Actualités de l'Urgence - APM

YANNICK NEUDER REMONTÉ CONTRE UNE POSSIBLE FERMETURE DES URGENCES DE LA POLYCLINIQUE CÔTE BASQUE SUD
Yannick Neuder répondait aux interrogations du député Peio Dufau (Pyrénées-Atlantiques, Socialistes et apparentés). L'élu basque a rappelé que les urgences "dysfonctionnent" depuis "bientôt un an" et a déploré les conséquences qu'aurait une fermeture du service pour la population (cf dépêche du 05/05/2025 à 18:01), lors d'une séance de questions au gouvernement.
Yannick Neuder a vivement déploré les "menaces de fermeture" et "un management probablement délétère qui a conduit au départ de nombreux médecins" des urgences de cet établissement privé à but lucratif indépendant (78 lits et 14 places).
"C'est tout le territoire [qui est] en difficulté", a-t-il déploré, soulignant que cette situation pèse sur les activités du CH de la Côte basque à Bayonne, de la clinique Belharra (Ramsay Santé) à Bayonne, ou encore de la clinique Aguiléra (Ramsay Santé) à Biarritz.
"Nous avons des moyens d'obligation [contre] cette clinique qui a touché de l'argent public, des moyens de contrôle, de mise en demeure", a poursuivi le ministre.
"Il faut que tout le monde participe à l'offre de soins", a insisté le ministre. Et de renchérir: "S'il le faut, j'irai en personne à Saint-Jean-de-Luz réexpliquer le sujet de la permanence des soins qui ne doit pas être une option en France."
Yannick Neuder a ajouté qu'une réunion sur la situation des urgences de la polyclinique Côte basque sud se tiendrait mercredi 2 juillet, avec la présence de la préfecture et de l'agence régionale de santé.
L'ARS a déjà sommé la polyclinique Côte basque sud de faire fonctionner normalement ses urgences, rappelle-t-on. L'établissement a des difficultés en matière de ressources humaines aux urgences depuis septembre 2024. Il doit fermer régulièrement le service le jour, la nuit et parfois pendant 24 heures, avait expliqué à APMnews Alain Guinamant, directeur de la délégation des Pyrénées-Atlantiques de l'agence, le 5 mai dernier (cf dépêche du 05/05/2025 à 18:01).
La direction de la polyclinique a choisi de limiter à partir du 1er janvier 2025 le temps de présence médicale aux urgences en journée, avec "une seule ligne de présence" médicale 24h/24, contre deux auparavant (hors de la période estivale où il faut compter un renfort supplémentaire).
Cette mesure avait été annoncée à l'équipe médicale des urgences début septembre 2024, "sans concertation" et de "façon presque immédiate", selon Alain Guinamant, ce qui a entraîné le départ d'une dizaine de médecins assurant le fonctionnement des urgences. En parallèle, l'établissement privé "s'est retrouvé dans l'incapacité de recruter des intérimaires".
Jean-François Irigoyen, maire de Saint-Jean-de-Luz, a appelé à un rassemblement vendredi à 19 heures "devant la polyclinique pour s'opposer à la fermeture des urgences et affirmer notre attachement à une médecine d'urgence accessible au plus grand nombre", dans un communiqué diffusé jeudi.
La polyclinique a précisé que cette fermeture est "supposée" et a assuré que la décision de fermeture n'avait pas, pour l'instant, été prise, a rapporté le quotidien Sud-Ouest vendredi. L'établissement dit étudier une coopération avec le CH de la Côte basque.
jyp/nc/APMnews
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YANNICK NEUDER REMONTÉ CONTRE UNE POSSIBLE FERMETURE DES URGENCES DE LA POLYCLINIQUE CÔTE BASQUE SUD
Yannick Neuder répondait aux interrogations du député Peio Dufau (Pyrénées-Atlantiques, Socialistes et apparentés). L'élu basque a rappelé que les urgences "dysfonctionnent" depuis "bientôt un an" et a déploré les conséquences qu'aurait une fermeture du service pour la population (cf dépêche du 05/05/2025 à 18:01), lors d'une séance de questions au gouvernement.
Yannick Neuder a vivement déploré les "menaces de fermeture" et "un management probablement délétère qui a conduit au départ de nombreux médecins" des urgences de cet établissement privé à but lucratif indépendant (78 lits et 14 places).
"C'est tout le territoire [qui est] en difficulté", a-t-il déploré, soulignant que cette situation pèse sur les activités du CH de la Côte basque à Bayonne, de la clinique Belharra (Ramsay Santé) à Bayonne, ou encore de la clinique Aguiléra (Ramsay Santé) à Biarritz.
"Nous avons des moyens d'obligation [contre] cette clinique qui a touché de l'argent public, des moyens de contrôle, de mise en demeure", a poursuivi le ministre.
"Il faut que tout le monde participe à l'offre de soins", a insisté le ministre. Et de renchérir: "S'il le faut, j'irai en personne à Saint-Jean-de-Luz réexpliquer le sujet de la permanence des soins qui ne doit pas être une option en France."
Yannick Neuder a ajouté qu'une réunion sur la situation des urgences de la polyclinique Côte basque sud se tiendrait mercredi 2 juillet, avec la présence de la préfecture et de l'agence régionale de santé.
L'ARS a déjà sommé la polyclinique Côte basque sud de faire fonctionner normalement ses urgences, rappelle-t-on. L'établissement a des difficultés en matière de ressources humaines aux urgences depuis septembre 2024. Il doit fermer régulièrement le service le jour, la nuit et parfois pendant 24 heures, avait expliqué à APMnews Alain Guinamant, directeur de la délégation des Pyrénées-Atlantiques de l'agence, le 5 mai dernier (cf dépêche du 05/05/2025 à 18:01).
La direction de la polyclinique a choisi de limiter à partir du 1er janvier 2025 le temps de présence médicale aux urgences en journée, avec "une seule ligne de présence" médicale 24h/24, contre deux auparavant (hors de la période estivale où il faut compter un renfort supplémentaire).
Cette mesure avait été annoncée à l'équipe médicale des urgences début septembre 2024, "sans concertation" et de "façon presque immédiate", selon Alain Guinamant, ce qui a entraîné le départ d'une dizaine de médecins assurant le fonctionnement des urgences. En parallèle, l'établissement privé "s'est retrouvé dans l'incapacité de recruter des intérimaires".
Jean-François Irigoyen, maire de Saint-Jean-de-Luz, a appelé à un rassemblement vendredi à 19 heures "devant la polyclinique pour s'opposer à la fermeture des urgences et affirmer notre attachement à une médecine d'urgence accessible au plus grand nombre", dans un communiqué diffusé jeudi.
La polyclinique a précisé que cette fermeture est "supposée" et a assuré que la décision de fermeture n'avait pas, pour l'instant, été prise, a rapporté le quotidien Sud-Ouest vendredi. L'établissement dit étudier une coopération avec le CH de la Côte basque.
jyp/nc/APMnews