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25/11 2025
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VIOLENCES INTRAFAMILIALES: LA POSSIBILITÉ DE DÉPOSER PLAINTE DANS L'ENSEMBLE DES HÔPITAUX REPORTÉE À FIN 2026

PARIS, 25 novembre 2025 (APMnews) - La ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, s'est engagée mardi à ce que l'ensemble des hôpitaux disposant d'un service d'accueil des urgences (SAU) ou d'un service pédiatrique soient en mesure de recueillir les plaintes pour violences intrafamiliales "d'ici la fin de l'année 2026", repoussant ainsi d'un an l'objectif fixé en 2024 par Michel Barnier.

L'ancien premier ministre avait présenté le 25 novembre 2024 un "plan de bataille interministériel" destiné à intensifier la lutte contre les violences faites aux femmes, s'engageant alors à permettre aux femmes de porter plainte dans chaque hôpital de France doté d'un service d'urgence et d'un service gynécologique d'ici à fin 2025, y compris dans les territoires ultramarins (cf dépêche du 25/11/2024 à 19:37).

Mardi, à l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la ministre a repris cet engagement pour la fin 2026, dans sa réponse à une question de la députée Agnès Firmin Le Bodo (Horizons et indépendants, Seine-Maritime), à l'Assemblée nationale.

Elle a évoqué 524 hôpitaux "couverts par le dépôt de plainte".

"Cela change tout, parce que l'hôpital est un lieu où vous allez pour d'autres raisons que celle immédiate des violences. C'est la raison pour laquelle vous pouvez immédiatement être protégée, et vous n'avez plus à répéter, répéter, et encore répéter votre histoire", a-t-elle ajouté.

La députée avait souligné que seulement 16% des femmes victimes de violences portent plainte. Elle a suggéré de lever le secret médical lorsque cela permet d'éviter ou de mettre fin aux violences.

La ministre a par ailleurs mentionné 120 "maisons de santé des femmes" qui "ont ouvert leurs portes [ou] sont en cours d'ouverture ou de financement, dans 97 départements, de l'Hexagone et de l'outre-mer".

"Ces maisons de santé des femmes permettent un accompagnement global des victimes, une prise en charge globale. Quand on parle de la santé des femmes, notamment pour les victimes, on parle des centres de psychotrauma, et on parle notamment de la santé mentale, qui ne doit pas être un tabou", a-t-elle poursuivi.

Interrogée par Perrine Goulet (Les Démocrates), la ministre de la santé, des familles, de l'autonomie et des personnes handicapées, Stéphanie Rist, a assuré que dès 2026, tous les professionnels en contact avec des enfants, dont les soignants, seraient formés au repérage des violences sur les enfants.

bd/nc/APMnews

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PARIS, 25 novembre 2025 (APMnews) - La ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, s'est engagée mardi à ce que l'ensemble des hôpitaux disposant d'un service d'accueil des urgences (SAU) ou d'un service pédiatrique soient en mesure de recueillir les plaintes pour violences intrafamiliales "d'ici la fin de l'année 2026", repoussant ainsi d'un an l'objectif fixé en 2024 par Michel Barnier.

L'ancien premier ministre avait présenté le 25 novembre 2024 un "plan de bataille interministériel" destiné à intensifier la lutte contre les violences faites aux femmes, s'engageant alors à permettre aux femmes de porter plainte dans chaque hôpital de France doté d'un service d'urgence et d'un service gynécologique d'ici à fin 2025, y compris dans les territoires ultramarins (cf dépêche du 25/11/2024 à 19:37).

Mardi, à l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la ministre a repris cet engagement pour la fin 2026, dans sa réponse à une question de la députée Agnès Firmin Le Bodo (Horizons et indépendants, Seine-Maritime), à l'Assemblée nationale.

Elle a évoqué 524 hôpitaux "couverts par le dépôt de plainte".

"Cela change tout, parce que l'hôpital est un lieu où vous allez pour d'autres raisons que celle immédiate des violences. C'est la raison pour laquelle vous pouvez immédiatement être protégée, et vous n'avez plus à répéter, répéter, et encore répéter votre histoire", a-t-elle ajouté.

La députée avait souligné que seulement 16% des femmes victimes de violences portent plainte. Elle a suggéré de lever le secret médical lorsque cela permet d'éviter ou de mettre fin aux violences.

La ministre a par ailleurs mentionné 120 "maisons de santé des femmes" qui "ont ouvert leurs portes [ou] sont en cours d'ouverture ou de financement, dans 97 départements, de l'Hexagone et de l'outre-mer".

"Ces maisons de santé des femmes permettent un accompagnement global des victimes, une prise en charge globale. Quand on parle de la santé des femmes, notamment pour les victimes, on parle des centres de psychotrauma, et on parle notamment de la santé mentale, qui ne doit pas être un tabou", a-t-elle poursuivi.

Interrogée par Perrine Goulet (Les Démocrates), la ministre de la santé, des familles, de l'autonomie et des personnes handicapées, Stéphanie Rist, a assuré que dès 2026, tous les professionnels en contact avec des enfants, dont les soignants, seraient formés au repérage des violences sur les enfants.

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