Tamus communis L.
Discoréacées
Autres appellations
Tamier.
Risques principaux
- Causticité cutanéo-muqueuse
- Troubles digestifs
Plante herbacée dioïque, vivace par un rhizome,
grimpante, à tiges grêles et volubiles (jusqu'à
3 m).
- Feuilles : alternes, à long pétiole, cordiformes,
échancrées à la base et aiguës au sommet,
d'un vert sombre et luisantes
- Fleurs : petites, vert jaunâtre, en grappes axillaires
(floraison : avril- juillet)
- Fruit : baies globuleuses, en grappe, rouges et juteuses
à maturité (maturité : août-novembre),
contenant 3 à 6 graines brunes sphériques. Les
fruits peuvent persister jusqu'à l'hiver sur les tiges

Remerciements à Mr Ravanel, faculté
des Sciences Grenoble
Habitat
- Bois, haies, buissons de presque toute la France, jusqu'à
1200 m
- Commun, sauf dans la région méditerranéenne
Principes toxiques
- Nature
- Cristaux d'oxalate de calcium
- Saponosides (dioscine, gracilline)
- Localisation
Dans les baies et en plus grande concentration dans le rhizome.
Circonstances d'intoxication
- Consommation de baies par les enfants, mais à la saveur
sucrée initiale succède rapidement une sensation
brûlante et douloureuse au niveau de la bouche qui en limite
l'ingestion
- Le contact cutané avec le rhizome provoque des dermites
irritatives
Remarque : les jeunes pousses de tamier ressemblent à
des asperges et se consomment de la même façon ;
leur saveur est agréable, bien que parfois amère.
Notions générales
Les symptômes sont voisins de ceux observés en
cas d'intoxication par l'Arum.
Eléments diagnostiques
Conduite à tenir
Accueil Plantes
Réalisé sous la direction
du Pr Vincent Danel, Université Grenoble Alpes
Dernière révision : Décembre 2019