Antipsychotiques atypiques :
Eléments diagnostiques

Intoxication aiguë

Les symptômes débutent 1 à 2 heures après l'ingestion, sont maximum en 4 à 6 heures, et peuvent durer pendant 48 heures. Ils sont le plus souvent modérés.
Il s'agit le plus souvent d'une majoration des effets pharmacologiques.
Les symptômes sont le plus souvent modérés.

• Troubles neurologiques
  • Ataxie, léthargie pouvant alterner avec agitation et agressivité
  • Troubles de la conscience (somnolence à coma), dépression respiratoire, dans les formes sévères
  • Crises convulsives, tonico-cloniques, isolés, limitées dans le temps surtout chez le sujet épileptique (clozapine surtout)
  • Syndrome anticholinergique (olanzapine, clozapine et quétiapine surtout) ; un myosis remplace cependant fréquemment la mydriase
  • Manifestations extrapyramidales (rispéridone, clozapine, olanzapine, surtout chez l'enfant)
• Troubles cardiovasculaires
  • Tachycardie sinusale, hypotension artérielle
  • Troubles de la conduction auriculoventriculaire (allongement du PR) et intraventriculaire (allongement du QT, élargissement du QRS) le plus souvent sans conséquence (rispéridone, clozapine et quétiapine surtout) ; torsades de pointes et tachycardie ventriculaire exceptionnelles
  • Troubles de la repolarisation : décalage du segment ST, onde T inversée ou aplatie
• Effets indésirables aigus (à dose thérapeutique)
  • Syndrome malin des neuroleptiques
  • Dyskinésies aiguës, rares avec les nouveaux antipsychotiques
  • Risque d'agranulocytose avec la clozapine, justifiant des règles de prescriptions précises.