Actualités de l'Urgence - APM

VIOLENCES AU TRAVAIL: LES AGENTS PUBLICS PLUS EXPOSÉS
Les agents publics sont ainsi 14% à être victimes de violence (injures, menaces et harcèlement moral compris), contre 12% pour les salariés du privé.
"Cet écart provient d'une plus forte exposition professionnelle: hors violences conjugales, 45% des atteintes décrites par les agents publics sont associées à leur métier, contre 33% pour les salariés du privé", observe la DGAFP.
Les "professions intermédiaires de la santé" font partie des métiers les plus exposés, le contact avec le public étant un facteur de risque.
"Les agents de moins de 30 ans sont plus souvent victimes que les personnes plus âgées; les immigrés sont moins souvent victimes que les personnes sans ascendance migratoire, sauf pour les discriminations. Une plainte est déposée dans 9% des cas, contre seulement 3% pour les salariés du privé. Le dépôt de plainte est plus fréquent dans les cas de violences physiques (23%) ou de menaces (19%)", résume la DGAFP.
"Le sentiment d'insécurité au travail concerne 22% des agents de la fonction publique, souvent ou de temps en temps, contre 14% des salariés du privé", ajoute-t-elle. Ce taux monte à 32% pour les professions intermédiaires de la santé.
"Le fait que les agents publics soient plus souvent victimes que les salariés du privé sur leur lieu de travail s'observe pour tous les types d'atteintes à l'exception des violences sexuelles. En particulier, 59% des violences physiques (non sexuelles) subies par les agents publics se sont déroulées dans le cadre professionnel, contre 19% de celles subies par les salariés du privé", détaille la DGAFP.
"Dans la fonction publique, 93% des atteintes sont subies par des agents en contact avec le public alors que ces derniers ne représentent que 84% des agents de la fonction publique", relève-t-elle.

"Plus souvent victimes de violences sexuelles (85% des victimations décrites sur le lieu de travail) et de harcèlement moral (70%), les femmes dans la fonction publique sont au contraire sous-représentées parmi les victimes de violences physiques (52% des atteintes) et de menaces (42%)", note la DGAFP.
Si les immigrés ne représentent que 4% des agents victimes de violence (pour 7% du total des agents), ils représentent 11% des discriminations subies, alors que les descendants d'immigrés représentent 14% des victimes de discriminations et 13% des victimes de violences physiques (pour 9% du total des effectifs publics).
"Le motif de discrimination le plus souvent évoqué par les immigrés et les descendants d'immigrés est leur origine", signale la DGAFP.
Elle ajoute que les jeunes sont plus exposés, les agents de moins de 30 ans subissant 17% des violences déclarées, alors qu'ils ne représentent que 13% des agents. Si les jeunes sont plus sujets à des violences sexuelles et moins à des discriminations, ces dernières touchent plus les agents de plus de 50 ans.
bd/ab/APMnews
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VIOLENCES AU TRAVAIL: LES AGENTS PUBLICS PLUS EXPOSÉS
Les agents publics sont ainsi 14% à être victimes de violence (injures, menaces et harcèlement moral compris), contre 12% pour les salariés du privé.
"Cet écart provient d'une plus forte exposition professionnelle: hors violences conjugales, 45% des atteintes décrites par les agents publics sont associées à leur métier, contre 33% pour les salariés du privé", observe la DGAFP.
Les "professions intermédiaires de la santé" font partie des métiers les plus exposés, le contact avec le public étant un facteur de risque.
"Les agents de moins de 30 ans sont plus souvent victimes que les personnes plus âgées; les immigrés sont moins souvent victimes que les personnes sans ascendance migratoire, sauf pour les discriminations. Une plainte est déposée dans 9% des cas, contre seulement 3% pour les salariés du privé. Le dépôt de plainte est plus fréquent dans les cas de violences physiques (23%) ou de menaces (19%)", résume la DGAFP.
"Le sentiment d'insécurité au travail concerne 22% des agents de la fonction publique, souvent ou de temps en temps, contre 14% des salariés du privé", ajoute-t-elle. Ce taux monte à 32% pour les professions intermédiaires de la santé.
"Le fait que les agents publics soient plus souvent victimes que les salariés du privé sur leur lieu de travail s'observe pour tous les types d'atteintes à l'exception des violences sexuelles. En particulier, 59% des violences physiques (non sexuelles) subies par les agents publics se sont déroulées dans le cadre professionnel, contre 19% de celles subies par les salariés du privé", détaille la DGAFP.
"Dans la fonction publique, 93% des atteintes sont subies par des agents en contact avec le public alors que ces derniers ne représentent que 84% des agents de la fonction publique", relève-t-elle.

"Plus souvent victimes de violences sexuelles (85% des victimations décrites sur le lieu de travail) et de harcèlement moral (70%), les femmes dans la fonction publique sont au contraire sous-représentées parmi les victimes de violences physiques (52% des atteintes) et de menaces (42%)", note la DGAFP.
Si les immigrés ne représentent que 4% des agents victimes de violence (pour 7% du total des agents), ils représentent 11% des discriminations subies, alors que les descendants d'immigrés représentent 14% des victimes de discriminations et 13% des victimes de violences physiques (pour 9% du total des effectifs publics).
"Le motif de discrimination le plus souvent évoqué par les immigrés et les descendants d'immigrés est leur origine", signale la DGAFP.
Elle ajoute que les jeunes sont plus exposés, les agents de moins de 30 ans subissant 17% des violences déclarées, alors qu'ils ne représentent que 13% des agents. Si les jeunes sont plus sujets à des violences sexuelles et moins à des discriminations, ces dernières touchent plus les agents de plus de 50 ans.
bd/ab/APMnews