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VARIANT OMICRON: LES VOLS EN PROVENANCE DE 10 PAYS D'AFRIQUE SERONT SOUMIS À UN PROTOCOLE TRÈS LIMITATIF À COMPTER DE SAMEDI
Compte-tenu de la situation sanitaire en Afrique australe et de l'identification du variant omicron sur place, les vols en provenance d'Afrique du Sud, du Botswana, d'Eswatini (ex-Swaziland), du Lesotho, du Mozambique, de Namibie et du Zimbabwe avaient été suspendus du 26 au 29 novembre, rappelle-t-on.
Cette suspension est prolongée jusqu'à samedi, a annoncé Gabriel Attal, après quoi un nouveau protocole s'appliquera à ces pays ainsi qu'au Malawi, à la Zambie et à l'Île Maurice.
Ces 10 pays seront catégorisés en zone "rouge écarlate", alors que la classification officielle ne comptait jusqu'alors que 3 couleurs: vert, orange et rouge.
Pour les pays dans cette nouvelle catégorie, seuls les détenteurs de la citoyenneté française ou citoyens de l'Union européenne, les diplomates et les personnels navigants seront autorisés à rejoindre la France.
Ces passagers devront se soumettre à un test antigénique 24 heures avant l'embarquement ou à un test RT-PCR 48h avant. S'il est négatif, ils pourront embarquer et seront soumis à un nouveau test à l'arrivée. Si celui-ci est négatif, ils devront s'isoler 7 jours sur le lieu de leur choix. S'il est positif, l'isolement durera 10 jours, dans un hôtel désigné.
Dans les 2 cas, l'isolement, déclaré par arrêté préfectoral, sera contrôlé par les forces de l'ordre et toute violation sera punissable d'une amende entre 1.000 et 1.500 euros, a assuré Gabriel Attal.
Il a ajouté qu'un renforcement "considérable" des capacités de séquençage, notamment à la Réunion et à Mayotte, était mis en place afin de détecter les cas de variant omicron. La France compte actuellement 13 cas suspects sur son territoire en phase de séquençage a-t-il mentionné, s'attendant à ce que des cas soient détectés dans les prochaines heures ou prochains jours.
Pour les voyageurs en provenance d'autres pays hors Union européenne (UE), un test négatif de moins de 48 heures sera obligatoire, quel que soit le statut vaccinal.
Pour les pays de l'UE, les voyageurs non-vaccinés verront le délai entre prélèvement du test et embarquement réduit à 24 heures.
"Se pose la question d'une obligation de test négatif pour les voyageurs en provenance de pays dans l'UE. Sur ce point nous travaillons à une coordination européenne, en tout état de cause une décision sur ce point sera prise d'ici la fin de la semaine", a déclaré le ministre.
Il a ensuite fait le point sur la campagne de vaccination, en "accélération prodigieuse", citant 720.000 prises de rendez-vous "rien que sur Doctolib" lundi, 450.000 injections réalisées mardi, et la cible de 8 millions de doses de rappel injectées au total dès mercredi soir, contre 4,4 millions au 14 novembre.
"Hier et avant-hier nous avons eu un record de commandes de vaccins par les professionnels de santé libéraux, ce qui montre bien qu'il va y avoir une augmentation des injections dans les jours et dans les semaines qui viennent", a-t-il commenté, mentionnant "une cinquantaine" de centres de vaccination ayant ouvert depuis une semaine, et 250 restant à ouvrir.
"Le variant ne remet absolument pas en cause l'efficacité et même la nécessité du vaccin et de la dose de rappel. Quelles que soient les nouvelles scientifiques des semaines qui viennent, le vaccin gardera une protection contre le virus et contre le variant. Et mieux nous serons vaccinés, plus nous seront forts face à l'arrivée du variant" a-t-il insisté.
"L'enjeu, aujourd'hui, c'est bien la vague de delta", a-t-il poursuivi, évoquant notamment une modélisation de l'institut Pasteur tablant sur 2.000 personnes hospitalisés en réanimation ou soins critiques au 12 décembre, contre 1.824 mardi soir (cf dépêche du 01/12/2021 à 11:53).
