, désormais attendu pour la fin de l'été.
Cette mission, en coordination avec la direction générale de l'offre de soins (DGOS), s'attache à trois grands sujets qui seront traités en trois temps, a précisé Marc Noizet, chef du service d'urgence du groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud-Alsace (GHRMSA) et du Samu du Haut-Rhin, et président de SUdF, contacté vendredi par APMnews.
S'il a indiqué que la mission n'avait pas encore eu de temps de travail et d'échange avec la nouvelle équipe ministérielle qui s'est installée au cours des jours précédents (cf dépêche du 27/07/2023 à 11:08), le président de SUdF a fait savoir que la mission avait rendu une première partie de ses conclusions la semaine précédente, concernant la paramédicalisation des services d'urgence.
Deux premiers volets de recommandations sur les métiers paramédicaux
La mission a ainsi travaillé à établir "des standards plus clairs, et dans une perspective plus lointaine, comment le maillage des Smur peut s'établir, y compris dans des départements en tension démographique, où il y a pu avoir ces EPMU [équipes paramédicales de médecine d'urgence] dans le cadre d'une dérogation temporaire", a-t-il développé.
Dans le futur décret, des unités mobiles hospitalières paramédicalisées (UMH-P), dont l'engagement serait protocolisé sur des critères d'engagement spécifiques, viendront se substituer aux EPMU (cf dépêche du 07/06/2023 à 19:05).
"Dans le cadre du suivi de la mission flash Braun, nous avons redéfini un certain nombre de missions et de fonctions d'infirmier", a expliqué de son côté le "past president" de la SFMU et chef de service Samu du Rhône et des urgences du groupement hospitalier Edouard-Herriot aux Hospices civils de Lyon (HCL), Karim Tazarourte, joint mardi par APMnews.
"On a bien avancé là-dessus pour réfléchir dans le cadre des autorisations de structures d'urgence à ce que seront les futures équipes de territoire, qui ne peuvent pas être que des médecins", a insisté Karim Tazarourte, en faisant état d'une réflexion sur le rôle des "infirmiers en soins" dans la permanence des soins (PDS).
Il a également mentionné à ce sujet les travaux engagés par le groupe contact créé entre principales entités de l'organisation des secours et soins d'urgence aux personnes (Ssuap) et de l'aide médicale urgente (AMU, cf dépêche du 23/09/2022 à 16:48 et dépêche du 13/07/2023 à 12:27) "pour se coordonner dans les moyens et [afin] que ces dispositifs ne soient pas redondants avec ce qui existe chez les pompiers, comme les infirmiers sapeurs-pompiers [ISP]".
Ces travaux ont également permis d'ouvrir une réflexion, sur laquelle la mission doit rendre ses recommandations en septembre, pour faire évoluer les EPMU vers un nouveau métier d'infirmier correspondant Samu qui, au même titre que les médecins correspondants Samu, participeraient à une prise en charge préhospitalière précoce dans des territoires éloignés des antennes de Smur, comme c'est notamment le cas dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca).
Lors de ce deuxième temps de restitution, la mission SFMU/SUdF va, de concert avec la mission lancée sur la généralisation du service d'accès aux soins (SAS), rendre des recommandations sur la filièrisation des patients: les dispositifs de régulation de l'accès aux urgences et de réorientation des patients.
Sollicitée mardi par APMnews, la DGOS a indiqué que 45 SAS étaient en fonctionnement et couvraient 58% de la population nationale.
Pour la réorientation, il s'agit de comprendre "quelles sont les contraintes et quelle sécurité [est garantie] pour le patient, quelle valorisation [pourrait] rendre le système vertueux", a résumé Marc Noizet.
"Le deuxième volet, c'est plus qu'urgent pour ces équipes de territoire parce qu'on voit bien que la réorganisation, chacun dans son coin des services d'urgence, nécessite une cohérence territoriale pour que la population puisse s'y retrouver, a fait remarquer Karim Tazarourte, alors que cette deuxième salve de recommandations a également vocation à intégrer le décret de la réforme des autorisations des structures d'urgence.
"Plus que jamais le régime d'autorisation va devoir imposer des fonctionnements territoriaux, avec équipes territoriales médicales et paramédicales, et de la subsidiarité, c'est-à-dire qu'on délègue plus de responsabilités et de fonctions", a appuyé le président sortant de la SFMU.
Le troisième volet pour fin 2023 sur le fonctionnement interne des services d'urgence
Enfin, un troisième volet, qui devrait aboutir fin 2023, doit permettre l'élaboration de recommandations sur le fonctionnement interne des services d'urgence.
