COVID: Enquête sur la protection des soignants
Diffusé le 16/10/2020ANOUAR BEN HELLAL (1)
1. , , Le Chesnay, France
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INTRODUCTION : Le double objectifs de l'enquête est d'interrogé les praticiens à propos des mesures de protection disponibles contre l'infection COVID et sur la prise en charge des soignants infectés.
MÉTHODOLOGIE : Il s'agit d'une enquête en ligne réalisée du 7 au 17 avril 2020, ouverte aux professionnels de santé de tous les établissements de soins, diffusée par mails (mailing list CNG etc.).
Une première partie s'intéresse aux équipements de protection:
- Actuellement, dans votre établissement, en dehors des secteurs où il y a des patients, le port du masque : n'est pas prévu / est obligatoire / ni l'un ni l'autre, chacun fait comme il veut.
- La disponibilité des différents matériels ( solutions hydro alcooliques) et équipement de protection individuelle, en début de crise et au moment de l'enquête ont été recherchés : sont-ils en libre accès, de manière contingentée en quantité suffisante, en quantité insuffisante, inexistants ?
Une deuxième partie s'intéresse au dépistage des soignants et à l'attitude à l'égard des soignants infectés :
- Accès aux moyens de dépistage dans l'établissement- Existence d'un dépistage systématique régulier
- Attitude dans l'attente du résultat du dépistage- Attitude en cas de dépistage négatif etc.
RESULTATS - DISCUSSIONS :
1305 ont répondu : plus de 96 % sont des médecins hospitaliers. Les principales circonstances d'exposition à la COVID étaient les services d'hospitalisation (48,3%), la consultation (25,8 %), les plateaux techniques - blocs opératoires et maternité (25,8 %),
les unités de réanimation (21,7 %), les services d'urgences (18,4 %) et le SMUR (8,4 %), les unités réalisant des examens complémentaires (8,4 %). Pourcentages supérieurs à 100 %, les circonstances étant multiples pour de nombreux professionnels.
En début de crise sanitaire, seuls 26 % des répondants disposaient d'un EPI minimal et de SHA en quantité suffisante, contre 53 % au moment de l'enquête.Seuls 3,7 % des répondants ont eu un dépistage systématique régulier organisé par l'établissement.
Le dépistage d'une infection à SARS-CoV-2 par RTPCR était accessible dans l'établissement pour 82,3 % des professionnels de santé ayant répondu à l'enquête ; 13,4 % n'avaient accès sur site à aucun moyen de dépistage (RT-PCR, dosage sérologique).
A la veille d'une possible deuxième vague, les pistes d'amélioration sont multiples tant sur les protections que sur l'organisation des dépistages.
MÉTHODOLOGIE : Il s'agit d'une enquête en ligne réalisée du 7 au 17 avril 2020, ouverte aux professionnels de santé de tous les établissements de soins, diffusée par mails (mailing list CNG etc.).
Une première partie s'intéresse aux équipements de protection:
- Actuellement, dans votre établissement, en dehors des secteurs où il y a des patients, le port du masque : n'est pas prévu / est obligatoire / ni l'un ni l'autre, chacun fait comme il veut.
- La disponibilité des différents matériels ( solutions hydro alcooliques) et équipement de protection individuelle, en début de crise et au moment de l'enquête ont été recherchés : sont-ils en libre accès, de manière contingentée en quantité suffisante, en quantité insuffisante, inexistants ?
Une deuxième partie s'intéresse au dépistage des soignants et à l'attitude à l'égard des soignants infectés :
- Accès aux moyens de dépistage dans l'établissement- Existence d'un dépistage systématique régulier
- Attitude dans l'attente du résultat du dépistage- Attitude en cas de dépistage négatif etc.
RESULTATS - DISCUSSIONS :
1305 ont répondu : plus de 96 % sont des médecins hospitaliers. Les principales circonstances d'exposition à la COVID étaient les services d'hospitalisation (48,3%), la consultation (25,8 %), les plateaux techniques - blocs opératoires et maternité (25,8 %),
les unités de réanimation (21,7 %), les services d'urgences (18,4 %) et le SMUR (8,4 %), les unités réalisant des examens complémentaires (8,4 %). Pourcentages supérieurs à 100 %, les circonstances étant multiples pour de nombreux professionnels.
En début de crise sanitaire, seuls 26 % des répondants disposaient d'un EPI minimal et de SHA en quantité suffisante, contre 53 % au moment de l'enquête.Seuls 3,7 % des répondants ont eu un dépistage systématique régulier organisé par l'établissement.
Le dépistage d'une infection à SARS-CoV-2 par RTPCR était accessible dans l'établissement pour 82,3 % des professionnels de santé ayant répondu à l'enquête ; 13,4 % n'avaient accès sur site à aucun moyen de dépistage (RT-PCR, dosage sérologique).
A la veille d'une possible deuxième vague, les pistes d'amélioration sont multiples tant sur les protections que sur l'organisation des dépistages.
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