Il a aussi mentionné une étude de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) démontrant qu'une personne de plus de 60 ans ayant reçu son rappel dispose d'une protection 4 fois plus forte qu'après la seconde dose, et qu'une personne de 80 ans voit son risque d'hospitalisation réduit par 6 après la 3e dose (cf dépêche du 05/11/2021 à 15:18).
bd/ed/APMnews
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VARIANT OMICRON: LES VOLS EN PROVENANCE DE 10 PAYS D'AFRIQUE SERONT SOUMIS À UN PROTOCOLE TRÈS LIMITATIF À COMPTER DE SAMEDI
Compte-tenu de la situation sanitaire en Afrique australe et de l'identification du variant omicron sur place, les vols en provenance d'Afrique du Sud, du Botswana, d'Eswatini (ex-Swaziland), du Lesotho, du Mozambique, de Namibie et du Zimbabwe avaient été suspendus du 26 au 29 novembre, rappelle-t-on.
Cette suspension est prolongée jusqu'à samedi, a annoncé Gabriel Attal, après quoi un nouveau protocole s'appliquera à ces pays ainsi qu'au Malawi, à la Zambie et à l'Île Maurice.
Ces 10 pays seront catégorisés en zone "rouge écarlate", alors que la classification officielle ne comptait jusqu'alors que 3 couleurs: vert, orange et rouge.
Pour les pays dans cette nouvelle catégorie, seuls les détenteurs de la citoyenneté française ou citoyens de l'Union européenne, les diplomates et les personnels navigants seront autorisés à rejoindre la France.
Ces passagers devront se soumettre à un test antigénique 24 heures avant l'embarquement ou à un test RT-PCR 48h avant. S'il est négatif, ils pourront embarquer et seront soumis à un nouveau test à l'arrivée. Si celui-ci est négatif, ils devront s'isoler 7 jours sur le lieu de leur choix. S'il est positif, l'isolement durera 10 jours, dans un hôtel désigné.
Dans les 2 cas, l'isolement, déclaré par arrêté préfectoral, sera contrôlé par les forces de l'ordre et toute violation sera punissable d'une amende entre 1.000 et 1.500 euros, a assuré Gabriel Attal.
Il a ajouté qu'un renforcement "considérable" des capacités de séquençage, notamment à la Réunion et à Mayotte, était mis en place afin de détecter les cas de variant omicron. La France compte actuellement 13 cas suspects sur son territoire en phase de séquençage a-t-il mentionné, s'attendant à ce que des cas soient détectés dans les prochaines heures ou prochains jours.
Pour les voyageurs en provenance d'autres pays hors Union européenne (UE), un test négatif de moins de 48 heures sera obligatoire, quel que soit le statut vaccinal.
Pour les pays de l'UE, les voyageurs non-vaccinés verront le délai entre prélèvement du test et embarquement réduit à 24 heures.
"Se pose la question d'une obligation de test négatif pour les voyageurs en provenance de pays dans l'UE. Sur ce point nous travaillons à une coordination européenne, en tout état de cause une décision sur ce point sera prise d'ici la fin de la semaine", a déclaré le ministre.
Il a ensuite fait le point sur la campagne de vaccination, en "accélération prodigieuse", citant 720.000 prises de rendez-vous "rien que sur Doctolib" lundi, 450.000 injections réalisées mardi, et la cible de 8 millions de doses de rappel injectées au total dès mercredi soir, contre 4,4 millions au 14 novembre.
"Hier et avant-hier nous avons eu un record de commandes de vaccins par les professionnels de santé libéraux, ce qui montre bien qu'il va y avoir une augmentation des injections dans les jours et dans les semaines qui viennent", a-t-il commenté, mentionnant "une cinquantaine" de centres de vaccination ayant ouvert depuis une semaine, et 250 restant à ouvrir.
"Le variant ne remet absolument pas en cause l'efficacité et même la nécessité du vaccin et de la dose de rappel. Quelles que soient les nouvelles scientifiques des semaines qui viennent, le vaccin gardera une protection contre le virus et contre le variant. Et mieux nous serons vaccinés, plus nous seront forts face à l'arrivée du variant" a-t-il insisté.
"L'enjeu, aujourd'hui, c'est bien la vague de delta", a-t-il poursuivi, évoquant notamment une modélisation de l'institut Pasteur tablant sur 2.000 personnes hospitalisés en réanimation ou soins critiques au 12 décembre, contre 1.824 mardi soir (cf dépêche du 01/12/2021 à 11:53).
Il a aussi mentionné une étude de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) démontrant qu'une personne de plus de 60 ans ayant reçu son rappel dispose d'une protection 4 fois plus forte qu'après la seconde dose, et qu'une personne de 80 ans voit son risque d'hospitalisation réduit par 6 après la 3e dose (cf dépêche du 05/11/2021 à 15:18).
bd/ed/APMnews