"On va s'appuyer sur la littérature étrangère pour voir ce qui se fait à l'étranger, voire les organisations, les nouveaux métiers qui sont en train de naître, quelle est leur place, comme les IPA [infirmiers en pratique avancée]" en médecine d'urgence, a exposé Marc Noizet.
De son côté, Karim Tazarourte a souligné la nécessité de "produire des outils pérennes d'évaluation et d'approche par la pertinence", à l'occasion de ce troisième volet de la mission.
"La médecine d'urgence s'est mise en ordre de marche pour produire des idées et des outils d'évaluation et de pertinence, en lien avec une approche concertée avec les pompiers pour tendre vers des organisations harmonieuses", a-t-il résumé. "On repense le modèle avec tous les acteurs, et en particulier avec les collègues soignants: nouveau métier IPA, délégation de tâche vers les métiers infirmiers, la refonte des organisations territoriales dans ces aspects [ressources humaines]."
Au-delà de la mission, le Pr Tazarourte a fait savoir qu'une "task force" sur les enjeux organisationnels des urgences avait été constituée au sein de la SFMU pour rassembler plusieurs personnalités clefs "dans les projets nationaux":
- Sandrine Charpentier, présidente de la SFMU et cheffe du pôle médecine d'urgence du CHU de Toulouse
- Karim Tazarourte, président sortant de la SFMU
- Dominique Savary, vice-président de la SFMU et chef du département de médecine d'urgence au CHU d'Angers
- Youri Yourdanov, urgentiste à l'hôpital Saint-Antoine (Paris, AP-HP)
- Olivier Mimoz, chef de service des urgences - Samu 86 et centre 15 du CHU de Poitiers
- Nicolas Termoz, président de la commission soignants de la SFMU et infirmier au CHU de Grenoble
- Yann Penverne, médecin urgentiste au CHU de Nantes
- Catherine Pradeau, urgentiste au CHU de Bordeaux.
Un nombre plus important de services en difficulté à l'été 2023Lors de l'entretien qu'il a accordé à APMnews, Marc Noizet a assuré que si le "panorama" du nombre de services d'urgence en difficulté à l'été 2023 pouvait "sembler moins alarmiste" que l'an passé, la réalité était différente avec "un nombre beaucoup plus important de services en difficulté qu'à l'été 2022". "On n'a pas de dénombrement des services fermés, c'est un vrai sujet, on va essayer d'en faire un à la fin de l'été", a-t-il reconnu. "Il n'y a quasiment aucun service qui a fermé durant tout l'été", a-t-il développé, en pointant cependant de nombreux services ayant connu des fermetures régulières, tandis que tous les départements ont connu des services d'urgence ayant dû mettre en place un dispositif de régulation des admissions par le Samu-centre 15. "C'est essentiellement la conséquence de la loi Rist", a estimé le président de SUdF, au sujet de la mesure de lutte contre l'intérim médical abusif. Le rejet des factures dépassant les plafonds réglementaires (cf dépêche du 27/04/2021 à 10:19) est mis en application effective depuis début avril après un premier essai interrompu en raison d'un contexte épidémique défavorable à l'automne 2022 (cf dépêche du 21/10/2021 à 17:38). Le chef du service d'urgence du GHRMSA a par ailleurs fait état d'une acceptation décroissante du temps de travail additionnel (TTA) chez les jeunes médecins. "C'est une situation qui va se pérenniser, mais qui est subie avec un service dégradé actuellement […]. En 2024, on sera sur la même dynamique", a-t-il présagé, "on dégrade la situation, ce qui est encore plus pesant pour les personnels en place". "Il faut sans doute qu'on regarde un peu différemment les ressources dont on dispose et ce qu'on peut faire", en a conclu le président de SUdF, en évoquant une adaptation de l'offre "avec de l'accueil de jour sur les petits services [d'urgence], dans le cadre des antennes de médecine d'urgence qui doivent apparaître avec le décret attendu sur les autorisations de médecine d'urgence, ou des centres de soins non programmés avec des médecins généralistes". |
gl/ab/APMnews
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URGENCES: UNE RESTITUTION EN TROIS TEMPS POUR LA MISSION SFMU/SUDF SUR LA PARAMÉDICALISATION ET L'ORGANISATION DES URGENCES
L'ex-ministre de la santé et de la prévention, François Braun, avait indiqué avoir confié une mission aux deux organisations pour établir un guide de bonnes pratiques organisationnelles des services d'urgence, début juin lors de son passage au congrès Urgences 2023 (cf dépêche du 07/06/2023 à 19:49).
L'ancien ministre, remplacé depuis par Aurélien Rousseau (cf dépêche du 20/07/2023 à 20:23), avait alors fait savoir que les recommandations de cette mission devraient notamment venir enrichir le futur décret sur la réforme des autorisations des structures d'urgence, désormais attendu pour la fin de l'été.
Cette mission, en coordination avec la direction générale de l'offre de soins (DGOS), s'attache à trois grands sujets qui seront traités en trois temps, a précisé Marc Noizet, chef du service d'urgence du groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud-Alsace (GHRMSA) et du Samu du Haut-Rhin, et président de SUdF, contacté vendredi par APMnews.
S'il a indiqué que la mission n'avait pas encore eu de temps de travail et d'échange avec la nouvelle équipe ministérielle qui s'est installée au cours des jours précédents (cf dépêche du 27/07/2023 à 11:08), le président de SUdF a fait savoir que la mission avait rendu une première partie de ses conclusions la semaine précédente, concernant la paramédicalisation des services d'urgence.
Deux premiers volets de recommandations sur les métiers paramédicaux
La mission a ainsi travaillé à établir "des standards plus clairs, et dans une perspective plus lointaine, comment le maillage des Smur peut s'établir, y compris dans des départements en tension démographique, où il y a pu avoir ces EPMU [équipes paramédicales de médecine d'urgence] dans le cadre d'une dérogation temporaire", a-t-il développé.
Dans le futur décret, des unités mobiles hospitalières paramédicalisées (UMH-P), dont l'engagement serait protocolisé sur des critères d'engagement spécifiques, viendront se substituer aux EPMU (cf dépêche du 07/06/2023 à 19:05).
"Dans le cadre du suivi de la mission flash Braun, nous avons redéfini un certain nombre de missions et de fonctions d'infirmier", a expliqué de son côté le "past president" de la SFMU et chef de service Samu du Rhône et des urgences du groupement hospitalier Edouard-Herriot aux Hospices civils de Lyon (HCL), Karim Tazarourte, joint mardi par APMnews.
"On a bien avancé là-dessus pour réfléchir dans le cadre des autorisations de structures d'urgence à ce que seront les futures équipes de territoire, qui ne peuvent pas être que des médecins", a insisté Karim Tazarourte, en faisant état d'une réflexion sur le rôle des "infirmiers en soins" dans la permanence des soins (PDS).
Il a également mentionné à ce sujet les travaux engagés par le groupe contact créé entre principales entités de l'organisation des secours et soins d'urgence aux personnes (Ssuap) et de l'aide médicale urgente (AMU, cf dépêche du 23/09/2022 à 16:48 et dépêche du 13/07/2023 à 12:27) "pour se coordonner dans les moyens et [afin] que ces dispositifs ne soient pas redondants avec ce qui existe chez les pompiers, comme les infirmiers sapeurs-pompiers [ISP]".
Ces travaux ont également permis d'ouvrir une réflexion, sur laquelle la mission doit rendre ses recommandations en septembre, pour faire évoluer les EPMU vers un nouveau métier d'infirmier correspondant Samu qui, au même titre que les médecins correspondants Samu, participeraient à une prise en charge préhospitalière précoce dans des territoires éloignés des antennes de Smur, comme c'est notamment le cas dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca).
Lors de ce deuxième temps de restitution, la mission SFMU/SUdF va, de concert avec la mission lancée sur la généralisation du service d'accès aux soins (SAS), rendre des recommandations sur la filièrisation des patients: les dispositifs de régulation de l'accès aux urgences et de réorientation des patients.
Sollicitée mardi par APMnews, la DGOS a indiqué que 45 SAS étaient en fonctionnement et couvraient 58% de la population nationale.
Pour la réorientation, il s'agit de comprendre "quelles sont les contraintes et quelle sécurité [est garantie] pour le patient, quelle valorisation [pourrait] rendre le système vertueux", a résumé Marc Noizet.
"Le deuxième volet, c'est plus qu'urgent pour ces équipes de territoire parce qu'on voit bien que la réorganisation, chacun dans son coin des services d'urgence, nécessite une cohérence territoriale pour que la population puisse s'y retrouver, a fait remarquer Karim Tazarourte, alors que cette deuxième salve de recommandations a également vocation à intégrer le décret de la réforme des autorisations des structures d'urgence.
"Plus que jamais le régime d'autorisation va devoir imposer des fonctionnements territoriaux, avec équipes territoriales médicales et paramédicales, et de la subsidiarité, c'est-à-dire qu'on délègue plus de responsabilités et de fonctions", a appuyé le président sortant de la SFMU.
Le troisième volet pour fin 2023 sur le fonctionnement interne des services d'urgence
Enfin, un troisième volet, qui devrait aboutir fin 2023, doit permettre l'élaboration de recommandations sur le fonctionnement interne des services d'urgence.
"On va s'appuyer sur la littérature étrangère pour voir ce qui se fait à l'étranger, voire les organisations, les nouveaux métiers qui sont en train de naître, quelle est leur place, comme les IPA [infirmiers en pratique avancée]" en médecine d'urgence, a exposé Marc Noizet.
De son côté, Karim Tazarourte a souligné la nécessité de "produire des outils pérennes d'évaluation et d'approche par la pertinence", à l'occasion de ce troisième volet de la mission.
"La médecine d'urgence s'est mise en ordre de marche pour produire des idées et des outils d'évaluation et de pertinence, en lien avec une approche concertée avec les pompiers pour tendre vers des organisations harmonieuses", a-t-il résumé. "On repense le modèle avec tous les acteurs, et en particulier avec les collègues soignants: nouveau métier IPA, délégation de tâche vers les métiers infirmiers, la refonte des organisations territoriales dans ces aspects [ressources humaines]."
Au-delà de la mission, le Pr Tazarourte a fait savoir qu'une "task force" sur les enjeux organisationnels des urgences avait été constituée au sein de la SFMU pour rassembler plusieurs personnalités clefs "dans les projets nationaux":
- Sandrine Charpentier, présidente de la SFMU et cheffe du pôle médecine d'urgence du CHU de Toulouse
- Karim Tazarourte, président sortant de la SFMU
- Dominique Savary, vice-président de la SFMU et chef du département de médecine d'urgence au CHU d'Angers
- Youri Yourdanov, urgentiste à l'hôpital Saint-Antoine (Paris, AP-HP)
- Olivier Mimoz, chef de service des urgences - Samu 86 et centre 15 du CHU de Poitiers
- Nicolas Termoz, président de la commission soignants de la SFMU et infirmier au CHU de Grenoble
- Yann Penverne, médecin urgentiste au CHU de Nantes
- Catherine Pradeau, urgentiste au CHU de Bordeaux.
Un nombre plus important de services en difficulté à l'été 2023Lors de l'entretien qu'il a accordé à APMnews, Marc Noizet a assuré que si le "panorama" du nombre de services d'urgence en difficulté à l'été 2023 pouvait "sembler moins alarmiste" que l'an passé, la réalité était différente avec "un nombre beaucoup plus important de services en difficulté qu'à l'été 2022". "On n'a pas de dénombrement des services fermés, c'est un vrai sujet, on va essayer d'en faire un à la fin de l'été", a-t-il reconnu. "Il n'y a quasiment aucun service qui a fermé durant tout l'été", a-t-il développé, en pointant cependant de nombreux services ayant connu des fermetures régulières, tandis que tous les départements ont connu des services d'urgence ayant dû mettre en place un dispositif de régulation des admissions par le Samu-centre 15. "C'est essentiellement la conséquence de la loi Rist", a estimé le président de SUdF, au sujet de la mesure de lutte contre l'intérim médical abusif. Le rejet des factures dépassant les plafonds réglementaires (cf dépêche du 27/04/2021 à 10:19) est mis en application effective depuis début avril après un premier essai interrompu en raison d'un contexte épidémique défavorable à l'automne 2022 (cf dépêche du 21/10/2021 à 17:38). Le chef du service d'urgence du GHRMSA a par ailleurs fait état d'une acceptation décroissante du temps de travail additionnel (TTA) chez les jeunes médecins. "C'est une situation qui va se pérenniser, mais qui est subie avec un service dégradé actuellement […]. En 2024, on sera sur la même dynamique", a-t-il présagé, "on dégrade la situation, ce qui est encore plus pesant pour les personnels en place". "Il faut sans doute qu'on regarde un peu différemment les ressources dont on dispose et ce qu'on peut faire", en a conclu le président de SUdF, en évoquant une adaptation de l'offre "avec de l'accueil de jour sur les petits services [d'urgence], dans le cadre des antennes de médecine d'urgence qui doivent apparaître avec le décret attendu sur les autorisations de médecine d'urgence, ou des centres de soins non programmés avec des médecins généralistes". |
gl/ab/APMnews